Re: Siege Social du KONSORTIUM

Vanins eut l'impression de pénétrer dans la forteresse la plus protégée de toute le continent Nord. Cette vieille fripouille de Krasstchenko était un conspirateur de première, un fou monomanique qui devait craindre l'assassinat en permanance.

Vanins remercia son hôte, et accepta avec plaisir le verre proposé.

Il était de bon ton dans les bonnes sociétés de badiner un peu avant d'en arriver aux sujets importants. Néanmoins, Vanins n'était pas un aristocrate, ni un diplomate. Il était un homme d'action, pragmatique, formé pour obtenir des résultats.

- Venons en au fait, Votre Altesse, venons en au fait.

Monsieur Vanins, permettez-moi de vous expliquer pourquoi je vous ai fait venir ici. Mes services de renseignements du KMK m'ont raconté votre parcours, votre vie et d'ou est-ce que vous venez. Lorsque j'ai entendu que vous étiez de Lidavia et en contact direct avec le gouvernement, cela ma beaucoup plut.

Krasstchenko souria à pleine dent, laissant entrevoir un rictus d'homme de très agée, pouvant faire peur.

Le Ninjovskia a tenté a deux reprises par le passé de se soulever contre le gouvernement russlave et d'accéder a l'indépendant. Malheureusement, nous n'avons pas réussit, à mon grand désespoir. Toutefois, je n'ai jamais j'ai abandonné l'idée et je souhaite toujours le sécession du Ninjovskia. Vous savez sans aucun doute que le Grand-Duché ainsi que la ville de Novolensk, sont les deux régions les plus riches de Russlavie. Je souhaite donc investir massivement mon argent dans votre pays en échange de quoi je vous aiderai a acquérir ce que vous désirez le plus, la reconnaissance tacite de l'Empire Russlave. J'ai les moyens, beaucoup de moyens pour payer et soudoyer en entier la Douma s'il le faut. Je serais prêt à y investir quelques milliards de Roubles si cela est nécessaire.

Ozy se rapprocha de son interlocuteur et continua sur un ton plus bas.

Aidez-moi a investir dans votre pays, donnez-moi l'exclusivité au KMK d'acheter les principales entreprises et de prendre le contrôle du secteur bancaire et moi je vous donnerai votre accord de reconnaissance ainsi que de l'argent pour déstabiliser le gouvernement russlave et acheter quelques procureurs et juges.

Qu'en pensez-vous?

Vanins fronça les sourcils.

- Votre Altesse, je ne peux pas prendre de décisions pour mon gouvernement. Néanmoins, je vais transmettre votre proposition immédiatement.

Vanins chercha ses mots.

- En un mot, vous demandez à mon gouvernement l'autorisation de prendre le contrôle de nombreuses entreprises livadiennes et proposez en échange d'accélérer la signature d'un TRM russlavo-livadien ... Votre Altesse, je préfère vous prévenir, mais je doute que le Grand Royaume ait un regard favorable sur votre entreprise. Nous serions heureux de signer un TRM avec la Russlavie mais pas au prix de notre souveraineté économique.

Le Grand-Duc ne se laissait pas faire aussi facilement. Il fronça ses vieux sourcils gris, tapa des doigts sur son bureau de bois. Décidemment ce petit homme en face de lui ne se laisserait pas aussi facilement embarquer. Il décida de changer de stratégie.

Je suis certain que vous avez un prix. Tout le monde à un prix. Qu'avez-vous comme chiffre en tête? Que désirez-vous vraiment intérieurement? Je sais que vous êtes un homme d'ambition et que vous n'êtes pas suffisamment payé dans votre travail. Soyez patriote mais lucide tout de même. Le KMK est une immense machine politique et industrielle. Nous avons des contacts à tous les niveaux dans le gouvernement, auprès du Tsar et de la plupart des grandes entreprises d'ici et d'ailleurs dans le micromonde.

Je ne demande pas de privatiser votre économie, mais de nous laisser agir librement et de pouvoir mettre la main sur vos entreprises de manière légale. Vous désirez un traité et une reconnaissance micromondiale? La Russlavie ne vous l'offrira pas sur un plateau d'argent sans aucune compensation en retour.