- Général GolenichtchevBourgeois
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Dans les geôles de Murasibirk ...
Mer 19 Avr 2017 - 0:45
Le général Golenichtchev et son comparse le Prince Klausburgski croupissaient dans un cachot humide et froid. Se faisant, ils échangeaient des souvenirs de guerre.
- Je me demande comment cela finira. Je crains de ne jamais revoir les verts pâturages des Eslagnes ...
- Certes, Altesse, mon plus grand regret sera de ne plus revoir les beaux couchers de soleil de Svetivostok. Quelle belle campagne tout de même !
-Quel sera votre meilleur souvenir de notre escapade passée, Golenichtchev ?
- J'ai bien aimé le moment où mon cheval a pissé sur le satrape, Altesse. Et pour vous ?
- J'ai rien aimé. Tout était nul.
- Dites-moi franchement, est-ce que vous étiez faché après moi quand vous avez appris que je m'étais barricadé dans Bielnost ?
- Oui, j'étais vraiment fâché.
- Mais maintenant, vous ne m'en voulez plus ?
- Nan je ne vous en veux plus ... enfin si quand même un petit peu.
- Je vous demande pardon Alexandre. J'avoue, j'ai déconné, mais j'avais peur.
- Mais ce n'est pas grave, tout est pardonné. Et il péta. AH ! C'est soulageant !
Mikhail Golenichtchev ne voulait en rester là. Il devait savoir.
-Pourquoi avoir pété ? C'est à cause de ce que j'ai dit.
- C'est la nourriture de la prison, je ne vais pas tarder à aller à la selle.
- Oh, Prince ou pas ! Chacun son coin hein .... Mais dis-moi, je dois bien le reconnaître, je vous aime bien, mais je suis venu vous secourir car votre famille a des positions de par le micromonde, et j'espérais profiter des largesses des votres. Vous m'auriez donné quoi ?
- Ah .... J'aurais offert un petit manoir dans la campagne zollernoise avec quelques métayers et du vin blanc et des saucissons.
- Ach, zuper !
Et l'échange se poursuivit. La prison abolissait les rangs sociaux et créait des amitiés ...
- Je me demande comment cela finira. Je crains de ne jamais revoir les verts pâturages des Eslagnes ...
- Certes, Altesse, mon plus grand regret sera de ne plus revoir les beaux couchers de soleil de Svetivostok. Quelle belle campagne tout de même !
-Quel sera votre meilleur souvenir de notre escapade passée, Golenichtchev ?
- J'ai bien aimé le moment où mon cheval a pissé sur le satrape, Altesse. Et pour vous ?
- J'ai rien aimé. Tout était nul.
- Dites-moi franchement, est-ce que vous étiez faché après moi quand vous avez appris que je m'étais barricadé dans Bielnost ?
- Oui, j'étais vraiment fâché.
- Mais maintenant, vous ne m'en voulez plus ?
- Nan je ne vous en veux plus ... enfin si quand même un petit peu.
- Je vous demande pardon Alexandre. J'avoue, j'ai déconné, mais j'avais peur.
- Mais ce n'est pas grave, tout est pardonné. Et il péta. AH ! C'est soulageant !
Mikhail Golenichtchev ne voulait en rester là. Il devait savoir.
-Pourquoi avoir pété ? C'est à cause de ce que j'ai dit.
- C'est la nourriture de la prison, je ne vais pas tarder à aller à la selle.
- Oh, Prince ou pas ! Chacun son coin hein .... Mais dis-moi, je dois bien le reconnaître, je vous aime bien, mais je suis venu vous secourir car votre famille a des positions de par le micromonde, et j'espérais profiter des largesses des votres. Vous m'auriez donné quoi ?
- Ah .... J'aurais offert un petit manoir dans la campagne zollernoise avec quelques métayers et du vin blanc et des saucissons.
- Ach, zuper !
Et l'échange se poursuivit. La prison abolissait les rangs sociaux et créait des amitiés ...
- Atropatène
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Mer 19 Avr 2017 - 1:18
La lourde porte blindée de la cellule s'ouvrit avec fracas. Un gorille de l’Okhraina mis les deux prisonniers en joue tandis qu'un officier atropaténien plutôt massif pénétra dans la cellule, l'air visiblement incommodé (plus par l'odeur en fait). Il portait un casque typiquement persien, ainsi qu'une cuirasse pectorale par-dessus sa veste, parfaitement moulé aux courbes musculeuses de son torse viril.
