- Prince Livadski
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Convocation d'un Zemski Sobor
Mer 12 Avr 2017 - 18:53
Voilà de nombreuse semaine que le Tsar n'était pas apparu en public et avait disparu de la scène politiques. Les Lois fondamentales de l'Empire, si elles avaient envisagées la possibilité d'une Régence, n'avait pas prévu le cas où le Tsar, temporairement incapable de régner, sans enfant ni héritier, soit dans l'incapacité de désigner un Régent.
Alors que le Souverain était chef du gouvernement, son absence pesait sur les affaires et risquait de conduire la Russlavie à la ruine si elle perdurait. C'est pourquoi, le Prince Klausburski, disposant dans son entreprise, de la bienveillante neutralité des Etats membres de la Grande Alliance qui craignaient l'affaiblissement du géant Russlave, avait manoeuvré auprès du Patriarche, son obligé depuis la restitution des insignes de la cathédrales de Svetivostock, afin qu'un Zemski Sobor fût convoqué.
Le Zemski Sobor était une antique institution convoquer par le Tsar, le Patriarche ou encore l'Assemblée des Boyards. Le poids des traditions légitimaient ses positions. C'est un tel Zemski Sobor qui avait mis fin à la guerre civile en portant Mikhaïl II sur son trône, celui-ci devait prévenir les troubles qu'engendreraient la vacance du pouvoir.
Alors que le Souverain était chef du gouvernement, son absence pesait sur les affaires et risquait de conduire la Russlavie à la ruine si elle perdurait. C'est pourquoi, le Prince Klausburski, disposant dans son entreprise, de la bienveillante neutralité des Etats membres de la Grande Alliance qui craignaient l'affaiblissement du géant Russlave, avait manoeuvré auprès du Patriarche, son obligé depuis la restitution des insignes de la cathédrales de Svetivostock, afin qu'un Zemski Sobor fût convoqué.
Le Zemski Sobor était une antique institution convoquer par le Tsar, le Patriarche ou encore l'Assemblée des Boyards. Le poids des traditions légitimaient ses positions. C'est un tel Zemski Sobor qui avait mis fin à la guerre civile en portant Mikhaïl II sur son trône, celui-ci devait prévenir les troubles qu'engendreraient la vacance du pouvoir.
- Prince Livadski
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Re: Convocation d'un Zemski Sobor
Jeu 13 Avr 2017 - 15:57
Les plus grand nom de l'Empire était présent : les Gornostaï, les Pojarski, les Romanovksy ou encore les Krasstchenko. Les plus hauts dignitaire religieux de l'Empire étaient présents également : le Patriarche Pankratov était représenté par son
légat, on comptait dans l'assemblée, Mgr Soyembika, métropolite de Gornograd ou encore Mgr Ourioche, évêque de Kalingrad. Enfin, les villes de l'Empire et les députés de la Douma avaient déléguées leurs représentants.
Les tractations ne furent pas longues. Le soutien de Pojarski, ramenant à lui la noblesse, celui du Patriarche, ramenant à lui le clergé cathodoxe, permit sans surprise la désignation du Prince Klausburgksi, comme Régent du Trône impérial. La Russlavie avait de nouveau une tête
légat, on comptait dans l'assemblée, Mgr Soyembika, métropolite de Gornograd ou encore Mgr Ourioche, évêque de Kalingrad. Enfin, les villes de l'Empire et les députés de la Douma avaient déléguées leurs représentants.
Les tractations ne furent pas longues. Le soutien de Pojarski, ramenant à lui la noblesse, celui du Patriarche, ramenant à lui le clergé cathodoxe, permit sans surprise la désignation du Prince Klausburgksi, comme Régent du Trône impérial. La Russlavie avait de nouveau une tête
Acte du Zemski Sobor portant désignation d'un Régent
Le Zemski Sobor,
Vu les Lois fondamentales de l'Empire, et les antiques traditions de la Sainte Russlavie
Constatant l'incapacité de Sa Majesté Mikaïl II à régner,
Considérant le vide juridique présent dans la Constitution de décembre,
Considérant la nécessité de mettre fin à la vacance du pouvoir de fait, ont pris l'acte qui suit dans l'intérêt du Saint Empire et de Sa Couronne ;établit ce qui suit
Article 1 : Son Altesse Illustrissime Alexandre Wojteckevitch de Klausbourg, Prince Klausburgski est désigné pour pourvoir la charge de Régent du Trône, conformément aux dispositions légales en vigueur
Article 2 : La Régence prendra fin une fois l'empêchement du Tsar levé et constaté par un acte du Conseil d'Etat.
