- Prince Zabrücksi
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 22/03/2012
Entrevue avec SMI le tsar
Dim 10 Juin 2012 - 16:04
Erwin Schlesien:
C'est avec une certaine appréhension qu'Erwin se rendit au Palais de Murasibirsk. L'humble roturier Schlesien se demandait si il allait rencontrer le baron Sternerg ou le tsar lui-même. C'était dans tous les cas un honneur exceptionnel.
Républicain de cœur, le nationalizte était revenue au monarchisme par devoir. Il avait souhaité sans arrière pensée l'accession du Prince Zabrucksi au trône impérial du Zollernreich.
Tout à ses pensées, Schlesien manqua de percuter un majordome en faction.
- Excusez moi, mon brave. Je suis le sieur Schlesien, je suis attendu. Annoncez mon arrivée, je vous prie.
C'est avec une certaine appréhension qu'Erwin se rendit au Palais de Murasibirsk. L'humble roturier Schlesien se demandait si il allait rencontrer le baron Sternerg ou le tsar lui-même. C'était dans tous les cas un honneur exceptionnel.
Républicain de cœur, le nationalizte était revenue au monarchisme par devoir. Il avait souhaité sans arrière pensée l'accession du Prince Zabrucksi au trône impérial du Zollernreich.
Tout à ses pensées, Schlesien manqua de percuter un majordome en faction.
- Excusez moi, mon brave. Je suis le sieur Schlesien, je suis attendu. Annoncez mon arrivée, je vous prie.
- Konstantin Ier
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 22/03/2011
Re: Entrevue avec SMI le tsar
Dim 10 Juin 2012 - 17:08
Le Palais des Terems était une ville dans la ville, un patchwork de constructions de style différent, chaque Tsar ayant tenu à ajouter, qui une nouvelle aile, qui une cathédrale. On fit passer le visiteur par d'interminables couloirs au classicisme inhumain, vastes halls tout entiers consacrés à la glorification de la dynastie Samsonov, puis par des cours intérieures et sombres qui avaient gardé quelque chose de la vieille Murasovie bytanzine. Enfin, un chambellan de cour fit entrer Schlesien dans une pièce de proportions modestes comparées au reste du Palais.
Deux hommes, installés sur d'inconfortables chaises du XVIIIe, se levèrent à l'entrée de Schlesien; ils se présentèrent comme étant le baron Sternberg, Protonotaire Impérial, et le prince Andronikov, Aide-de-camp du Tsar. Andronikov était un parfait militaire de salon, l'uniforme et la moustache trop impeccablement lustrés pour avoir vu un jour un champ de bataille. Quant à Sternberg, c'était un petit homme rond à l'allure passe-partout, en qui il n'y avait plus grande trace de ses lointaines origines zollernoises... Comme Schlesien le savait sûrement, il s'agissait là des deux hommes les plus proches du Souverain...
Sternberg prit la parole:
- Sa Majesté ne devrait pas tarder. Il tient à vous rencontrer en personne, car la situation micromondiale et celle du Zollernberg Le préoccupent beaucoup. Répondez avec franchise et netteté, Sa Majesté ne supporte pas les bonimenteurs.
- Prince Zabrücksi
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 22/03/2012
Re: Entrevue avec SMI le tsar
Lun 11 Juin 2012 - 20:11
Erwin Schlesien:
Schlesien se tordit les mains d'angoisse. Avait-il déjà été aussi tendu ? Ah, il en avait été de même la première fois qu'il avait été présenté au Grand-Duc.
- Fort bien, je vous en remercie, soyez sans crainte.
Schlesien masqua ses mains et observa les deux hommes. Le militaire de bonne prestance lui inspirait du respect et le petit homme rond visiblement d'origine zollernoise de la sympathie. Pour rompre le silence et son trac, le zollernois prit la parole.
- Alors Messieurs, j'ai lu que l'Infâme s'emploie désormais à abaisser la Russlavie. Vous avez toute l'amitié du peuple zollernois dans cet épreuve. Surtout, ne ne nous confondez point avec Babenberg. Enfin, rendez-vous compte, il a signé Pepperstadt, certes notre flotte était battue mais notre armée terrestre était encore quasiment intacte ! Quel infamie ! Je n'en dors plus ...
Schlesien se tut, craignant d'avoir été trop démonstratif dans sa colère. Il en allait souvent ainsi lorsque il parlait de Pepperstadt ou du félon Babenberg !
Schlesien se tordit les mains d'angoisse. Avait-il déjà été aussi tendu ? Ah, il en avait été de même la première fois qu'il avait été présenté au Grand-Duc.
