Empire de Sainte Russlavie
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Mikhaïl II
Mikhaïl II
Aristocrate
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Feu aux poudres  Empty Feu aux poudres

Ven 5 Juil 2019 - 17:22


5 Juillet 1919, 8h45m

Le tsar Mikhaïl II et son épouse, la tsarine Maria-Alexandra, montent dans l’automobile impériale, accompagnés d’un aide de camp et d’un chauffeur. Le cortège se dirige vers une réception officielle honorant les vétérans des Forces Blanches déployées en 1915 pour réunifier le pays sous l’autorité impériale.

8h50m

La voiture quitte le palais, flanquée d’une escorte de quelques cavaliers du 6ème Bataillon de Lanciers Petits-Russlaves. Les citoyens de Murasibirsk, particulièrement favorables au régime dans les quartiers alentour, s’amoncèlent progressivement le long du trajet pour saluer le souverain.

9h22m

La foule se fait plus dense, les gendarmes forment une barrière pour contenir les badauds enthousiastes sous la chaleur humide de l’été déjà présente ce matin. Quelques " Hourra ! " et " Vive le tsar ! " sont lancés en direction du monarque.

9h35m

L’automobile, désormais proche de l’hippodrome où est prévu la cérémonie, ralentit : la voiture du Président du Conseil, Evgueni Korpanov, les a rejoints. Un homme tente de s’approcher plusieurs fois du politicien PTR, mais les mouvements des quidams l’en empêchent.

9h38m16s

Frustré, l’individu se replie en direction du couple impérial vers lequel il parvient à se faufiler. Il brandit un pistolet dont il fait feu à deux reprises : le tsar est touché à la tempe et s’affaisse immédiatement, la tsarine à l’épaule et pousse un cri de détresse.

9h38m57s

L’automobile se précipite sur un trottoir pour fuir la scène. Les chevaux des lanciers s’emballent et un mouvement de foule entraine une panique générale. L’homme tente de s'échapper mais est appréhendé in extremis par deux sous-officiers gendarmes : il s’agit du député travailliste radical Valentin Morozov.

9h39m24s

Le cortège impérial file à toute allure en direction de l’Hôpital Militaire. La nouvelle fait rapidement le tour de la capitale.

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Andrei Vedenin
Andrei Vedenin
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Feu aux poudres  Empty Re: Feu aux poudres

Mer 10 Juil 2019 - 0:39
Andrei sirotait un café bien serré lorsqu’une agitation inhabituelle à l’arrêt du tramway proche le sortit de ses pensées. Une jeune femme sanglotait bruyamment dans les bras d’un policier. Notre homme s’approcha machinalement, imitant quelques curieux, pour tenter de saisir des bribes de la discussion affectée. Sans doute un problème de ménage, pensa-t-il.

Il devint pourtant rapidement clair que le sujet était bien plus grave : quelqu’un avait tiré sur le tsar, et cette dame en avait été témoin.


Vedenin : " Mais où l’a-t-on emmené ? "

Témoin : "  A l’Hôpital Militaire ! Par Khrestos, quel malheur ! "

L’ancien député kareniste ressentit comme une lourde chape de plomb recouvrant son esprit. Sans être particulièrement attaché à la monarchie, il réalisa les conséquences possibles d’un tel acte. Certains responsables politiques, d’un côté comme de l’autre de l’échiquier, tireront profit de l’événement pour faire avancer sans attendre leurs pions au détriment du pays.

Que faire... Et s’il y avait encore moyen de sauver le tsar ? La pensée semblait presque absurde, mais une intuition poussa l’homme de science à se diriger là où Mikhaïl II bataillait pour sa survie. Un wagon emmena Andrei non loin du lieu du crime, où il dût se faufiler tel un scélérat entre les patrouilles militaires de plus en plus nombreuses, remonter quelques ruelles bloquées, pour finalement atteindre, essoufflé, les grilles de l’édifice.