Pour le Clergé,
Stemka Soyembika, Métropolite de Gornograd, Légat du Patriarche
Sviatopolk Ourioche, évêque de Kalingrad
Pour la Noblesse,
Dimitri Ozyovitch, Grand-Duc de Ninjovskia
Nikolaï Alexandrovitch Romanovsky, Prince d'Orenbourg
Feodor Vassilievitch, Prince Pojarski
Anissim Miroslavitch Prince Gornostaï, Seigneur de Rodnov
Pour la Douma & les représentants des villes
Radimir Komiov, Président de la Douma
- Prince Livadski
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Re: Convocation d'un Zemski Sobor
Jeu 13 Avr 2017 - 16:15
Le Prince Klausburgski vêtu de la robe traditionnelle des Boyards s'avança et prêta serment devant le Zemski Sobor.
- "Nous, Alexandre Wojteckevitch, Prince Klausburgski, acceptons la charge de Régent confié à Nous par le Zemski Sobor. Par Khrestos, nous jurons solennellement de respecter les Lois fondamentales de l'Empire, de maintenir les privilèges et les libertés des Sujets de Sa Majesté Mikhaïl II, notre bien aimé Tsar, de garder la paix civile et d'œuvrer à la grandeur de la Sainte-Russlavie et de Sa Couronne, de maintenir son indépendance et l'intégrité de son territoire."
A quarante-huit ans, Klausburski était aux firmaments de sa puissance, placé à la tête d'un empire multiséculaire. Ce soir, il démissionnerait de ses charges zollernoises et s'installerait en maître au Palais des Terems, du moins jusqu'à ce que le Tsar soit de nouveau en capacité de régner...
- "Nous, Alexandre Wojteckevitch, Prince Klausburgski, acceptons la charge de Régent confié à Nous par le Zemski Sobor. Par Khrestos, nous jurons solennellement de respecter les Lois fondamentales de l'Empire, de maintenir les privilèges et les libertés des Sujets de Sa Majesté Mikhaïl II, notre bien aimé Tsar, de garder la paix civile et d'œuvrer à la grandeur de la Sainte-Russlavie et de Sa Couronne, de maintenir son indépendance et l'intégrité de son territoire."
A quarante-huit ans, Klausburski était aux firmaments de sa puissance, placé à la tête d'un empire multiséculaire. Ce soir, il démissionnerait de ses charges zollernoises et s'installerait en maître au Palais des Terems, du moins jusqu'à ce que le Tsar soit de nouveau en capacité de régner...
- Maison de Livadia
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Re: Convocation d'un Zemski Sobor
Ven 14 Avr 2017 - 17:26
A Livadia.
- Ça ne se passera pas comme ça ! vociféra Rodion Osterman-Ivanovitch en abattant son poing sur la table.
Le Roi de Livadia eut un léger soupir. Il n'estimait guère son cousin. D'abord parce que ce dernier se permettait de faire des scènes de charretier lors d'un conseil royal -Nikolai voyait alors en lui toute la balourdise du parvenu alors qu'il aurait tant voulu que les siens se comportent avec la grâce et la noblesse des vieilles familles nordiques régnantes- et ensuite parce que c'était un imbécile qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez.
- Ça ne se passera pas comme ça ! Klausburg nous rejoue une partition cent fois jouée. Au mépris des lois constitutionelles, au mépris des droit du tsar, il fomente rapidement un petit coup d'état, avec le soutien de cette canaillerie cathodoxo-orthodique, et s'intitule maître de Russlavie ! Et les provinces sont censés suivre, les provinces, que dis-je, Livadia, doit suivre sans dire mot ! Et ces nationalisations au mépris du droit des gens ! J'ai une fortune dans Petro-Russlavie moi et ...
Nikolai eut un sourire. On en venait au point essentiel de la colère de Rodion.
- Taisez-vous donc mon cousin. Taisez-vous
Les Princes Livadiens, le Président du Conseil de la Ville et le Chancelier reportèrent leur attention vers le Roi, ravi qu'il ai fait taire son cousin.
- Nous ne pouvons guère fait de reproches au Prince Klausburgski. La nature a horreur du vide, la Russlavie était à prendre, il l'a fait. Nous aurions fait de même si cela nous avait été possible.