- Fort bien, je vous en remercie, soyez sans crainte.
Schlesien masqua ses mains et observa les deux hommes. Le militaire de bonne prestance lui inspirait du respect et le petit homme rond visiblement d'origine zollernoise de la sympathie. Pour rompre le silence et son trac, le zollernois prit la parole.
- Alors Messieurs, j'ai lu que l'Infâme s'emploie désormais à abaisser la Russlavie. Vous avez toute l'amitié du peuple zollernois dans cet épreuve. Surtout, ne ne nous confondez point avec Babenberg. Enfin, rendez-vous compte, il a signé Pepperstadt, certes notre flotte était battue mais notre armée terrestre était encore quasiment intacte ! Quel infamie ! Je n'en dors plus ...
Schlesien se tut, craignant d'avoir été trop démonstratif dans sa colère. Il en allait souvent ainsi lorsque il parlait de Pepperstadt ou du félon Babenberg !
- Konstantin Ier
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 22/03/2011
Re: Entrevue avec SMI le tsar
Lun 11 Juin 2012 - 21:27
Avant que Sternberg pu assurer le zollernois de toute sa sympathie, les portes s'ouvrirent et l'Autocrate fit son entrée. Grand et engoncé dans un uniforme rigide, tout en lui respirait l'austérité et la conscience de son statut. Konstantin Ier était un homme qui riait peu, un homme tout entier tendu dans la réalisation de ce qu'il considérait comme sa mission sacrée: défendre l'Autocratie contre tous ses ennemis, intérieurs ou extérieurs, réels ou imaginaires. Il ne vivait que pour cela; augmenter le prestige de sa Maison et de son pays (qui, dans son esprit, étaient absolument indissociables l'un de l'autre), afin que la Russlavie retrouve le rang qui était le sien. Ah, que les choses auraient été différentes si au lieu de l'austère et inflexible Konstantin, c'était l'héritier légitime du trône, le Grand-duc Mikhaïl, qui avait reçu la couronne !
Le Tsar plia son interminable corps dans un fauteuil qui avait connu des jours meilleurs, et, alors que les trois hommes s'empressaient à leur tour de se rasseoir, un domestique fit son entrée et commença de servir du thé, et seulement du thé. Les beuveries qui rythmaient si bien la vie des Russlaves jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat n'avaient pas droit de cité chez le Tsar.
Après avoir allumé une cigarette (une turcose, habitude de guerre), le Souverain posa ses yeux sur le Zollernois;
- Herr Schlesien. La dernière fois que vous êtes venu à Murasibirsk, c'était en qualité de ministre zollernois, n'est-ce pas ?
- Prince Zabrücksi
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 22/03/2012
Re: Entrevue avec SMI le tsar
Lun 11 Juin 2012 - 23:59
Erwin Schlesien:
- Votre majesté, c'est un incommensurable honneur pour un humble roturier zollernois d'être reçu en votre Palais.
Le tsar inclina la tête et Schlesien reprit.
- Il est vrai, Votre Majesté. J'ai eu l'honneur d'être ministre de son Altesse Louis Ier. Voyez-vous, mon souverain a été fort mal conseillé à la fin de cette malheureuse guerre de Réunion. Le Prince Zabrucksi étant tombé au combat, le ministre Babenberg a pris un regrettable ascendant sur lui. Il a trompé son Altesse et l'a poussé à signer l'innommable traité de Pepperstadt. En pure perte, les députés zollernois ont voté une motion de censure contre le gouvernement et l'ont renversé, hélas le mal était fait.
Schlesien marqua une pause et gouta son thé. Il détestait ce breuvage et regrettait son alcool favori la vozka. Un instant, il se demanda si les deux autres russlaves silencieux étaient animés par le même ressenti.
- Votre Majesté, comprenez bien que cette motion n'était pas dirigé contre moi. Un nouveau gouvernement sera formé et la coalition conservatrice et nationaliste de Monsieur le Comte von Felgenheim me confirmera dans mes anciennes fonctions.
- Votre majesté, c'est un incommensurable honneur pour un humble roturier zollernois d'être reçu en votre Palais.
Le tsar inclina la tête et Schlesien reprit.
- Il est vrai, Votre Majesté. J'ai eu l'honneur d'être ministre de son Altesse Louis Ier. Voyez-vous, mon souverain a été fort mal conseillé à la fin de cette malheureuse guerre de Réunion. Le Prince Zabrucksi étant tombé au combat, le ministre Babenberg a pris un regrettable ascendant sur lui. Il a trompé son Altesse et l'a poussé à signer l'innommable traité de Pepperstadt. En pure perte, les députés zollernois ont voté une motion de censure contre le gouvernement et l'ont renversé, hélas le mal était fait.
