- Stepan Mai-Maievski
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Localisation : Gornograd
Date d'inscription : 22/12/2006
Réouverture du Casino
Jeu 4 Juin 2009 - 10:41
Après plusieurs semaines sombres et agitées, le Casino "Au Bon Plaisir" s'ouvrait à nouveau au public gorgnogradien. Très affecté par la Loi Martiale imposée par le Tzar, le propriétaire avait salué avec enthousiasme les nouveaux maîtres, et à présent l'établissement ne désemplissait pas.
Le Casino avait toujours été le lieu de délassement et de débauche favori des politicards de la Capitale. Aux fastueux ministres de Nicolas Ier, les Lebronov et autres Semenov, avaient succédé les nouveaux hommes du pouvoir.
On avait pris l'habitude de se retrouver dans ce lieu enfumé pour intriguer, boire, faire bombance, et surtout, discuter dans un climat plus serein qu'à l'éxtérieur, là où les luttes électorales battaient leur plein.
Une première salle, enfumée et bruyante, faisait office de restaurant, où l'on pouvait dîner dans un cadre à la fois festif et bourgeois, assuré de ne croiser ici que des gens de l'establishment; boyards et industriels y rencontraient les représentants de la gauche kaviar; des députés et des leaders syndicaux qui n'avaient sans doute jamais mis le pied dans une usine.
L'aile gauche du batîment était le casino proprement dit; ici, l'atmoshpère était tendue et nerveuse, ponctuée régulièrement par des clameurs frénétiques où le cri victorieux du gagnant se mêlait aux lamentations du joueur ruiné.
Ici, des fortunes se faisaient et se défaisaient en une soirée.
La réputation du Casino de Gornograd dépassait même celle des établissements de Roulettenburg.
Par un vaste escalier, on pouvait accéder à l'étage, où des prostituées de haut vol - garanties sans maladie - procuraient aux estimables clients des délassements d'un autre genre.
Le Casino avait toujours été le lieu de délassement et de débauche favori des politicards de la Capitale. Aux fastueux ministres de Nicolas Ier, les Lebronov et autres Semenov, avaient succédé les nouveaux hommes du pouvoir.
On avait pris l'habitude de se retrouver dans ce lieu enfumé pour intriguer, boire, faire bombance, et surtout, discuter dans un climat plus serein qu'à l'éxtérieur, là où les luttes électorales battaient leur plein.
Une première salle, enfumée et bruyante, faisait office de restaurant, où l'on pouvait dîner dans un cadre à la fois festif et bourgeois, assuré de ne croiser ici que des gens de l'establishment; boyards et industriels y rencontraient les représentants de la gauche kaviar; des députés et des leaders syndicaux qui n'avaient sans doute jamais mis le pied dans une usine.
L'aile gauche du batîment était le casino proprement dit; ici, l'atmoshpère était tendue et nerveuse, ponctuée régulièrement par des clameurs frénétiques où le cri victorieux du gagnant se mêlait aux lamentations du joueur ruiné.
Ici, des fortunes se faisaient et se défaisaient en une soirée.
La réputation du Casino de Gornograd dépassait même celle des établissements de Roulettenburg.
Par un vaste escalier, on pouvait accéder à l'étage, où des prostituées de haut vol - garanties sans maladie - procuraient aux estimables clients des délassements d'un autre genre.
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