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Académie militaire impériale
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Tsarevitch AlexandreAristocrate- Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 30/01/2024
Académie militaire impériale
Mar 30 Jan 2024 - 23:31
L'Académie Royale Militaire impérial ouvrait ses portes aux nouveaux élèves-officiers. Ces jeunes gens issus de la meilleure aristocratie depuis toujours et de la petite et moyenne bourgeoisie. Bien sûr, né fils de prince ou de comte on y entrait encore par recommandation mais les mesures méritocratique mises en place par le Tsar Mikhaïl avait laissé une place à cette jeunesse étudiante issu des faubourgs des villes abreuvées d'idéal patriotique.
Tout ce monde se pressait dans la cour d'honneur de l'Académie. Les plus nobles se connaissaient déjà et, en parlant plus fort que les autres, cherchaient à montrer que chez les élèves aussi, ils resteraient les premiers. Aristocrates et bourgeois se regardait en chien de faïence n'attendant que l'esclandre pour sortir et émousser leurs sabres. La politique n'étant jamais bien loin, les instructeurs redoutaient les duels entre junkers et cadets. Il fallait épargner le sang de la jeunesse en querelle stérile. Créer un creuset de ce corps hétéroclite pour servir fidèlement la patrie et le Tsar et libérer les territoires occupés, tels étaient leur préoccupation.
Bourgeois novices aux armes ou descendants d'une longue lignée de militaires, tous s'imaginaient déjà à la tête de leur régiment, libérant la mère patrie, forgeant d'armes civilisatrices de lointaine colonie, ou paradant sur les grandes places d'Allancia conquise et de Wilhelstaufen soumise. Les moins assidus, venus par la contrainte d'un nom prestigieux se désennuyer sous le havresac, se renseignaient sur la quantité et la qualité des filles des bordels du coin.
Parmi les élèves, un jeune homme, dix-huit ans à peine, recevait les égards de tous les officiers présents jusqu'au général commandant l'école. Il s'agissait du jeune Tsarevitch qui, ayant terminé son instruction secondaire débutait son éducation militaire. Dans le coeur de tout Russlave, le Tsar était d'abord un chef de guerre.
D'un naturel timide, quoique grand, brun et athlétique, il adoptait la démarche rigide et le port altier des membres de la Famille impériale. Déjà, la réputation de son père déteignait sur lui, on le présentait comme benêt, amoureux des parades, des décorations militaires et des uniformes.
Il conversait fort courtoisement avec le jeune Jakob Alexandrovitch Kouznetsov, fils du baron Kouznetsov, ministre constitutionnel-démocrate de l'Intérieur, fils d'un républicain, devenu l'oreille du Tsar. On glosait beaucoup au sujet d'une amitié dont la proximité faisait jaser. Elle détonnait car les deux hommes représentaient les deux camps qui se disputait la Russlavie. Les réactionnaires et les progressistes. La veille aristocratie foncière et la bourgeoisie parvenue qui souhaitait lui dérober le pouvoir.
Un sous-officier, ancien de la Légion Palonaise bardé de décoration qui faisait office de concierge demanda aux jeunes gens de se regrouper pour la photographie rituelle. Sous une grande banderole où était inscrit « PROMOTION ROMANOVSKY » les futurs officiers se rassemblèrent autour du maréchal duc d'Arkhanov qui leur prononcerait tout à l'heure un discours. Tous conservèrent leur plus grand sérieux, éteignant leur sourire pour la photographie. La carrière militaire d'Alexandre Mikhaïlovitch et de ses camarades commençaient.
Tout ce monde se pressait dans la cour d'honneur de l'Académie. Les plus nobles se connaissaient déjà et, en parlant plus fort que les autres, cherchaient à montrer que chez les élèves aussi, ils resteraient les premiers. Aristocrates et bourgeois se regardait en chien de faïence n'attendant que l'esclandre pour sortir et émousser leurs sabres. La politique n'étant jamais bien loin, les instructeurs redoutaient les duels entre junkers et cadets. Il fallait épargner le sang de la jeunesse en querelle stérile. Créer un creuset de ce corps hétéroclite pour servir fidèlement la patrie et le Tsar et libérer les territoires occupés, tels étaient leur préoccupation.