Schlesien marqua une pause et gouta son thé. Il détestait ce breuvage et regrettait son alcool favori la vozka. Un instant, il se demanda si les deux autres russlaves silencieux étaient animés par le même ressenti.
- Votre Majesté, comprenez bien que cette motion n'était pas dirigé contre moi. Un nouveau gouvernement sera formé et la coalition conservatrice et nationaliste de Monsieur le Comte von Felgenheim me confirmera dans mes anciennes fonctions.
- Konstantin Ier
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 22/03/2011
Re: Entrevue avec SMI le tsar
Mar 12 Juin 2012 - 20:33
Le baron Sternberg se leva subitement, fit les trois courbettes protocolaires et sortit sans dire un mot, sans que le Tsar ni Andronikov lui accordent la moindre attention. Le Souverain avait écouté son visiteur avec attention. Allumant immédiatement une nouvelle cigarette (la première venait à peine de s'écraser dans le cendrier), Konstantin Alexandrovitch interrogea Schlesien:
- Vous appartenez donc vous aussi à ce parti Nationalizte qui fait tant parler de lui... Habitué à penser selon le classique triptyque "conservateurs/libéraux/merksistes", le Tsar ne savait pas très bien où placer le PNZ...
Le prince Andronikov choisit ce moment pour intervenir, interrogeant Schlesien d'une voix suave;
N'est-ce pas un parti de républicains ? Vous dites qu'il va regagner le pouvoir aux prochaines élections ? Pourtant, ce sont vous les Nationaliztes qui êtes responsables de cette guerre, je me trompe ? Cela signifie-t-il que le Zollernberg se sent prêt à défier à nouveau Edoran ?
Les questions de l'Aide-de-camp avaient un but: déterminer si le Zollernberg avait vraiment la volonté de s'affranchir de Pepperstadt. Le Tsar ne voulait pas s'allier à un cadavre...
- Vous appartenez donc vous aussi à ce parti Nationalizte qui fait tant parler de lui... Habitué à penser selon le classique triptyque "conservateurs/libéraux/merksistes", le Tsar ne savait pas très bien où placer le PNZ...
Le prince Andronikov choisit ce moment pour intervenir, interrogeant Schlesien d'une voix suave;
N'est-ce pas un parti de républicains ? Vous dites qu'il va regagner le pouvoir aux prochaines élections ? Pourtant, ce sont vous les Nationaliztes qui êtes responsables de cette guerre, je me trompe ? Cela signifie-t-il que le Zollernberg se sent prêt à défier à nouveau Edoran ?
Les questions de l'Aide-de-camp avaient un but: déterminer si le Zollernberg avait vraiment la volonté de s'affranchir de Pepperstadt. Le Tsar ne voulait pas s'allier à un cadavre...
- Prince Zabrücksi
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 22/03/2012
Re: Entrevue avec SMI le tsar
Mar 12 Juin 2012 - 22:15
Erwin Schlesien:
Schlesien ne se sentait plus de joie. Le Zollernberg avait été si seul contre l'outrecuidance édoranais et voilà que son vieil allié de toujours, la Russlavie, venait lui tendre la main de l'amitié.
- Votre Majesté, ne doutez point un instant du Revanchisme qui sévit en Zollernberg ! Il n'y a pas un honnête zollernois qui ne porte en son coeur la haine de Stortebeker et de son pantin d'Empereur Charles III ! Le programme nationalizte vient de paraitre. J'y ai mis la main à la pate en tant que numéro trois du parti. Il prévoit de déchirer le traité de Pepperstadt et le recouvrement totale de notre souveraineté sur la mer du Locquetas et sur la bande littorale du Nordenmark. Pensez-donc, ce traité, une monstruosité de l'Histoire n'en a plus que quelques jours à vivre ! Le Grand Zollernberg traité comme une puissance mineure, comme un vassal, je mets au défi votre administration de trouver dix zollernois qui y soit favorable.
Schlesien arreta sa verve un instant, reprit son souffle et continua
Votre Majesté, le PNZ n'est pas républicain, il est fortement critique à l'égard des élites actuelles mais son opposition est constructive et loyaliste. Nous tenons le Grand-Duc pour le père de la patrie, la monarchie est le second pilier après la zorthodoxie de l'identité zollernoise. De meme, il remportera les élections, les derniers sondages IPZOS montre que son alliance avec les éléments les plus à droite des conservateurs lui assurera une majorité parlementaire. Les tractations sont en cours, et elles sont bien avancés.