-Pourquoi ils sont ensemble ? Demanda l'officier ?
-Bah euh... Se contenta de répondre le garde.
Finalement, l'atropaténien s'approcha de Golenichtchev. Il le toisa du regard, le dépassant largement d'une tête et demie. Puis il ouvrit sa main massive et empoignant (littéralement) le visage de l'ex-général, le souleva du sol et l'assomma en lui faisant cogner le mur l'arrière de la tête la première. Le prisonnier rendu ainsi inconscient n'allait pas faire de grabuge. Il se retourna vers le prisonnier angmarien.
-Tu sais qui je suis ?
Pas de réponses.
-Le satrape vient tout juste de sortir du bloc opératoire, la mâchoire de nouveau bien en place. Il est encore sous le coup de l'anesthésie, mais je peux déjà deviner ce qu'il souhaitera à son réveil, ou lorsqu'il aura retrouver l'usage de la parole au plus tard. Et je ne vous parle même pas du Grand Khan. Autant jouer franc-jeu, vous avez perdu tout espoir de vous en sortir vivant et en un seul morceau, le Tsar notre maitre ne laissera pas passer cet affront fait à deux de ses vassaux. Quant à moi ... Eh bien, je n'ai pas fait tout ce chemin depuis mon pays pour finalement me contenter de faire une grande randonnée.
L'homme de l’Okhraina, commençant à comprendre ce qui allait se passer, quitta la cellule et referma derrière lui.
-Tu l'aura sans doute remarqué, je n'ai pris ni épée, ni pistolet. C'est à mains nues que je suis le plus balèze. Pas étonnant à cela, j'ai été maître de pancrace.
Et il commença à enfiler ses gants pour la sale besogne ...
-Pourquoi ils sont ensemble ? Demanda l'officier ?
-Bah euh... Se contenta de répondre le garde.
Finalement, l'atropaténien s'approcha de Golenichtchev. Il le toisa du regard, le dépassant largement d'une tête et demie. Puis il ouvrit sa main massive et empoignant (littéralement) le visage de l'ex-général, le souleva du sol et l'assomma en lui faisant cogner le mur l'arrière de la tête la première. Le prisonnier rendu ainsi inconscient n'allait pas faire de grabuge. Il se retourna vers le prisonnier angmarien.
-Tu sais qui je suis ?
Pas de réponses.
-Le satrape vient tout juste de sortir du bloc opératoire, la mâchoire de nouveau bien en place. Il est encore sous le coup de l'anesthésie, mais je peux déjà deviner ce qu'il souhaitera à son réveil, ou lorsqu'il aura retrouver l'usage de la parole au plus tard. Et je ne vous parle même pas du Grand Khan. Autant jouer franc-jeu, vous avez perdu tout espoir de vous en sortir vivant et en un seul morceau, le Tsar notre maitre ne laissera pas passer cet affront fait à deux de ses vassaux. Quant à moi ... Eh bien, je n'ai pas fait tout ce chemin depuis mon pays pour finalement me contenter de faire une grande randonnée.
L'homme de l’Okhraina, commençant à comprendre ce qui allait se passer, quitta la cellule et referma derrière lui.
-Tu l'aura sans doute remarqué, je n'ai pris ni épée, ni pistolet. C'est à mains nues que je suis le plus balèze. Pas étonnant à cela, j'ai été maître de pancrace.
Et il commença à enfiler ses gants pour la sale besogne ...
- Général GolenichtchevBourgeois
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Mer 19 Avr 2017 - 1:25
Vaguement sonné, le général se remit sur ses pieds.
- Oh ! Petite bite a envoyé mini bite !
Et Mikhail sauta sur ses pieds. Ni une, ni deux, il enchaîna le Russlave. Crochet du droit, crochet du gauche, et un coup de pied dans les (petites) valseuses.
Le (petit) gorille se calma aussitôt et sembla se mettre à pleurer. Aussi, Mikhail vida sur sa tête le contenu de son bac d'aisance.
- Ca va Alexandre ?
- Tout baigne. Je te regarde. Tu es fort !
Mikhail porta le coup fatal et la tête du russlave éclata comme un fruit trop mûr. Il toqua sur la porte à l'attention de son geôlier.
