Arrivée valdiske

Les modérés n'avaient guère apprécié les manières de faire de la révolutionnaire Karamazov. Le violëtisme était une idéologie pacifiste, qui prônait la Révolution par la paix, mais la Suprême Vojdka en avait décidé autrement et pensait bon de combattre pour libérer les prolétaires de l'oppression.

Parti dans la journée de sa datcha de Valdrak - oblast contrôlé par les MVistes, alliés des modérés -,  Dimitri Litovski, le leader du mouvement, souhaitait rencontrer le maréchal Romanovsky. Ce dernier avait institué une république dans la capitale russlave, Murasibirsk. Bien que Kadet, il permettait une victoire par la paix et les urnes des merksistes. L'ancien Président passa la frontière facilement, puisqu'elle était devenue une vaste zone déserte à cause des mouvement militaires valdisks près de celle-ci. Les douaniers ne posèrent pas de questions grâce à quelques roubles valdisks distribués généreusement.
La PPV avait dû leur poser des questions, puisque le départ d'un homme d'état ne passe pas inaperçu. Litovski souria à l'idée de la manière dont Koloskopy - le directeur de la PPV, spécialiste du retournement de veste, qu'il n'appréciait qu'à moitié- allait réagir au manque de compétence de ses agents.

Litovski dorma dans un village que les sibériens qualifiraient de villes puis se remit en route pour Murasibirsk le lendemain, en ayant bien pris soin de changer de voiture et de vêtements. Il se présentait comme un ressortissant russlave du Kaukaze qui se rendait dans la capitale pour régler une affaire. Son russlave était parfait, même peu être un peu trop pour un homme qui vivait depuis plusieurs années dans le Kaukaze, mais les habitants ni virent que du feu. Ils devaient voir un homme de la ville tout les dix ans, dans ce genre d'endroit.

L'ancien président arriva le lendemain dans la soirée dans la capitale et décida de prendre une chambre d'hôtel . Il fit apporter une missive au maréchal, qu'il espérait rencontrer le lendemain.

Maréchal Romanovsky,

Le mouvement modéré, représenté par moi-même, Dimitri Litovski, souhaiterait vous soutenir dans votre lutte pour une république russlave. Pourrions-nous nous rencontrer à votre quartier général pour discuter d'une éventuelle alliance?

Recevez mes sincères salutations,
Litovski.

Lorsque l'on fit porter au Maréchal Romanovsky la missive du Valdiske, celui-ci fut tout d'abord surpris. La république populaire soutenait les rebelles des provinces orientales et envoyait un représentant auprès des républicain de Murasibirsk... Étrange façon de procéder s'il en était. Puis lisant la suite du message il se rendit compte qu'en fait, cet homme, n'était que le chef d'une fraction au sein du parti majoritaire.

Toutefois, ce qui était écrit, ne le laissant pas indifférant, il fit envoyer un aide de camps pour chercher Litovski. Une fois celui-ci embarqué par une voiture "officielle" il fut emmené au Palais de Terems et introduit auprès du Maréchal Romanovsky.

- Monsieur Litovski, enchanté de faire votre connaissance. Dit-il en lui serrant la main.

Vous comprendrez, Monsieur, que pour moi votre présence ici est une énigme, car il est notoire, que votre nation soutien les rebelles de nos provinces orientales, alors vous voyez, il est un peu difficile, pour nous russlaves, de savoir quelles sont vos intentions. Cependant j'en suis honoré.