- Maison de Livadia
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Age : 42
Date d'inscription : 11/03/2014
Prise et sac de Svetivostok
Mar 25 Mar 2014 - 12:45
L'armée de Livadia, forte de cinq milles hommes, approchait de Svetivostok. Les avant-gardes rouges furent battus et détruites. C'était de bonne augure. Aujourd'hui, on allait détruire l'armée merksiste.
L'armée rouge s'était déployé devant les remparts à l'ouest de la ville. A la jumelle, le comte et ses officiers l'observèrent. Forte de quelques milliers d'hommes, elle n'avait guère d'allure. Depuis le départ des Valdiks, elle était livré à elle-même, et était resté dans une paresseuse oisiveté. Mal équipée, elle était comme toutes les armées merksistes rongé par l'égalitarisme, et donc peu discipliné et mal commandée.
Le comte considéra ses propres forces. Son armée était quasiment au complet, il ne manquait que la garnison de Livadia et de Krasnovosk. Elle était bien équipé depuis la prise des arsenaux de Bielnost, et bien commandé par les officiers libérés à Khotkovo. Et puis, surtout, elle était animée d'une grande ferveur. Elle combattrait pour Livadia, et plus tellement pour le Tsar. A l'image de son chef, le silence des autorités russlaves et l'orgueil des Livadiens, l'avait poussé à faire la guerre pour son propre compte. Mais pour l'heure, les apparences étaient encore sauves, et l'on comptait quelques drapeaux russlaves dans les rangs livadiens.
La bataille s'engagea. La mitraille des canons livadiens s'abatta sur l'armée rouge. Les Livadiens, endurcis par les derniers combats, attaquèrent les premiers. Après plusieurs échanges de tirs, la petite cavalerie livadienne attaqua l'extrême droite de l'armée rouge. Sans cavalerie, sans artillerie, les merksistes ne purent tenir bien longtemps. Ils lâchèrent pied et, jetant leurs fusils, pour courir plus vite, ils fuirent dans l'espoir de se mettre à l'abri derrière les sombres et massives murailles de la ville. Serrés de prés par les Livadiens, ils se heurtèrent aux portes de la ville, fermés en toute hate par les citadins, angoissé à l'idée de la vengeance royaliste.
Coincé dans l'étau, le massacre des miliciens fut terrible. L'extermination de l'armée rouge fut complète. Le comte, lui-même, s'avoua chamboulé par le spectacle apocalyptique qui se déroulait sous ses yeux. Livadiens, et cavaliers broyèrent, et tuèrent quasiment tous les pauvres bougres enrôlés par la folie merksiste. On ne fit pas de prisonniers ce jour-là. Nikolai pensa que la ville se souviendrait longtemps du massacre des siens dans la plaine de Svetivostok.
L'armée rouge, complètement défaite, on amena des canons devant les portes de la ville. Celles-ci sautèrent, et les barricades improvisés par les habitants avec l'énergie du désespoir furent enfoncés. Les Livadiens s'engouffrèrent et se répandirent dans la ville, la nuit allait être longue.
L'armée rouge s'était déployé devant les remparts à l'ouest de la ville. A la jumelle, le comte et ses officiers l'observèrent. Forte de quelques milliers d'hommes, elle n'avait guère d'allure. Depuis le départ des Valdiks, elle était livré à elle-même, et était resté dans une paresseuse oisiveté. Mal équipée, elle était comme toutes les armées merksistes rongé par l'égalitarisme, et donc peu discipliné et mal commandée.
Le comte considéra ses propres forces. Son armée était quasiment au complet, il ne manquait que la garnison de Livadia et de Krasnovosk. Elle était bien équipé depuis la prise des arsenaux de Bielnost, et bien commandé par les officiers libérés à Khotkovo. Et puis, surtout, elle était animée d'une grande ferveur. Elle combattrait pour Livadia, et plus tellement pour le Tsar. A l'image de son chef, le silence des autorités russlaves et l'orgueil des Livadiens, l'avait poussé à faire la guerre pour son propre compte. Mais pour l'heure, les apparences étaient encore sauves, et l'on comptait quelques drapeaux russlaves dans les rangs livadiens.
La bataille s'engagea. La mitraille des canons livadiens s'abatta sur l'armée rouge. Les Livadiens, endurcis par les derniers combats, attaquèrent les premiers. Après plusieurs échanges de tirs, la petite cavalerie livadienne attaqua l'extrême droite de l'armée rouge. Sans cavalerie, sans artillerie, les merksistes ne purent tenir bien longtemps. Ils lâchèrent pied et, jetant leurs fusils, pour courir plus vite, ils fuirent dans l'espoir de se mettre à l'abri derrière les sombres et massives murailles de la ville. Serrés de prés par les Livadiens, ils se heurtèrent aux portes de la ville, fermés en toute hate par les citadins, angoissé à l'idée de la vengeance royaliste.
Coincé dans l'étau, le massacre des miliciens fut terrible. L'extermination de l'armée rouge fut complète. Le comte, lui-même, s'avoua chamboulé par le spectacle apocalyptique qui se déroulait sous ses yeux. Livadiens, et cavaliers broyèrent, et tuèrent quasiment tous les pauvres bougres enrôlés par la folie merksiste. On ne fit pas de prisonniers ce jour-là. Nikolai pensa que la ville se souviendrait longtemps du massacre des siens dans la plaine de Svetivostok.
