Somorkonde, ville d'Empire

Somorkonde est traversé par le fleuve Amour. Fortes crues au printemps. Le fleuve coule d'est en ouest.

Les trois points de repère de la ville sont:
La Citadelle Rouge (XVIIème siècle), construite avec des pierres ocres et surplombant la ville sur son rocher.
La Mosquée Céleste (XVIIIème siècle), située en vieille ville et décorée de plaques de marbre bleu.
La Cathédrale de la Sainte Trinité (1888), se trouvant au centre de la ville neuve.

La ville est partagée en deux parties, séparée par le fleuve. Au nord, la vieille ville (ou "quartier autochtone"). Au sud, la ville neuve (ou "quartier russlave/occidental").

Alors que la ville neuve est en bon état (bâtiments et fortifications modernes, grandes avenues, éclairage nocturne, etc) la vieille ville constitue un véritable labyrinthe: petites ruelles, voies sans issues, pavement incomplet, remparts ruinés du XVIIIème siècle.

Le seigneur de Somorkonde, Kubilaï Khan, réside dans le quartier neuf, "sous protection" de la garnison russlave. Un gouvernement militaire exerce l'autorité.

Etouffée par les murailles antiques, la ville expulse de ses tripes deux principaux faubourgs, le faubourg nord (extrêmement pauvre) et le faubourg ouest (dit "quartier hébraïte").

Pour protéger la face nord de la ville (et pour piéger d'éventuelles rébellions dans la cité), un petit fort a été construit sur une proche colline du nord-ouest.

Une grande gare de marchandise est installée extra-muros, sur la rive gauche de l'Amour. La voie est doublée. C'est le terminus de la ligne transkaukasienne.

Population autochtone: 28 374 foyers
Garnison: 8 000 hommes
Ressortissants russlaves: 3 751 âmes