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4e législature : Discours du trône
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Mikhaïl IIAristocrate- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 14/04/2015
4e législature : Discours du trône
Sam 27 Jan 2024 - 22:00
EL/ Je passe les élections qui sont réputées s'être déroulée en laissant un place écrasante au Kadet, afin d'avancer dans le RP. Chaque joueur pouvant jouer 1/4 des députés /EM
Mikhaïl avait convoqué de nouvelles élections. Elles avaient laissés émerger une victoire écrasante des Kadets qui remportait 3/4 des sièges contre 1/4 seulement pour les Junker du PIR.
Au moment de s'assoir sur le trône pour prononcer le discours éponyme ainsi que cela se faisait dans les démocratie parlementaire. Il n'oubliait pas et ne laisserait pas oublier à ceux à qui il s'adresserait qu'il était le maître et régnerait en despote éclairé. A ses côtés se trouvaient l'impératrice Maria-Alexandra, leurs enfants, le Tsarevitch Alexandre et la Grande-Duchesse Viktoria, ainsi que le nouveau ministre de l'intérieur, le Baron Kouznetsov, membre actif des Kadets.
Messieurs les députés,
La Russlavie vit les heures les plus importantes de son Histoire. Face aux pays qui l'envahissent, elle vit l'heure de la reconquête de ses territoires occupés. Face à l'iniquité d'une dictature odieuse ayant plongé notre pays dans la folie meurtrière, l'obscurantisme et l'oppression, elle vit l'heure du progressisme au pouvoir, l'heure de la liberté, l'heure du libre-échange et du progrès scientifique, l'heure du sécularisme.
Messieurs les députés, je vous demande de vous mettre au travail afin de réformer les rapports de l'Eglise et de l'Etat et d'établir les conditions d'un régime de liberté des cultes.
Je vous demande d'établir les conditions d'une véritable démocratie en mettant fin aux lois iniques et rétrogrades qui empêchent le peuple russlave de jouir de ses libertés fondamentales.
Ceux qui, ayant pris la Couronne en otage, ont plongé le pays de le fracas des armes et maintenu le peuple dans l'ignorance comparaîtront devant ma justice. Les ministres de la junte seront juger par votre honorable assemblée érigée en haute cour. Nonobstant, une nation ne peut se construire sur le lit des vengeances particulières ou politiques. C'est pourquoi, à tous, je commande l'oubli. Mon impérial pardon s'applique et s'appliquera aux fonctionnaires et aux militaires ayant agi sur ordre de ce gouvernement de factieux.
La Couronne maintiendra l'organisation fédérale de l'Empire. Nous souhaitons plus que jamais une véritable assemblée élue qui représenterait réellement la diversité des peuples de l'Empire. Vous travaillerez à mieux associer les populations des kraï à la représentation nationale.
Le Russlavie doit épouser la modernité. Elle le fera par le concours de la Couronne et des représentant du peuple.
Vive la Liberté ! Vive le Progrès ! Vive la Russlavie !
Nikolaï Romanovsky- Nombre de messages : 296
Age : 30
Localisation : Muarsibirsk
Date d'inscription : 25/09/2007
Re: 4e législature : Discours du trône
Mar 30 Jan 2024 - 16:55
Nikolaï Alexandrovitch Romanovsky avait été élu député de la circonscription de Murasibirsk avec nombre de ses collègues du PCD, lors de ces dernières élections. Ils représentaient l’un des 75 Kadet, sur 100 députés à la Douma. C’est ainsi qu’il assistait au discours du Trône pour l’ouverture de cette 4ème législature de la Douma de Russlavie.
C’était en tenue d’apparat de Maréchal de l’Empire, tenue qu’il n’avait plus porté depuis de nombreuses années, qu’il avait décidé de se rendre à la cérémonie.
Ce geste était hautement symbolique, puisqu’il montrait ainsi qu’il avait décidé de respecter l’institution monarchique, après avoir été durant des années un républicain militant.