Gendarme : " Halte, monsieur ! Déguerpissez du périmètre sur-le-champ avant que je ne vous mette aux arrêts ! "

Vedenin : " Pardonnez cette irruption, mais comment est l’état de santé de Sa Majesté ? Je suis docteur... "
Mikhaïl II
Mikhaïl II
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Feu aux poudres  Empty Re: Feu aux poudres

Sam 13 Juil 2019 - 1:34
L’un des gendarmes sembla reconnaître l’intru et lui empoigna fermement les bras.

Gendarme : " Mais pardi, c’est le kareniste Vedenin ! Sans doute là pour achever le tsar, n’est-ce pas ? Allez hop, au trou ! "

Le groupe d’agents lièrent les mains d’Andrei et le poussèrent dans un fourgon. Mais avant qu’ils n’aient pu en refermer les portes, une voix retentie de l’autre côté des grilles de l’hôpital.

Voix : " Attendez ! Vous avez bien dit Vedenin ? "

Il s’agissait d’un officier des Lanciers Petits-Russlaves. Ses gants blancs de cavalier étaient tachés du sang de Mikhaïl II : le soldat était descendu de son cheval pour se précipiter vers le souverain affaissé sur le parterre de l’automobile, aux côtés de la tsarine sanglotante, et lui administrer les premiers soins.

Lancier : " Faîtes le descendre immédiatement ! "

Gendarme : " Mais nos ordres sont... "

Lancier : " Au diable vos ordres ! En cet instant, c’est moi qui les donne. Exécution ! "

Les bleus sortirent la kadet de leur camionnette non sans une réticence affichée. Ils lui ôtèrent rapidement ses entraves tandis que le garde ouvrait un portillon.

Lancier : " Venez, venez, monsieur, ne perdez pas de temps. "

Il referma l’entrée derrière Andrei et avança d’un pas rapide vers l’édifice, ses bottes cliquetant sur le pavé.

Lancier : " Écoutez... " prononça-t-il en baissant la voix " J’espère pour vous que vous avez opéré quelques primates par le passé ou en tout cas quelque chose d’à peu près similaire. Si vous êtes aussi bon au sein de votre ordre que me le disent les vétérinaires du régiment... vous nous serez utile aujourd’hui. Car soyons clairs : les médecins au chevet de Sa Majesté sont dans une impasse ! Nul ne parvient à extraire la balle de la tempe droite sans générer de copieux épanchements de sang. Sa Majesté en a perdu des litres. "

L’officier, à force d’invectives et de menaces, parvint, flanqué de son invité, à se faire un passage jusqu’à l’intérieur de l’hôpital en effervescence et gardé comme une forteresse.
Andrei Vedenin
Andrei Vedenin
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Feu aux poudres  Empty Re: Feu aux poudres

Mar 16 Juil 2019 - 0:32
Voilà qu’Andrei était sauvé d’un séjour derrière les barreaux par un militaire, et pas n’importe lequel : un membre de la garde d’apparat du tsar. Lui, le billettiste caustique, kadet convaincu, que l’on ne pouvait accuser de collusion avec les Samsonov, se voyait désormais confié la responsabilité d’aider au rétablissement du tsar. La situation pourrait presque paraître comique dans ce moment de grave péril pour le pays : un vétérinaire au chevet du tsar. Ce dernier aurait sans doute souri s’il le pouvait. Les années d’application concrète de sa science en Oudmourtie avaient cependant permis à Andrei de réaliser des opérations délicates d'os temporaux, conséquences d’accidents de chasse.

Vedenin fut fouillé plusieurs fois avant d’être escorté dans la chambre du tsar. La pénombre régnait derrière les rideaux tirés et des médecins de l’Université Impériale se tenaient au chevet d’un Mikhaïl II pâle et en sueurs, au seuil du trépas, la tête entourée d’une large compresse, marmonnant çà et là quelques propos incohérents. La tsarine Maria-Alexandra, sous morphine dans la salle voisine, récupérant de sa blessure, avait demandé la venue de popes cathodoxes-orthodiques pour accorder l’extrême onction à son époux.


Andrei : " Messieurs, je vais devoir examiner la plaie. "

Les chirurgiens protestèrent la présence d’Andrei, qu’ils considérèrent comme une insulte à leur profession. L’officier petit-russlave s’interposa en se portant garant de la probité du nouvel arrivant.

