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- Feodor Pojarski
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Date d'inscription : 06/09/2008
Plaidoyer pour un Nouvel Impérialisme
Dim 31 Oct 2010 - 21:49
LE VIGILANT
Ces derniers jours s'est tenu le Congrès Inter-Universitaire de toutes les Russlavies, auquel participaient la Faculté de Panslavologie de l’Université de Gornograd, la Faculté de Sciences de la Domination Eco-politique de l’Université St-Wolodymir, l’Ecole Militaire Nationale et l’Institut d’Etudes Géo-Impérialistes de Novgorod.
La rencontre des plus grandes sommités du pays a débouché sur un Appel collectif à la Nation, signé par les plis éminents intellectuels russlaves, dont nous offrons à nos lecteurs un bref aperçu:
Introduction :
C’est un fait universellement établi, une vérité nationale, que la Russlavie est le centre du Micromonde, la première des nations, la fille aînée de Khrestos, détentrice de l’Imperium morain et du Sacerdotum cathodoxe.
Ceux qui murmurent le contraire sont des agents à la solde de la barbarie étrangère ; ils agissent derrière des portes fermées, et complotent la perte de notre nation immortelle.
Sa position de reine des Nations, la Russlavie ne peut s’y dérober, pas plus qu’elle ne peut échapper aux lourds devoirs qui accompagnent sa prééminence sur le Micromonde.
La Russlavie, en tant qu’héritière de Bytanze et des anciens Morains, a une responsabilité morale immense devant le Micromonde et les générations futures.
Ceci est un appel, un cri du cœur, de la communauté universitaire à nos dirigeants. Messieurs, il est temps d’agir ! Il n’est un secret pour personne que la Russlavie, de par sa situation géostratégique particulière et des spécificités uniques du peuple russlave (voir M. I. Pankratov, Continuité et réminiscence dans l’âme russlave : Essai sur les invariants du peuple russlave, Ed. Pankratov, Gornograd, 1894) est menacée depuis des siècles et des siècles, par des voisins jaloux, envieux et anti-slaves (voir G. K. Iakovlev, L’étranglement de la Russlavie ou le conflit permanent, de St-Wolodymir à nos jours, R.T.H, Kazan, 1907).
Il est urgent de renouer avec une politique impérialiste et panslave, pour le plus grand bonheur de l'Humanité toute entière.
A l’Ouest :
La Russlavie ne pourra pas vivre en paix tant que subsistera au Couchant la cruelle nation edoranaise, qui depuis trois siècles se dresse devant les légitimes aspirations russlaves. Il faut détruire Edoran en tant qu’empire multinational. Ceci passe par :
- l’intégration la Hongarie, la Moldavia et la Tchékoslovénie, régions historiquement slaves, à la sphère de domination russlave en tant qu’entités vassales, pourvues d’un certain degré d’autonomie mais totalement unies à la Russlavie dans les matières économiques et diplomatiques.
- la dissolution du reste de l’Empire Edoranais, au profit d’une multiplicité de petits états indépendants (Palonie, Eslagne, etc…) incapables de faire contrepoids à la Russlavie.
- l’organisation de la dépendance économique de ces petits états, via des traités d’union douanière, et l’obtention du bail de ports sur leurs côtes occidentales, afin de disposer d’un accès à l’Océan occidental.
Au Sud :
La Turcosie est un obstacle à la paix des Nations : en plus d’opprimer ses populations slaves et cathodoxes, elle fait peser une menace inacceptable sur notre commerce en Mer Intérieure. Une guerre au sud devra avoir pour buts :
- la reconquête de l’île d’Erfuz-Alexeievski, perdue en 1908.
- l’annexion les îles d’Eraifuz et de Bursa, prélude à la pacification de la Mer Intérieure.
- Chasser les Turcoses de leurs possessions orientales (Kayseri, Turkhmanistan, etc…) et en faire des états indépendants. Y installer des comptoirs commerciaux.
- Obtenir de Constanbul le droit d’ingérence dans le domaine de la protection des minorités slaves et cathodoxes de l’Empire turcose.
Au Sud-est :
La Russlavie a le devoir moral de soustraire les peuples indigènes à leur misère, via la colonisation qui apportera aux peuples barbares le flambeau de la civilisation slave. Dans un premier temps, il s’agit de :
- Coloniser progressivement les côtes du Sud-est par l’installation de comptoirs analogues à Port-Franklin.
- Construire un chemin de fer Murasibirsk-Ajita, prélude à la vassalisation progressive du Mnibet et des royaumes voisins.
Au Nord :
Le Noordzeeland, jadis allié fidèle, se montre de plus en plus menaçant. L’hostilité de nos anciens amis compromet la sécurité du commerce dans les Mers de Glace. Il nous faut impérativement :
- Prendre le contrôle des îles situées entre le Noordzeeland et le Continent.
- Annexer le Witland.
- Obtenir la destruction totale de la flotte noordzeelandaise.
A l’Est :
Le Jaton est une menace grandissante, qui doit être prise au sérieux. Depuis la guerre de 1895, les gouvernements successifs ont largement négligé cet ennemi redoutable. On voit maintenant à quel point cette attitude était erronée. Les Jatonnais ont la ferme intention de se créer un empire colonial sur le continent, et la prise du Kaukaze en est le premier signe avant-coureur. Faudra-t-il attendre que Svetivostok et Tomsk gémissent aussi sous la cravache nittonne pour qu’enfin notre gouvernement se réveille ? Nous recommandons une guerre rapide à l’Est, afin de libérer le Kaukaze et refouler les Aziates à la mer.
Hors de nos voisinages immédiats:
Khrestos, lorsqu'il fit le Micromonde, ne fixa aucune limite géographique au Règne Russlave, dont l'influence doit s'exercer aussi loin qu'il est possible de le faire. La politique étrangère de notre Empire doit donc, au-delà de nos ennemis et voisins les plus proches, s'élargir à toutes les micronations existantes, qui présentent un intérêt possible. Partout, nos agents doivent développer l'emprise économique de nos puissants conglomérats, par le biais de concessions et d'acquisitions de secteurs entiers des économies locales. Il s'agit aussi de soutenir partout les forces monarchistes et anti-démocratiques, afin de gagner des gouvernements qui soient à notre solde.
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