- Hé, y'a mini bite qui a fait un malaise ? Tu viens ?
- Oh ! Petite bite a envoyé mini bite !
Et Mikhail sauta sur ses pieds. Ni une, ni deux, il enchaîna le Russlave. Crochet du droit, crochet du gauche, et un coup de pied dans les (petites) valseuses.
Le (petit) gorille se calma aussitôt et sembla se mettre à pleurer. Aussi, Mikhail vida sur sa tête le contenu de son bac d'aisance.
- Ca va Alexandre ?
- Tout baigne. Je te regarde. Tu es fort !
Mikhail porta le coup fatal et la tête du russlave éclata comme un fruit trop mûr. Il toqua sur la porte à l'attention de son geôlier.
- Hé, y'a mini bite qui a fait un malaise ? Tu viens ?
- Atropatène
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Mer 19 Avr 2017 - 1:37
Ce que le russlave prit pour des pleurs, n'était qu'un grognement vaguement atténué par l'épaisseur du casque. Quel méprise de la part du russlave qui venait de sceller son destin.
Le Hiérarque d'Atropatène se releva, l'air de rien, sous les yeux médusés des deux prisonniers. Il agrippa le poltron qui avait crut qu'on pouvait rosser un hoplite comme un rosse un serf. Par une clé de bras, il lui bloqua le torse. Et avec le bras de libre, il lui agrippa la mâchoire et entreprit de lui arracher la tête.
Ce qu'il fit après avoir compté six secondes. Non sans arroser Klausburgski d'une giclée de sang.
Une fois son macabre office fait, le hiérarque regarda le félon et lui dit :
-T'as d'la veine pour cette fois.
Puis il s'en alla, la tête coincé sous son bras tel un ballon, ouvrant la porte de la cellule.
-Il a manger, inutile de l'engraisser plus. Ajouta le Hiérarque au gorille.
Le Hiérarque d'Atropatène se releva, l'air de rien, sous les yeux médusés des deux prisonniers. Il agrippa le poltron qui avait crut qu'on pouvait rosser un hoplite comme un rosse un serf. Par une clé de bras, il lui bloqua le torse. Et avec le bras de libre, il lui agrippa la mâchoire et entreprit de lui arracher la tête.
Ce qu'il fit après avoir compté six secondes. Non sans arroser Klausburgski d'une giclée de sang.
Une fois son macabre office fait, le hiérarque regarda le félon et lui dit :
-T'as d'la veine pour cette fois.
Puis il s'en alla, la tête coincé sous son bras tel un ballon, ouvrant la porte de la cellule.
-Il a manger, inutile de l'engraisser plus. Ajouta le Hiérarque au gorille.
- Général GolenichtchevBourgeois
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Mer 19 Avr 2017 - 1:46
Le général Golenichtchev n'était pas immortel, toutefois ce n'était pas ce demi-portion qui pouvait sérieusement le menacer. Le Persien avait encaissé le choc et semblait sonné. Ce faisant, il semblait voir des mirages. Sans doute imaginait-il qu'il arrachait la tête de Mikhail à mains nues. Ce pauvre persien n'avait pas plus d'imgination dans la réalité que dans ses délires.
Il saisit à nouveau son adversaire, en se bouchant les narines. Il le propulsa contre la porte du cachot qui céda. Aussitôt Mikhail baissa son pantalon.
- Ouah, qu'elle est grosse commenta Alexandre admiratif.
- Ouais, vite fait, répondit Mikhail, modeste.
Le général urina sur son piteux adversaire. Sous la puissance du jet, ce dernier se mit à rouler dans le couloir.
- Poussez-vous derrière, on sort !
- Atropatène
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Mer 19 Avr 2017 - 1:50
- Spoiler:
- Considérant la règle du "qui ne dit mot consent", je déclare le message précédent nul et non-avenu.
- Général GolenichtchevBourgeois
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Mer 19 Avr 2017 - 1:55
- Personne ne t’embêtera plus Alexandre, tu as ma parole ... !
Alexander semblait subjugué. Il réalisait maintenant qu'il avait grandement méjugé le général.
- Oui, Mikhail. Nous plaiderons notre cause auprès du Tsar, et si les Dieux le veulent, nous serons graciés !
