Invitation au Sommet de Baradhnaith
2 participants
- Saint-Empire d'Edoran
- Nombre de messages : 257
Date d'inscription : 23/05/2011
Invitation au Sommet de Baradhnaith
Mer 3 Juin 2015 - 0:29
PALAIS IMPÉRIAL DE LA RÉUNIFICATION
Edorana omnis terra subiecta
Sa Majesté Philippe Ier, Empereur d'Edoran, a l'immense honneur de convier Sa Majesté Impériale Alexandros VIII, Tsar d'Eridan, Son Altesse Royale Victor-August Ier, Grand-duc de Zollernberg, Sa Majesté Impériale Mikhaïl II, Tsar de Sainte-Russlavie, Son Altesse Princière Zygmunt Ier, Prince de Fantispa, Son Altesse Archibald-Tancrède d'Odenaarde-Barotant, Régent d’Avaricum, à un sommet de la Grande Alliance, qui se tiendra sur l'île de Baradhnaith à partir du 5 juin 2015.
Les souverains invités peuvent déléguer leur participation à un représentant de leur choix. Les souverains de Russlavie, de Fantispa et d'Avaricum sont invités à titre d'observateur, mais pourront participer aux débats.
Ordre du jour prévisionnel du Sommet de Baradhnaith :
- Accueil des participants
- Question nucléaire
- Position commune à l'ONA
- Mise en place des instances de la Grande Alliance
- Extension de la Grande Alliance
- Inauguration de la Base et du Centre Spatial de Baradhnaith
- Questions diverses
Cet ordre du jour est susceptible de modification. Aussi, les participants sont invité à ajouter d'autres points.Pour Sa Majesté Impériale Philippe Ier,
Charles de Hauteville,
Vice-chancelier et Ministre des Affaires Etrangères, de la Défense et de l'Outre-Mer
- Mikhaïl IIAristocrate
- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 14/04/2015
Re: Invitation au Sommet de Baradhnaith
Mer 10 Juin 2015 - 9:15
La Sainte Russlavie voulait montrer au Micromonde l’image d’un colosse immuable, éternel et sur de sa force, mais la vérité était que, comme toujours, quel que soit le régime qui dictait ses destinées, le colosse se noyait dans une mer de mal-gouvernance, de corruption et d’imbécillité bureaucratique.
Cela faisait à peine trois mois que la Russlavie avait à nouveau un Czar, et que le gouvernement légitime avait fait son retour à Murasibirsk. On n’avait pas encore fini de purger les administrations des fonctionnaires libéraux, de muter les Medjelevophiles en Sibérie, de promouvoir les fidèles de l’exil edoranais, de décorer les revenus de Roulettenburg. Le grand corps poussiéreux de l’administration russlave faisait jouer ses membres avec peine, et il n’était donc pas surprenant que la missive edoranaise se soit égarée dans les méandres du Ministère des Affaires Etrangères, où elle avait échoué, on ne sait trop pourquoi, dans le bac à courrier du sous-secrétaire de collège adjoint aux questions mnibétaines.
On avait fini par la récupérer et l’expédier en catastrophe au Palais des Terems, où le Czar, et surtout son Conseil, en avaient pris rapidement connaissance.
Il était hors de question d’envoyer à la conférence de Baradnaith le Czar lui-même, dont la personnalité… comment dire… idéaliste, se prêtait mal à de sordides marchandages diplomatiques. Le Czar lui-même semblait persuadé qu’une révolution éclaterait dans l’heure s’il quittait ne fut-ce que l’enceinte du palais, persuadé en cela par la coterie de jeunes hussards et de moines analphabètes qui s’était formée comme par magie autour de lui depuis son arrivée au pouvoir. Par ailleurs, aucun des membres du Conseil ne désirait non plus quitter la Russlavie, alors que les événements en extrême-orient menaçaient l’unité retrouvée du pays.
On se décida finalement à envoyer à Baradnaith le prince Andronik Pavlovitch Andronikov, courtisan accompli et, la rumeur le disait, fils par la main gauche d’un des prédecesseurs du Czar Mikhaïl II.
Cela faisait à peine trois mois que la Russlavie avait à nouveau un Czar, et que le gouvernement légitime avait fait son retour à Murasibirsk. On n’avait pas encore fini de purger les administrations des fonctionnaires libéraux, de muter les Medjelevophiles en Sibérie, de promouvoir les fidèles de l’exil edoranais, de décorer les revenus de Roulettenburg. Le grand corps poussiéreux de l’administration russlave faisait jouer ses membres avec peine, et il n’était donc pas surprenant que la missive edoranaise se soit égarée dans les méandres du Ministère des Affaires Etrangères, où elle avait échoué, on ne sait trop pourquoi, dans le bac à courrier du sous-secrétaire de collège adjoint aux questions mnibétaines.
On avait fini par la récupérer et l’expédier en catastrophe au Palais des Terems, où le Czar, et surtout son Conseil, en avaient pris rapidement connaissance.
Il était hors de question d’envoyer à la conférence de Baradnaith le Czar lui-même, dont la personnalité… comment dire… idéaliste, se prêtait mal à de sordides marchandages diplomatiques. Le Czar lui-même semblait persuadé qu’une révolution éclaterait dans l’heure s’il quittait ne fut-ce que l’enceinte du palais, persuadé en cela par la coterie de jeunes hussards et de moines analphabètes qui s’était formée comme par magie autour de lui depuis son arrivée au pouvoir. Par ailleurs, aucun des membres du Conseil ne désirait non plus quitter la Russlavie, alors que les événements en extrême-orient menaçaient l’unité retrouvée du pays.
On se décida finalement à envoyer à Baradnaith le prince Andronik Pavlovitch Andronikov, courtisan accompli et, la rumeur le disait, fils par la main gauche d’un des prédecesseurs du Czar Mikhaïl II.
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