Andrei : " L’infection est plus avancée que vous le suggérez. " dit-il en observant la blessure " Que chacun se savonne fortement les mains et que l’on nous apporte des tenues de coton propres et des instruments stérilisés. Il nous faut opérer immédiatement ; je vous assisterai dans l’extraction des débris. "

Les infirmières s’exécutèrent et la condition du tsar entra dans un moment décisif. A l’étage où se tint l’opération, les proches et alliés de Mikhaïl II retinrent leur souffle.
Le Secrétaire
Le Secrétaire
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https://sainterusslavie.1fr1.net

Feu aux poudres  Empty Re: Feu aux poudres

Sam 17 Aoû 2019 - 0:13
Il parût très vite que le coup d’état n’avait pas reçu l’aval, de près ou de loin, du monarque. Ce dernier n’avait d’abord pas été jusqu’ici en état de prendre les rênes d’une telle intrigue ; en outre, on le savait attaché aux réformes constitutionnelles libérales engagées depuis la proclamation de son règne. C’était en tout cas sa position avant qu’un travailliste ne tente de l’éliminer, homme dont l’existence du parti et sa radicalisation n’aurait jamais été permises sous le règne des souverains précédents. Si Mikhaïl II parvenait in fine à survivre à l’attaque, la sagesse de la démocratisation du pays lui donnerait matière à réfléchir.

Quoi qu’il en soit, les mitrailleuses lourdes pointées sur l’Hôpital Militaire témoignaient de la précarité de la situation pour la Maison Impériale et devait la décourager de toute réaction au coup d’état. A quelques kilomètres de là, le Grand-Duc Wolodymir Konstantinovitch, qui aurait pu en principe espérer tirer profit de la situation, se retrouva prisonnier de sa propre résidence secondaire avec l’impossibilité de communiquer avec l’extérieur.

La Junte avait choisi de tenter de convaincre le souverain actuel, qu’elle estimait au fond mal conseillé, mais se réservait le droit de changer de Samsonov jusqu’à en trouver un de favorable, même en rappelant l’alité et mourant Nicolas Ier sur le trône s’il le fallait.

Cette éventualité ne survint cependant jamais. Car au lendemain de la prise de pouvoir des conjurés, le colonel Vassili Stroganoff se déplaça au chevet du tsar pour lui demander la signature de l’Oukaze officialisant le renversement du gouvernement travailliste. Les heures passèrent et les journalistes enjoints à se rendre sur place s’exaspérèrent presque avant que le boyard cosaque ne sorte enfin de l’édifice, brandissant le document portant le gribouillis du monarque avec une fierté impérieuse.

Alea jacta est. La Russlavie venait d’effectuer un grand saut dans l’inconnu.
Feodor Pojarski
Feodor Pojarski
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Feu aux poudres  Empty Re: Feu aux poudres

Sam 17 Aoû 2019 - 19:29
L'agitation enflait dans les cercles politiques des deux Capitales. La nouvelle du coup d'Etat militaire, l'anarchie dans les rues, l'absence de nouvelles sur la santé du Souverain suscitaient toutes les conjectures, toutes les hypothèses. Des caciques du Parti Impérial, des hauts fonctionnaires en retraite, des industriels, des marchands, des généraux honoraires revenaient de leur exil campagnard, réinvestissaient leurs appartements murasovites ou gornogradiens, pris d'une fièvre de complot. Des députés kadets s'agitaient, se rencontraient, des étudiants apostrophaient leurs professeurs, et sur toutes les lèvres, les même interrogations: Qu'allait faire Stroganov ? Qui était derrière cette conjuration militaire ? Etait-ce un coup monté, un complot savamment orchestré ? Le Tsar allait-t-il vivre ? Etait-t-il même encore vivant ? Etait-t-il conscient ? Qui allait s'emparer de la Régence ? L'impératrice ? Le grand-duc Wolodymir, dont on connaissait les ambitions et la vie de débauche ?