Votre Majesté, c'est après la prise victorieuse de la Nordenmark que les conservateurs ont trainé des pieds pour poursuivre la guerre. Rendez-vous compte de cela. Babenberg a signé la paix après la défaite des Zorcades. Certes, c'était une lourde défaite, mais elle était navale. Notre armée de terre était encore quasiment intacte, le territoire grand-ducal inviolé et notre potentiel militaro-industriel comme neuf !
Schlesien s'aperçut à ce moment là qu'il était debout et qu'il avait haussé la voix. Vite, très embarrassé, il se rassit, il ne fallait pas passer pour un excité.
- Que votre Majesté me pardonne, mais Babenberg, le duc des Zorcades s'est montré d'une rare faiblesse devant Stortebeker. Il a plié devant la menace de destruction de Zozolulu. Il a signé une paix infamante alors que nous n'avions perdu qu'un peu moins de vingt mille soldat. Je n'aurais pas signé la paix avec cinq fois plus de pertes ! Vous comprenez désormais les coleres populaires qui se sont déroules à Whilelstaufen.
Schlesien ne remarqua alors qu'à ce moment là l'absence de l'un des russlaves, peu lui importait, il continua.
- Votre Majesté, je me permettrais de faire expédier à vos services le programme du PNZ. Vous verrez que nous tenons particulièrement à l'amitié et à une alliance avec votre pays.
Schlesien ne se sentait plus de joie. Le Zollernberg avait été si seul contre l'outrecuidance édoranais et voilà que son vieil allié de toujours, la Russlavie, venait lui tendre la main de l'amitié.
- Votre Majesté, ne doutez point un instant du Revanchisme qui sévit en Zollernberg ! Il n'y a pas un honnête zollernois qui ne porte en son coeur la haine de Stortebeker et de son pantin d'Empereur Charles III ! Le programme nationalizte vient de paraitre. J'y ai mis la main à la pate en tant que numéro trois du parti. Il prévoit de déchirer le traité de Pepperstadt et le recouvrement totale de notre souveraineté sur la mer du Locquetas et sur la bande littorale du Nordenmark. Pensez-donc, ce traité, une monstruosité de l'Histoire n'en a plus que quelques jours à vivre ! Le Grand Zollernberg traité comme une puissance mineure, comme un vassal, je mets au défi votre administration de trouver dix zollernois qui y soit favorable.
Schlesien arreta sa verve un instant, reprit son souffle et continua
Votre Majesté, le PNZ n'est pas républicain, il est fortement critique à l'égard des élites actuelles mais son opposition est constructive et loyaliste. Nous tenons le Grand-Duc pour le père de la patrie, la monarchie est le second pilier après la zorthodoxie de l'identité zollernoise. De meme, il remportera les élections, les derniers sondages IPZOS montre que son alliance avec les éléments les plus à droite des conservateurs lui assurera une majorité parlementaire. Les tractations sont en cours, et elles sont bien avancés.
Votre Majesté, c'est après la prise victorieuse de la Nordenmark que les conservateurs ont trainé des pieds pour poursuivre la guerre. Rendez-vous compte de cela. Babenberg a signé la paix après la défaite des Zorcades. Certes, c'était une lourde défaite, mais elle était navale. Notre armée de terre était encore quasiment intacte, le territoire grand-ducal inviolé et notre potentiel militaro-industriel comme neuf !
Schlesien s'aperçut à ce moment là qu'il était debout et qu'il avait haussé la voix. Vite, très embarrassé, il se rassit, il ne fallait pas passer pour un excité.
- Que votre Majesté me pardonne, mais Babenberg, le duc des Zorcades s'est montré d'une rare faiblesse devant Stortebeker. Il a plié devant la menace de destruction de Zozolulu. Il a signé une paix infamante alors que nous n'avions perdu qu'un peu moins de vingt mille soldat. Je n'aurais pas signé la paix avec cinq fois plus de pertes ! Vous comprenez désormais les coleres populaires qui se sont déroules à Whilelstaufen.
Schlesien ne remarqua alors qu'à ce moment là l'absence de l'un des russlaves, peu lui importait, il continua.
- Votre Majesté, je me permettrais de faire expédier à vos services le programme du PNZ. Vous verrez que nous tenons particulièrement à l'amitié et à une alliance avec votre pays.