Républicain, il le restait, mais jugeait que la Russlavie, après deux expériences ratées n’était pas encore prête pour ce régime.
Il réintégrait donc le « giron » de la monarchie, en renouant avec son passé et ses attributs qui étaient ceux de Maréchal d’Empire, mais également de Duc d’Akanov.
Le discours du trône, n’avait pas passionné l’ancien « républicain », il n’y avait décelé pour l’essentiel que des petits pas et malgré les paroles, aucune volonté réelle de mettre en place ce qui était énoncé.
Parler de pardon pour le passé, pour les exactions, permettait de ne pas se mettre à dos l’administration qui avait su tant de fois composer avec le changement, mais n’enlevait en rien les crimes abominables qui avaient été commis et ceux pour lesquels certains devaient être jugé.
S’il saluait toutefois la volonté d’édicter un cadre pour l’exercice libre de la religion, ainsi que le rétablissement de la démocratie. Il ne se faisait guère de doute sur le dernier point, le Tsar avait réinstitué les lois fondamentales de 1916 c’est un fait, mais il s’était bien gardé de remettre en vigueur la version révisée de 1917 qui augmentait considérablement la démocratie en Russlavie.
Les lois fondamentales avaient ainsi rétabli le droit de véto total et illimité du Tsar, cassant ainsi toute tentative de démocratisation du régime, la douma étant condamnée à jouer le rôle d’une chambre d’enregistrement des volontés de Tsar, sous peine de voir son travail jeté aux oubliettes via l’utilisation du véto…
Mais qu’importe, Nikolaï Alexandrovitch Romanovsky, avait pour ambition le meilleur pour son pays et sa population, il s’engagerait donc corps et âme dans la bataille au sein des travées du parlement russlave.
C’était en tenue d’apparat de Maréchal de l’Empire, tenue qu’il n’avait plus porté depuis de nombreuses années, qu’il avait décidé de se rendre à la cérémonie.
Ce geste était hautement symbolique, puisqu’il montrait ainsi qu’il avait décidé de respecter l’institution monarchique, après avoir été durant des années un républicain militant.
Républicain, il le restait, mais jugeait que la Russlavie, après deux expériences ratées n’était pas encore prête pour ce régime.
Il réintégrait donc le « giron » de la monarchie, en renouant avec son passé et ses attributs qui étaient ceux de Maréchal d’Empire, mais également de Duc d’Akanov.
Le discours du trône, n’avait pas passionné l’ancien « républicain », il n’y avait décelé pour l’essentiel que des petits pas et malgré les paroles, aucune volonté réelle de mettre en place ce qui était énoncé.
Parler de pardon pour le passé, pour les exactions, permettait de ne pas se mettre à dos l’administration qui avait su tant de fois composer avec le changement, mais n’enlevait en rien les crimes abominables qui avaient été commis et ceux pour lesquels certains devaient être jugé.
S’il saluait toutefois la volonté d’édicter un cadre pour l’exercice libre de la religion, ainsi que le rétablissement de la démocratie. Il ne se faisait guère de doute sur le dernier point, le Tsar avait réinstitué les lois fondamentales de 1916 c’est un fait, mais il s’était bien gardé de remettre en vigueur la version révisée de 1917 qui augmentait considérablement la démocratie en Russlavie.
Les lois fondamentales avaient ainsi rétabli le droit de véto total et illimité du Tsar, cassant ainsi toute tentative de démocratisation du régime, la douma étant condamnée à jouer le rôle d’une chambre d’enregistrement des volontés de Tsar, sous peine de voir son travail jeté aux oubliettes via l’utilisation du véto…
Mais qu’importe, Nikolaï Alexandrovitch Romanovsky, avait pour ambition le meilleur pour son pays et sa population, il s’engagerait donc corps et âme dans la bataille au sein des travées du parlement russlave.
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