Alexander semblait subjugué. Il réalisait maintenant qu'il avait grandement méjugé le général.
- Oui, Mikhail. Nous plaiderons notre cause auprès du Tsar, et si les Dieux le veulent, nous serons graciés !
- Alexeï KarenineBourgeois
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Mer 19 Avr 2017 - 2:41
Au bout du couloir des cellules se trouvait le poste de garde de l’Okhraina qui surveillait le bloc de cellules. Des bruits étranges semblaient en venir. Les gardes de la police secrète ayant poliment évacué les lieux quand le persien s’était pointé attendaient.
Un officier arriva.
Lieutenant Terenko : Il se passe quoi ?
Sergent Varow : Euh… on ne sait pas trop mon Lieutenant. Le persien est rentré dans la cellule et… on l’a laissé.
Lieutenant : Seul ?
Sergent : Oui…
Lieutenant : Mais… il se passe quoi là dedans ?
Sergent : On ne sait pas, mais franchement vu les bruits, ça ne donne pas envie.
Lieutenant : Ouvrez moi la cellule tout de suite !
Le lieutenant, le sergent et trois gardes allèrent devant la cellule. En partant, le lieutenant ordonna de boucler le bloc. Arrivés devant la porte, les agents tendirent l’oreille :
"Oh ! Petite bite a envoyé mini bite ! "
"Tout baigne. Je te regarde. Tu es fort !"
"Ouah, qu'elle est grosse "
Le lieutenant fit une moue blasée, regardant le sergent :
Lieutenant : Mais… C’est le prince Klausburgski là ?
Sergent : Je crains qu’oui mon Lieutenant.
Lieutenant : Quelqu’un savait qu’il était de la jaquette ?
Soldat : Il est marié et il a des enf…
Lieutenant : Ta gueule c’est pas la question. Ouvrez la porte.
La porte s’ouvrit lourdement. De lourds effluves d’excréments sortirent de la pièce.
Et soudain…
Le hiérarque retenaient ce qui était il y a encore quelques jour un général russlave, couvert d’excréments tentant de faire subir les derniers outrages a un colosse des armées du Satrape. Le prince de Klausbourg, le seau d’aisance sur la tête et son contenu répandu sur ce qui restait de son uniforme en train de se rouler par terre psalmodiant des hommages a son compagnon de cellule, hommages particulièrement appuyés sur une partie de l’anatomie dudit comparses.
« Mikhail il a une groooooosse bite et il va tous vous défoncer avec ! »
« Ouais Alexei, on va leur creuser un tunnel entre les fesses a ces tapettes a jupette ! »
La scène était pathétique. Un des soldats vomit.
Lieutenant : Varow, expliquez.
Sergent : Poliakow avait rajouté de l’opyum yssoise en poudre dans les repas qu’on leur a servis ce soir. C’était pour les calmer et pour rigoler un peu. Les gens qui en prennent disent et font souvent n’importe quoi.
Lieutenant : Vous êtes conscient qu’on a là deux hommes en pleins délire et couverts de merde ?
Sergent : Oui, dit le sous officier en regardant alternativement les deux épaves se roulant dans la merde et son officier.
Lieutenant : Eh bien remerciez la bienveillance du Tsar de n’avoir pas signé la Convention de Lédao, on aurait été dans la… pfff… Sortez l'atropaténien et donnez lui de quoi se changer. Et pour les prisonniers…
Alors que le lieutenant parlait, Golenichtchev laissa le hiérarque tranquille, retourna vers Klausburgski, lui retira le seau qu’il avait sur la tête, baissa son pantalon et dit :
Golenichtchev : Alexandre ? Toc toc toc ?
Klausbourg : Ouiiiiiiiiiii ?
Golenichtchev : Y’a caca qui vient !
Klausburgski : Quoi ? Ou ça ? dit le prince en levant la tête
Golenichtchev : Y A CACA QUI VIENT !
Et c’est alors qu’une gerbe de diarrhée liquide sorti en jet continu du fondement souillé du général renégat pour s’étaler sur le visage de l’importuné prince.
Lieutenant : Oh mais nom de dieu de putain de bordel de merde mais c’est dégueulasse ! Mais c’est gars sont malades ! Bon le persien en muscle dehors !
Le lieutenant poussa l’officier atropaténien dehors et ferma bruyamment la porte que le sergent Varow verrouilla a triple tour.