- Konstantin Ier
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 22/03/2011
Re: Entrevue avec SMI le tsar
Mer 13 Juin 2012 - 20:43
Oh, que le Tsar pouvait comprendre la haine du sieur Schlesien envers ce Babenberg. La Russlavie n'avait-elle pas eu le même type d'aristocrate capitulard en la personne du prince Godinnik-Sveringoraï qui, lorsqu'il était Premier Ministre de son neveu Alexandre III, avait cédé l'île d'Erfuz aux Turcoses au nom de je ne sais quelle lubie pacifiste ?
Le Tsar n'avait aucun parti-pris aristocratique, fidèle en cela à la vision des Samsonov qui considéraient qu'en dehors d'eux-mêmes, tout le monde était égal, les aristocrates n'étant, point de vue typiquement bytanzin, que des esclaves de luxe. L'Autocrate préférait cent fois travailler avec des patriotes dévoués comme ce Schlesien qu'avec des princes libéraux qui n'abordaient la politique que comme passe-temps entre les courses et les danseuses.
- Merci pour vos explications franches et directes. A moi de vous expliquer la position de la Russlavie: le traité de Pepperstadt est inacceptable, et je suis résolu à le faire disparaitre, d'une manière ou d'une autre. Cela ne signifie pas pour autant la guerre. Je ne demanderais pas à mes peuples de verser leur sang avant d'avoir épuisé tous les moyens diplomatiques à notre disposition. Quand le Zollernberg aura un gouvernement, nous initierons alors de véritables contacts officiels afin de déterminer une diplomatie commune envers Edoran. J’espère vous garder comme interlocuteur, et je formule également le vœu de rencontrer un jour mon cousin le Grand-duc, et d'unir nos deux Maisons par les liens du sang si les circonstances le permettent.
- Prince Zabrücksi
- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 22/03/2012
Re: Entrevue avec SMI le tsar
Mer 13 Juin 2012 - 23:41
Erwin Schlesien:
Schlesien était tombé sous le charme du tsar. Il est vrai qu'il n'avait pas été à la fête ces temps-ci.
Malgré tout, il bouillonnait de frustration. Le Comte Felgenheim, président du PNZ, et donc pressenti comme prochain Premier Ministre, le duc de Silverstein, numéro deux du parti et lui-même avait commencé à élaborer un projet d'alliance défensive zollerno-russlave et anti-édoranaise en cinq points.
Or , le penseur du mouvement nationalizte ne pouvait encore point le révéler. Il ne représentait encore aucune autorité quoique von Felgenheim l'ait déjà assuré du poste d'ambassadeur en Russlavie.
- Votre Majesté , c'est un vœu que je formule moi aussi. Je ne désire que servir mon souverain, et j'ai bon espoir que cela revienne aussi à servir vos intérêts. Je ne doute point que mon souverain Louis Ier, son épouse et le Kronzprinz Victor-August ne nourrisse le même désir de rencontre.
C'était peu probable en ce qui concernait le Kronzprinz Victor-August, seulement âgé de trois ans. Né le jour de la prise d'Edredonie, il avait reçu ce nom pour saluer la victoire zollernoise et son principal artisan le feu Prince August von Zabrücksi. Pourtant, cette reprise de contact amical entre les deux géants du Nord déciderait peut-être de son futur mariage.
Schlesien était tombé sous le charme du tsar. Il est vrai qu'il n'avait pas été à la fête ces temps-ci.
Malgré tout, il bouillonnait de frustration. Le Comte Felgenheim, président du PNZ, et donc pressenti comme prochain Premier Ministre, le duc de Silverstein, numéro deux du parti et lui-même avait commencé à élaborer un projet d'alliance défensive zollerno-russlave et anti-édoranaise en cinq points.
Or , le penseur du mouvement nationalizte ne pouvait encore point le révéler. Il ne représentait encore aucune autorité quoique von Felgenheim l'ait déjà assuré du poste d'ambassadeur en Russlavie.
- Votre Majesté , c'est un vœu que je formule moi aussi. Je ne désire que servir mon souverain, et j'ai bon espoir que cela revienne aussi à servir vos intérêts. Je ne doute point que mon souverain Louis Ier, son épouse et le Kronzprinz Victor-August ne nourrisse le même désir de rencontre.
C'était peu probable en ce qui concernait le Kronzprinz Victor-August, seulement âgé de trois ans. Né le jour de la prise d'Edredonie, il avait reçu ce nom pour saluer la victoire zollernoise et son principal artisan le feu Prince August von Zabrücksi. Pourtant, cette reprise de contact amical entre les deux géants du Nord déciderait peut-être de son futur mariage.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum