- Maison de Livadia
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Courrier à Fedor V.Pojarski.
Mar 11 Mar 2014 - 13:27
Livadia, le 11 mars 1914.
Nikolaï Osterman-Ivanovitch, comte de LivadiaSon Altesse le Prince Feodor Pojarski.
Altesse,
Je m'adresse à vous en vous reconnaissant comme chef des loyalistes Russlaves, désireux de remettre notre malheureux Tzar sur le trône de ses pères.
Au milieu des malheurs qui frappe notre sainte patrie, j'ai le malheur de vous annoncer que la quasi-totalité du Gubernya d'Orient est tombé entre les mains des analphabètes valdisko-merksistes. Alors que la sédition de ma province était engagé, j'ai réussi à maintenir dans le giron impérial la ville si chère au grand Nikolas Ier.
En ces temps de crise, je n'ai pas manqué à mes devoirs de protecteur naturel de Livadia. Ayant tout les devoirs, je me suis également arrogé tous les droits que ma fonction nécessitait. J'entends être confirmé dans ce rôle et dans ma souveraineté sur Livadia.
J'ose solliciter du secours, des hommes et des armes. Nommez-moi général des forces russlaves du Gubernya d'Orient, et je rendrais aux tsars ses campagnes, et ses villes orientales.
Et que vive la Sainte-Russlavie !N. Osterman-Ivanovitch, comte de Livadia.
- Feodor Pojarski
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Re: Courrier à Fedor V.Pojarski.
Mar 11 Mar 2014 - 16:15
Pojarski exulta à la lecture de ce courrier tombé du ciel (ou plutôt, d'Orient). Il y avait donc encore des partisans de l'Autocratie en Orient ! Jusque là, Pojarski s'était résigné à abandonner l'Orient à brève échéance et à consacrer ses efforts offensifs vers la Murasovie et la Sibérie, mais la présence d'une poche de résistance en Orient, que l'on pouvait ravitailler par mer, changeait tout !
La réponse fut convoyée par poste jusqu'à Somorkonde, Kaukaze. De là, un Cosaque fidèle et expérimenté se chargea de l'acheminer au galop jusqu'à Livadia, profitant du fait que les Rouges ne contrôlaient que très imparfaitement le territoire qu'ils revendiquaient...
Fedor Vassilievitch Pojarski
Palais Zouvorov
Gornograd
A
Son Excellence Nikolaï Osterman-Ivanovitch
Comte de Livadia,
Excellence,
Votre missive m'a réchauffé le cœur. Alors que tout l'Orient semblait tombé aux mains de la crapule, la résistance de Livadia prouve que l'Autocratie n'est pas morte et que tous les ressortissants de la gubernya d'Orient n'ont pas renoncé à lutter pour La défendre.
Les patriotes à travers tout le pays ne manqueront pas de s'en réjouir.
Comme vous le savez, le maintien d'une zone de résistance à Livadia est également cruciale d'un point de vue stratégique, et m'incite à revoir les opérations militaires envisagées.
Vous devrez probablement subir l'assaut des hordes révolutionnaires dans les prochaines semaines. Sachez, et faites savoir, que tout est mis en oeuvre pour vous secourir.
Par ailleurs, je vous prie de trouver ci-joint votre brevet de général des Armées impériales (avec équivalence de Conseiller d'Etat actuel dans la Table des Rangs civils) et votre nomination au poste de commandant-en-chef des forces russlaves en Orient.
Dans l'attente de nous retrouver sur le champ de bataille ou dans les ruines de Svetivostok,
J'ai l'honneur, Excellence, d'être votre serviteur,
(signé) Fedor Vassilievitch Pojarski
Général-en-chef faisant fonction de la Stavka
Les documents officiels qui accompagnaient la missive avaient été imprimés sur du papier réquisitionné dans les rédactions locales, tout le papier officiel de la Stavka étant demeuré à Murasibirsk, aux mains des Républicains. De manière analogue, le cachet qui les frappait n'était pas celui de la Stavka ni du Ministère de la Guerre, également aux mains des Républicains, mais celui de l'Amirauté, équivalent le plus proche qu'on eut pu trouver. Le brevet de général et l'ordre de nomination étaient signés par Pojarski en tant que chef ff. de la Stavka, par Karpov en qualité de "trésorier-phynancier des Armées impériales", et par l'amiral Tegetov en tant que commandant de la flotte.
Ces documents douteux illustraient bien l'incertitude dans laquelle se trouvaient les partisans du Tzar. Comme dans toute guerre civile, c'était l'issue des armes qui déciderait s'ils étaient des patriotes loyaux ou des rebelles...
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