A travers la porte, on entendait encore les deux malheureux délirer :
"Personne ne t’embêtera plus Alexandre, tu as ma parole ... ! "
"Oui, Mikhail. Nous plaiderons notre cause auprès du Tsar, et si les Dieux le veulent, nous serons graciés !"
Lieutenant : Varow, vous êtes malade, franchement changez de métier vous m’inquiétez.
Sergent : C’était drôle au début.
Lieutenant : Bouclez là, à tout jamais. Et vous me ferez le plaisir d’aller nettoyer cette putain de cellule vous-même quand… quand ils seront redescendus.
Sergent : …
Lieutenant : Quoi ?
Sergent : Ils sont partis pour au moins huit heures là.
Le lieutenant, désespéré planta là les hommes qui l’accompagnaient.
Sergent : Mon lieutenant ? Vous êtes venu pour quoi exactement ?
Lieutenant : Allez vous faire foutre Varow !
On entendit l'officier jurer tout le long du couloir puis du suivant, jusqu'a ce que la porte qui séparait le bloc de cellule du bloc voisin se claqua violemment et se verrouilla. Les soldats repartirent penauds vers le poste de garde, suivi par le hiérarque.
Un officier arriva.
Lieutenant Terenko : Il se passe quoi ?
Sergent Varow : Euh… on ne sait pas trop mon Lieutenant. Le persien est rentré dans la cellule et… on l’a laissé.
Lieutenant : Seul ?
Sergent : Oui…
Lieutenant : Mais… il se passe quoi là dedans ?
Sergent : On ne sait pas, mais franchement vu les bruits, ça ne donne pas envie.
Lieutenant : Ouvrez moi la cellule tout de suite !
Le lieutenant, le sergent et trois gardes allèrent devant la cellule. En partant, le lieutenant ordonna de boucler le bloc. Arrivés devant la porte, les agents tendirent l’oreille :
"Oh ! Petite bite a envoyé mini bite ! "
"Tout baigne. Je te regarde. Tu es fort !"
"Ouah, qu'elle est grosse "
Le lieutenant fit une moue blasée, regardant le sergent :
Lieutenant : Mais… C’est le prince Klausburgski là ?
Sergent : Je crains qu’oui mon Lieutenant.
Lieutenant : Quelqu’un savait qu’il était de la jaquette ?
Soldat : Il est marié et il a des enf…
Lieutenant : Ta gueule c’est pas la question. Ouvrez la porte.
La porte s’ouvrit lourdement. De lourds effluves d’excréments sortirent de la pièce.
Et soudain…
Le hiérarque retenaient ce qui était il y a encore quelques jour un général russlave, couvert d’excréments tentant de faire subir les derniers outrages a un colosse des armées du Satrape. Le prince de Klausbourg, le seau d’aisance sur la tête et son contenu répandu sur ce qui restait de son uniforme en train de se rouler par terre psalmodiant des hommages a son compagnon de cellule, hommages particulièrement appuyés sur une partie de l’anatomie dudit comparses.
« Mikhail il a une groooooosse bite et il va tous vous défoncer avec ! »
« Ouais Alexei, on va leur creuser un tunnel entre les fesses a ces tapettes a jupette ! »
La scène était pathétique. Un des soldats vomit.
Lieutenant : Varow, expliquez.
Sergent : Poliakow avait rajouté de l’opyum yssoise en poudre dans les repas qu’on leur a servis ce soir. C’était pour les calmer et pour rigoler un peu. Les gens qui en prennent disent et font souvent n’importe quoi.
Lieutenant : Vous êtes conscient qu’on a là deux hommes en pleins délire et couverts de merde ?
Sergent : Oui, dit le sous officier en regardant alternativement les deux épaves se roulant dans la merde et son officier.
Lieutenant : Eh bien remerciez la bienveillance du Tsar de n’avoir pas signé la Convention de Lédao, on aurait été dans la… pfff… Sortez l'atropaténien et donnez lui de quoi se changer. Et pour les prisonniers…
Alors que le lieutenant parlait, Golenichtchev laissa le hiérarque tranquille, retourna vers Klausburgski, lui retira le seau qu’il avait sur la tête, baissa son pantalon et dit :
Golenichtchev : Alexandre ? Toc toc toc ?