Bourgeois novices aux armes ou descendants d'une longue lignée de militaires, tous s'imaginaient déjà à la tête de leur régiment, libérant la mère patrie, forgeant d'armes civilisatrices de lointaine colonie, ou paradant sur les grandes places d'Allancia conquise et de Wilhelstaufen soumise. Les moins assidus, venus par la contrainte d'un nom prestigieux se désennuyer sous le havresac, se renseignaient sur la quantité et la qualité des filles des bordels du coin.
Parmi les élèves, un jeune homme, dix-huit ans à peine, recevait les égards de tous les officiers présents jusqu'au général commandant l'école. Il s'agissait du jeune Tsarevitch qui, ayant terminé son instruction secondaire débutait son éducation militaire. Dans le coeur de tout Russlave, le Tsar était d'abord un chef de guerre.
D'un naturel timide, quoique grand, brun et athlétique, il adoptait la démarche rigide et le port altier des membres de la Famille impériale. Déjà, la réputation de son père déteignait sur lui, on le présentait comme benêt, amoureux des parades, des décorations militaires et des uniformes.
Il conversait fort courtoisement avec le jeune Jakob Alexandrovitch Kouznetsov, fils du baron Kouznetsov, ministre constitutionnel-démocrate de l'Intérieur, fils d'un républicain, devenu l'oreille du Tsar. On glosait beaucoup au sujet d'une amitié dont la proximité faisait jaser. Elle détonnait car les deux hommes représentaient les deux camps qui se disputait la Russlavie. Les réactionnaires et les progressistes. La veille aristocratie foncière et la bourgeoisie parvenue qui souhaitait lui dérober le pouvoir.
Un sous-officier, ancien de la Légion Palonaise bardé de décoration qui faisait office de concierge demanda aux jeunes gens de se regrouper pour la photographie rituelle. Sous une grande banderole où était inscrit « PROMOTION ROMANOVSKY » les futurs officiers se rassemblèrent autour du maréchal duc d'Arkhanov qui leur prononcerait tout à l'heure un discours. Tous conservèrent leur plus grand sérieux, éteignant leur sourire pour la photographie. La carrière militaire d'Alexandre Mikhaïlovitch et de ses camarades commençaient.
Nikolaï Romanovsky- Nombre de messages : 296
Age : 30
Localisation : Muarsibirsk
Date d'inscription : 25/09/2007
Re: Académie militaire impériale
Mar 30 Jan 2024 - 23:57
Le Maréchal Romanovsky avait l'honneur de prêter son nom à la promotion de l'académie militaire impériale.
Bien qu'il ai été lui même élèves entre ses murs il aimait à dire qu'il avait fait ses classes sur le terrain guerrier, d'abord contre les turcoses, puis en 1907 dans la période révolutionnaire de la guerre civile, jusqu'à sa cavalière pacification du Kaukase en 1908, qui lui vaudra d'être nommé Maréchal et anobli.
En 1909 c'est de la même manière qu'il retournera ses armes contre le tsar, renversant la monarchie et proclamant la République, ainsi s'achèvera sa carrière militaire pour l'entraîner vers les méandres de la politique.
C'est ainsi qu'il était présent avec fierté et honneur à cette promotion "Maréchal Romanovsky"
Messieurs, vous êtes les héritiers d'une tradition glorieuse et je me tiens devant vous avec un immense honneur, en cette journée où votre promotion prend vie sous le nom que je porte fièrement et qui je l'espère vous portera chance dans votre carrière.
Votre parcours à travers cette académie militaire est une marche vers l'héritage, une responsabilité qui transcende les frontières du temps.
La bravoure, cette qualité sacrée qui forge le caractère d'un officier, a été le pilier de notre succès dans les montagnes impitoyables du Kaukase. Chacun d'entre vous, en embrassant cet appel, s'engage sur le chemin de la grandeur et du dévouement envers notre patrie. Souvenez-vous que la bravoure ne se mesure pas seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans la manière dont vous incarnez l'esprit de service envers le peuple russlave.