Le Roi se leva.
- Le vrai enseignement de ce coup d'Etat, c'est ce qu'il dit sur l'Empire. Il est mort. Les tsars ne régnent plus, les révolutuions de palais se succèdent. Tous s'accrochent à lui, car il semble etre la structure politique, l'horizon intellectuel indépassable, mais cet Empire est mort. Dans sa définition la plus classique, l'Empire n'est plus depuis des décennies. Aujourd'hui c'est Klausburg, dans six mois, ce sera un autre et ainsi de suite.
Cela, je l'ai compris depuis des années. C'est pour cela que j'ai engagé Livadia par deux fois dans la conquête de l'Orient. Mon seul tort a été d'être trop en avance sur mon temps. L'idée impériale était encore trop forte, et nous avons du reculer. Et dès les mois suivants, la Russlavie retrouvait l'anarchie et la division.
Voilà ce que sera l'avenir. Il n'y aura plus de Russlavie unifiée, mis une série d'états moyens organisés autour des protectorats et des anciennes provinces, et dans cet avenir, il faut que Livadia prenne son rang et son dû. Plus Ultra !
Tous comprirent. Nul besoin de raconter ce qui se dit ensuite. L'état-major sortir le premier avec des instructions précises. Vint le tour du Chancelier avec une protestation officielle à l'endroit du Prince Klausburgski. Puis tous quittèrent les lieux et le Roi de la Ville resta seul.
- Ça ne se passera pas comme ça ! vociféra Rodion Osterman-Ivanovitch en abattant son poing sur la table.
Le Roi de Livadia eut un léger soupir. Il n'estimait guère son cousin. D'abord parce que ce dernier se permettait de faire des scènes de charretier lors d'un conseil royal -Nikolai voyait alors en lui toute la balourdise du parvenu alors qu'il aurait tant voulu que les siens se comportent avec la grâce et la noblesse des vieilles familles nordiques régnantes- et ensuite parce que c'était un imbécile qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez.
- Ça ne se passera pas comme ça ! Klausburg nous rejoue une partition cent fois jouée. Au mépris des lois constitutionelles, au mépris des droit du tsar, il fomente rapidement un petit coup d'état, avec le soutien de cette canaillerie cathodoxo-orthodique, et s'intitule maître de Russlavie ! Et les provinces sont censés suivre, les provinces, que dis-je, Livadia, doit suivre sans dire mot ! Et ces nationalisations au mépris du droit des gens ! J'ai une fortune dans Petro-Russlavie moi et ...
Nikolai eut un sourire. On en venait au point essentiel de la colère de Rodion.
- Taisez-vous donc mon cousin. Taisez-vous
Les Princes Livadiens, le Président du Conseil de la Ville et le Chancelier reportèrent leur attention vers le Roi, ravi qu'il ai fait taire son cousin.
- Nous ne pouvons guère fait de reproches au Prince Klausburgski. La nature a horreur du vide, la Russlavie était à prendre, il l'a fait. Nous aurions fait de même si cela nous avait été possible.
Le Roi se leva.
- Le vrai enseignement de ce coup d'Etat, c'est ce qu'il dit sur l'Empire. Il est mort. Les tsars ne régnent plus, les révolutuions de palais se succèdent. Tous s'accrochent à lui, car il semble etre la structure politique, l'horizon intellectuel indépassable, mais cet Empire est mort. Dans sa définition la plus classique, l'Empire n'est plus depuis des décennies. Aujourd'hui c'est Klausburg, dans six mois, ce sera un autre et ainsi de suite.
Cela, je l'ai compris depuis des années. C'est pour cela que j'ai engagé Livadia par deux fois dans la conquête de l'Orient. Mon seul tort a été d'être trop en avance sur mon temps. L'idée impériale était encore trop forte, et nous avons du reculer. Et dès les mois suivants, la Russlavie retrouvait l'anarchie et la division.
Voilà ce que sera l'avenir. Il n'y aura plus de Russlavie unifiée, mis une série d'états moyens organisés autour des protectorats et des anciennes provinces, et dans cet avenir, il faut que Livadia prenne son rang et son dû. Plus Ultra !
Tous comprirent. Nul besoin de raconter ce qui se dit ensuite. L'état-major sortir le premier avec des instructions précises. Vint le tour du Chancelier avec une protestation officielle à l'endroit du Prince Klausburgski. Puis tous quittèrent les lieux et le Roi de la Ville resta seul.
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