Klausbourg : Ouiiiiiiiiiii ?
Golenichtchev : Y’a caca qui vient !
Klausburgski : Quoi ? Ou ça ? dit le prince en levant la tête
Golenichtchev : Y A CACA QUI VIENT !
Et c’est alors qu’une gerbe de diarrhée liquide sorti en jet continu du fondement souillé du général renégat pour s’étaler sur le visage de l’importuné prince.
Lieutenant : Oh mais nom de dieu de putain de bordel de merde mais c’est dégueulasse ! Mais c’est gars sont malades ! Bon le persien en muscle dehors !
Le lieutenant poussa l’officier atropaténien dehors et ferma bruyamment la porte que le sergent Varow verrouilla a triple tour.
A travers la porte, on entendait encore les deux malheureux délirer :
"Personne ne t’embêtera plus Alexandre, tu as ma parole ... ! "
"Oui, Mikhail. Nous plaiderons notre cause auprès du Tsar, et si les Dieux le veulent, nous serons graciés !"
Lieutenant : Varow, vous êtes malade, franchement changez de métier vous m’inquiétez.
Sergent : C’était drôle au début.
Lieutenant : Bouclez là, à tout jamais. Et vous me ferez le plaisir d’aller nettoyer cette putain de cellule vous-même quand… quand ils seront redescendus.
Sergent : …
Lieutenant : Quoi ?
Sergent : Ils sont partis pour au moins huit heures là.
Le lieutenant, désespéré planta là les hommes qui l’accompagnaient.
Sergent : Mon lieutenant ? Vous êtes venu pour quoi exactement ?
Lieutenant : Allez vous faire foutre Varow !
On entendit l'officier jurer tout le long du couloir puis du suivant, jusqu'a ce que la porte qui séparait le bloc de cellule du bloc voisin se claqua violemment et se verrouilla. Les soldats repartirent penauds vers le poste de garde, suivi par le hiérarque.
- Mikha BrasnovAristocrate
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Jeu 20 Avr 2017 - 4:05
Le séjour des deux prisonniers dans les geôles rustiques de la capitale ne fut que de courte durée. Un matin, des domestiques entrèrent pour les rendre propres et présentables. On habilla le général et le prince de leurs uniformes lavés et bien repassés puis des armoires à glace les accompagnèrent jusqu’à une voiture de police. Mais au lieu de les emmener au palais, la berline bifurqua pour les déposer à une gare où les attendaient leurs effets personnels et une compagnie de soldats.
Les captifs furent alors montés dans un train blindé qui prit la direction de Gornograd. Ils disposaient chacun d’un wagon-couchette, certes sous bonne garde mais disposant d’un confort convenable et même d’une table à écrire. On leur indiqua simplement que leur bonne conduite et la pondération d’Edoran pouvaient assurer leur remise à des autorités " étrangères " d’ici quelques jours.
Les captifs furent alors montés dans un train blindé qui prit la direction de Gornograd. Ils disposaient chacun d’un wagon-couchette, certes sous bonne garde mais disposant d’un confort convenable et même d’une table à écrire. On leur indiqua simplement que leur bonne conduite et la pondération d’Edoran pouvaient assurer leur remise à des autorités " étrangères " d’ici quelques jours.
- Général GolenichtchevBourgeois
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Ven 21 Avr 2017 - 1:28
Le général était dans l'expectative. On lui avait rendu son uniforme, i n'avait donc pas été dégradé, peut-être le tsar lui pardonnerait-il ? Mais il était aussi question de le remettre à une autorité étrangère. Klausbourg avait la double nationalité, mais Golenichtchev n'avait jamais connu autre chose que son pays natal ! Mikhaïl patientait nerveusement...
- Mikha BrasnovAristocrate
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Re: Dans les geôles de Murasibirk ...
Jeu 27 Avr 2017 - 17:43
Arrivés à Gornograd dans un terminus déserté, les détenus furent conduits jusqu’à un hôtel du centre-ville réquisitionné par l’armée lors des derniers bouleversements à travers le pays. On leur confia une suite satisfaisante et bien gardée. Leur halte ne s’éternisa cependant pas puisque des vigiles se présentèrent un matin pour les accompagner au palais du gouverneur avec pour seule indication que le dénouement de cette affaire approchait.
La suite ici.
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