Notre histoire dans le Caucase, où nous avons triomphé contre les tribus menaçantes, est un témoignage de la détermination qui réside dans le cœur de chaque officier. Ces expériences forgent des liens indissolubles entre camarades, et c'est cette fraternité qui renforce notre armée et notre nation.
En tant que gardiens de la patrie, votre devoir est d'incarner le patriotisme dans chaque action, chaque décision. L'intérêt pour le peuple russlave doit être votre boussole, guidant votre parcours avec une empathie profonde pour les vies que vous défendez. Comme les combats dans lesquels j'ai eu l'honneur de participer dans le Kaukase ont renforcé ma conviction envers notre mission sacrée.
Je vous encourage, jeunes officiers, à chercher la grandeur non seulement dans les faits d'armes, mais aussi dans le service désintéressé envers votre nation. Puissiez-vous comprendre les aspirations de notre peuple et œuvrer inlassablement pour sa prospérité. Vous portez sur vos épaules la responsabilité de guider la Russlavie vers un avenir prometteur et de la protéger.
Que votre parcours à travers cette académie soit marqué par la persévérance, la sagesse et le courage. Que le nom que vous portez, celui de votre promotion, devienne un symbole de l'honneur et de la dévotion envers la Russie. Que Dieu vous guide dans cette noble quête et que l'Empire et le peuple russlave prospèrent sous votre protection.
Vive le Tsar, vive la Russlavie !
Bien qu'il ai été lui même élèves entre ses murs il aimait à dire qu'il avait fait ses classes sur le terrain guerrier, d'abord contre les turcoses, puis en 1907 dans la période révolutionnaire de la guerre civile, jusqu'à sa cavalière pacification du Kaukase en 1908, qui lui vaudra d'être nommé Maréchal et anobli.
En 1909 c'est de la même manière qu'il retournera ses armes contre le tsar, renversant la monarchie et proclamant la République, ainsi s'achèvera sa carrière militaire pour l'entraîner vers les méandres de la politique.
C'est ainsi qu'il était présent avec fierté et honneur à cette promotion "Maréchal Romanovsky"
Messieurs, vous êtes les héritiers d'une tradition glorieuse et je me tiens devant vous avec un immense honneur, en cette journée où votre promotion prend vie sous le nom que je porte fièrement et qui je l'espère vous portera chance dans votre carrière.
Votre parcours à travers cette académie militaire est une marche vers l'héritage, une responsabilité qui transcende les frontières du temps.
La bravoure, cette qualité sacrée qui forge le caractère d'un officier, a été le pilier de notre succès dans les montagnes impitoyables du Kaukase. Chacun d'entre vous, en embrassant cet appel, s'engage sur le chemin de la grandeur et du dévouement envers notre patrie. Souvenez-vous que la bravoure ne se mesure pas seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans la manière dont vous incarnez l'esprit de service envers le peuple russlave.
Notre histoire dans le Caucase, où nous avons triomphé contre les tribus menaçantes, est un témoignage de la détermination qui réside dans le cœur de chaque officier. Ces expériences forgent des liens indissolubles entre camarades, et c'est cette fraternité qui renforce notre armée et notre nation.
En tant que gardiens de la patrie, votre devoir est d'incarner le patriotisme dans chaque action, chaque décision. L'intérêt pour le peuple russlave doit être votre boussole, guidant votre parcours avec une empathie profonde pour les vies que vous défendez. Comme les combats dans lesquels j'ai eu l'honneur de participer dans le Kaukase ont renforcé ma conviction envers notre mission sacrée.
Je vous encourage, jeunes officiers, à chercher la grandeur non seulement dans les faits d'armes, mais aussi dans le service désintéressé envers votre nation. Puissiez-vous comprendre les aspirations de notre peuple et œuvrer inlassablement pour sa prospérité. Vous portez sur vos épaules la responsabilité de guider la Russlavie vers un avenir prometteur et de la protéger.
Que votre parcours à travers cette académie soit marqué par la persévérance, la sagesse et le courage. Que le nom que vous portez, celui de votre promotion, devienne un symbole de l'honneur et de la dévotion envers la Russie. Que Dieu vous guide dans cette noble quête et que l'Empire et le peuple russlave prospèrent sous votre protection.
Vive le Tsar, vive la Russlavie !
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