L'armée rouge, complètement défaite, on amena des canons devant les portes de la ville. Celles-ci sautèrent, et les barricades improvisés par les habitants avec l'énergie du désespoir furent enfoncés. Les Livadiens s'engouffrèrent et se répandirent dans la ville, la nuit allait être longue.
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Re: Prise et sac de Svetivostok
Mar 25 Mar 2014 - 22:22
Debout sur une barricade détruite, le comte regardait le palais Zlemskaïa, siège du gouverneur de la province. Alors que la nuit tombait, une lueur orange se reflétait sur les murs du prestigieux bâtiment. L'explication de ce phénomène était simple, Svetivostok brulait.
Après être rentré en ville, les Livadiens s'y étaient répandus et la milice locale détruite, il fut facile pour la soldatesque de s'adonner au saccage. Les ordres de Nikolaï avaient été clairs. La ville serait livré au pillage deux jours durant. A cet ordre, il y avait plusieurs explications. Il s'agissait d'abord pour le comte d'autoriser les soldats à se payer sur leurs victimes. Ensuite, il fallait frapper les esprits, et par la terreur de ce chatiment, dissuader les populations de rejoindre la Révolution merksiste. Et puis, enfin, Nikolaï voulait faire du pillage pour le compte de sa capitale.
Pendant deux nuits et un jour, les Livadiens s'en donnèrent à cœur joie. Les quartiers ouvriers, réputés rouges, furent rasés jusqu'au sol, et leurs habitants furent tués ou brutalisés. Les docks ouvriers résistèrent également, et ils furent incendiés. Là encore, les Livadiens firent une cour déterminée, brutale mais efficace aux citoyennes de Svetivostok.
Le butin là encore fut énorme, et les hommes de confiance du comte le chargèrent sur les bateaux trouvés à quai. Dix vaisseaux partirent pour Livadia, avec à leur bord des denrées, de l'argent, des armes, des machines, et même une énorme batterie côtière.
A sa manière, Nikolaï pillait aussi. Tandis que ses officiers écumaient le palais Zlemskaïa en quête de trésor, il faisait détacher la grande croix de la basilique St-Blagoïar pour la poser sur le clocher de l'église de Livadia.
Après deux nuits et un jour, les Livadiens, repus obéirent au comte et cessèrent le saccage. Ils installèrent un camp derrière les remparts. Le Comte nomma l'un de ses officiers gouverneurs, et fit lever dans la ville une garnison composé de quelques centaines de locaux compromis mais enrichis par le pillage. L'ordre fut rétabli, et Svetivostok proclamé libre.
Le comte saisit un vaisseau et décida de rentrer à Livadia par la mer. Accoudé au bastingage, il voyait les derniers feux de Svetivostok s'éteindre sous une fine et grise pluie. Un instant troublé, il ne pouvait détacher les yeux de son triomphe. Que de chemins parcourus depuis le début de sa prise de pouvoir à Livadia ! Il était devenu le Prince de l'Orient !
Après être rentré en ville, les Livadiens s'y étaient répandus et la milice locale détruite, il fut facile pour la soldatesque de s'adonner au saccage. Les ordres de Nikolaï avaient été clairs. La ville serait livré au pillage deux jours durant. A cet ordre, il y avait plusieurs explications. Il s'agissait d'abord pour le comte d'autoriser les soldats à se payer sur leurs victimes. Ensuite, il fallait frapper les esprits, et par la terreur de ce chatiment, dissuader les populations de rejoindre la Révolution merksiste. Et puis, enfin, Nikolaï voulait faire du pillage pour le compte de sa capitale.
Pendant deux nuits et un jour, les Livadiens s'en donnèrent à cœur joie. Les quartiers ouvriers, réputés rouges, furent rasés jusqu'au sol, et leurs habitants furent tués ou brutalisés. Les docks ouvriers résistèrent également, et ils furent incendiés. Là encore, les Livadiens firent une cour déterminée, brutale mais efficace aux citoyennes de Svetivostok.
Le butin là encore fut énorme, et les hommes de confiance du comte le chargèrent sur les bateaux trouvés à quai. Dix vaisseaux partirent pour Livadia, avec à leur bord des denrées, de l'argent, des armes, des machines, et même une énorme batterie côtière.
A sa manière, Nikolaï pillait aussi. Tandis que ses officiers écumaient le palais Zlemskaïa en quête de trésor, il faisait détacher la grande croix de la basilique St-Blagoïar pour la poser sur le clocher de l'église de Livadia.
Après deux nuits et un jour, les Livadiens, repus obéirent au comte et cessèrent le saccage. Ils installèrent un camp derrière les remparts. Le Comte nomma l'un de ses officiers gouverneurs, et fit lever dans la ville une garnison composé de quelques centaines de locaux compromis mais enrichis par le pillage. L'ordre fut rétabli, et Svetivostok proclamé libre.
Le comte saisit un vaisseau et décida de rentrer à Livadia par la mer. Accoudé au bastingage, il voyait les derniers feux de Svetivostok s'éteindre sous une fine et grise pluie. Un instant troublé, il ne pouvait détacher les yeux de son triomphe. Que de chemins parcourus depuis le début de sa prise de pouvoir à Livadia ! Il était devenu le Prince de l'Orient !
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