Sur l'attentat aussi les rumeurs les plus folles circulaient. L'assassin avait-t-il agi seul ? Ou comptait-il des complices ? Dans quelles sphères, dans quels milieux, au sein de quelles ambassades étrangères ? Les popes eux-mêmes, dans leurs sermons, à travers toutes les églises de la Svitaïa Rousslav', donnaient corps aux plus folles prédictions, aux prophéties les plus terrifiantes.

L'inquiétude, l'affolement croissaient, enflaient, menaçaient de se transformer en désordre.
Andrei Vedenin
Andrei Vedenin
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Dim 18 Aoû 2019 - 16:25
Andrei acheva son petit-déjeuner de quelques gestes rapides, enfila sa blouse, et enjamba les escaliers menant à l’aile de l’hôpital où le tsar se faisait soigner. Le rituel était chaque jour le même depuis son arrivée au chevet du blessé ; astreint à s’installer provisoirement dans un modeste appartement de domestique situé sous les combles de l’édifice, sauver Mikhaïl II était devenue sa seule priorité. Au diable les échauffourées de milices paramilitaires que l’on avait entendu des jours durant à quelques rues de là ! Au diable la Junte et ses redoutes de fortune encerclant désormais l’hôpital ! Et au diable La Gazette fermée par la censure !  Sans trop savoir pourquoi, le vétérinaire restait obnubilé par son patient, lui, le laïcard irrévérencieux, le rebouteur des bêtes, ne pouvait accepter l’idée même d’échouer sur le " patient Samsonov ". Peut-être y avait-il là l’orgueil d’un homme souhaitant clouer le bec à ses confrères, véritables médecins, qui avaient pris son arrivée pour une plaisanterie de très mauvais goût et honnissaient ses méthodes peu conventionnelles ?

Le kadet arriva légèrement essoufflé devant la chambre gardée par deux armoires à glace de la Junte. Ils le jaugèrent d’une mine inamicale puis le laissèrent entrer. La tsarine, son jeune pope, le personnel soignant et un officier supérieur qu’Andrei voyait pour la première fois étaient déjà présents. Le militaire ne se leva même pas pour saluer l’homme de science.


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Lionidze : " Docteur Vedenin ? Colonel Frederik Lionidze, enchanté. "

Ce nom lui sembla vaguement familier… N’était-ce pas le baron Lionidze, bras droit de Stroganov ? Autrement dit, le nouveau chef de la sûreté générale ?

Lionidze : " Vous allez nous sortir Sa Majesté de ce pétrin, Vedenin. "

L’intonation sonna telle une injonction.

Vedenin : " Vous tombez à pic, colonel. C’est le jour de vérité. "

Il s’approcha du malade et, épaulé d’infirmières rodées, débuta le changement de la mèche entourant la plaie en rémission, geste désormais quotidien.
Les yeux du tsar s’ouvrirent alors. Rien d’inhabituel à cela, le blessé s’extrayant parfois de son coma pour quelques minutes. Ces derniers jours, les crises de délire avaient toutefois été remplacées par un regard perdu dans un horizon inexistant et une expression apaisée.


Mikhaïl II : " Khrestos... "

Andrei s’arrêta aussitôt. La voix était certaine bien qu’encore fatiguée. Les occupants de la pièce se rapprochèrent du lit.

Mikhaïl II : " Khrestos m’a montré la voie. "

Le pope se signa maladroitement puis récita une prière remerciant Saint Wolodymir pour son intercession. La tsarine s’agenouilla et prit la main du tsar dans la sienne, les yeux gonflés de larmes.

Vedenin : " Votre Majesté, combien ais-je de doigts ? "

Mikhaïl II : " Cinq. "

Les témoins poussèrent une grande clameur de soulagement.

Mikhaïl II : " Cinq... et bientôt quatre si vous n’ôtez pas de suite votre main de mon visage ! "

Maria-Alexandra, malgré l’encombrement de son attelle, s’étendit à moitié sur le tsar en remerciant tous les Saints du calendrier slave. Le colonel Lionidze écrasa un mouchoir blanc sur son front reluisant, comme libéré d’un immense fardeau, et entama immédiatement la rédaction d’une missive urgente à l’intention de la Junte. La nouvelle du rétablissement du tsar ne tardera pas à résonner jusque dans les chaumières moujikes.
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