Empire de Sainte Russlavie
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Miroslav Kopernich
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Dim 21 Jan 2018 - 11:24
L'UPR était un parti représentant des petites classes Cathodoxe-Orthodique. Dans la capitale Russlave, la majorité de ses membres étaient des sous officiers ou de simple soldat. Kopernich lui-même était l'un d'eux, un sous officier qui souhaitait représenter les revendications de la véritable base de l'armée et non de l'élite corrompu à coup de millions.
Si le parti et ses membres n'avaient au départ pas été informé de la conspiration qui se jouait, les actions de la maison de Livadia et les ordres de Karénine laissèrent penser qu'il se passait quelque chose. Les petits soldats discutait et des rumeurs sur un renversement militaire du gouvernement libéral firent mouche.

L'UPR regardait d'un oeil méfiant le nouveau chef du gouvernement, ils avaient toujours en travers de la gorge, l'Ordre général 42 qui avaient pour beaucoup fait sauter des chefs respecté pour d'autre à la solde de Karénine.

Néanmoins, on parlait plus que l'on ne décidait. La position que tiendrait l'UPR était encore incertaine...

Miroslav Kopernich
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Dim 21 Jan 2018 - 21:12
Finalement après 7 heures de débat arrosée de boisson et de jeux d'argent. Le Rassemblement des sous officiers et soldats parvint à trouver la solution miracle. C'était le sage Wandovsky qui souvent avait des idées lumineuses lorsqu'il picolait un peu trop qui la trouva.

Ossief : Bon, que devrions nous faire ? La guerre toque à la porte et on a toujours rien trouvé !

Wandovsky : On pourrait hips faire hips grève pour demander des sous.

Silence dans l'assemblée des ivrognes

Kopernich : Mais oui ! Et en plus nous pourrions augmenter notre influence dans le coin ! Ossief contacte les copains !

C'est ainsi que profitant de la menace, les soldats et sous officier se mirent en grève. On pouvait compter un nombre non négligeable d'homme. Plusieurs casernes était désormais en grève. Lorsque les officiers en colère mais abasourdi par le nombre demanda les revendications. Elles furent nombreuses, disparate bref c'était le foutoir.

- On veut des sous !

- Des meilleurs conditions de travail !

- Plus de pause !

- Équipements neufs !

- On veut le gouvernement !
Feodor Pojarski
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Lun 22 Jan 2018 - 11:38
C'était exactement le genre de débordement qu'attendaient les généraux Karpov et Arpakine. Ils prirent immédiatement fait et cause pour les mutins, et la Stavka publia dans la matinée un communiqué annonçant que les protestations de la soldatesque reflétaient "un souci légitime, une noble préoccupation" de la troupe, qui ne voulait rien d'autre que de verser son sang pour l'Autocrate Imperator. Ordre fût donné aux officiers de ne pas réprimer les protestations, mais de s'y joindre et de les encadrer, et, sous couvert de manifestation, d'occuper stratégiquement les grands axes de la Capitale.

Les officiers libéraux se trouvaient mal pris. Ils sentaient bien que les éléments réactionnaires qui dominaient la Stavka étaient en train d'instrumentaliser ces éruptions spontanées de la troupe, mais ils pouvaient difficilement s'insurger contre des revendications élémentaires qu'ils avaient eux mêmes toujours réclamées pour leurs hommes.
Miroslav Kopernich
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Lun 22 Jan 2018 - 15:59
Le soutien des officiers réactionnaires combiné a l'inaction des officiers libéraux ne fit que propager et intensifier les protestations de la base de l'armée. Ceux qui avaient jusqu'à lors eu peur de rejoindre le mouvement de part la possible réaction extrême des autorités furent rassuré et rejoignirent le mouvement. La contestation s'intensifiant devant l'absence de réponse du gouvernement. Elle finit également par sortir de la capitale avec la complicité de l'UPR. Désormais,des contestations naissaient un peu partout, mais surtout dans les villes de Gornograd et Novolensk. La situation était trop belle de faire chanter un gouvernement faible et déjà contesté.

Du côté de la capitale, des causeries avaient lieu causé par la colère de l'armée de ne pas obtenir de réponse de là par des autorités. Dans l'un des meetings, l'un des officiers du PIR eu la bonne idée de déclarer que la cause de tous les problèmes était Karenine. Karenine qui avait purgé l'armée de ces cadres populaire et en place depuis des dizaines d'années. Il avait placé à leurs places des intellectuels dont le savoir et les conditions de vie était trop éloigné du simple soldat. D'ailleurs quasiment aucune garnison n'avait combattu avec son officier libéral. On pouvait dire que beaucoup de soldat avait du mépris pour des hommes placé non par le mérite, mais par les relations.

L'affaire Karenine avait pris des proportions inimaginables, toutes la frustration ressortait après des mois. Les soldats sortirent des casernes pour protester et faire pression dans la rue.

- Karenine t'est où ?!

Certain parlait déjà d'une marche sur le gouvernement sans savoir que Karenine n'était pas dans la capitale...




Maison de Livadia
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Lun 22 Jan 2018 - 18:30
Livadia se délectait de voir la subversion agiter les rangs de l'armée contre Karénine. Les soldats de la Garde restaient eux disciplinés mais leurs officiers encourageaient les soldats des autres unités à la rébellion. En son for intérieur, Livadia n'aimait pas le désordre et les soldats mutins, mais pour le sceptico-démocrate qu'il était, un putsch militaire était la continuation de la politique par d'autres moyens ...
Miroslav Kopernich
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Du côté de l'UPR... Empty Manifestation militaire

Mar 23 Jan 2018 - 19:18
Devant l'inaction gouvernement, les militaires qui n'avait pas envie de poireauter ici en pacifique se concentrèrent sur la place pour discuter de la suite des événements.

Sur une estrade de fortune, en habit militaire, Kopernich s'éleva et exorta la foule de l'écouter. Celle-ci se concentra rapidement, il fallait écouter la proposition des leaders
Après tout c'était leurs idées.


Kopernich : Mes chers frères. Aujourd'hui, hier depuis plusieurs jours, nous militons pour nos droits. Nos revendications sont honnêtes, nous sommes les défenseurs de ce pays, ceux qui soutiennent sa stabilité
Mais pourtant l'infâme Karénine continue de nous traiter comme des esclaves ! Après nous avoir mit des bibliothécaires à notre tête, celui continue de mépriser la force qui a bâti ce pays !

L'armée a des devoirs, elle mérite d'avoir des droits !

Acclamation

Aujourd'hui, mes frères, Karénine nous insulte. Ainsi je lui lance un appel que la franc-Charpenterie pourra lui donner. Karénine, l'armée te donne jusqu'au 26 janvier pour satisfaire ces revendications sans quoi nous viendront te chercher dans ton palais à coup de pied !

Acclamation, des officiers libéraux qui tentait de réagir furent arrêté et jeté dans les prisons des casernes.

Tu pourras nous parler tant que tu veux de la constitution et de la légalité, nous on s'en fou, on veut du pain, un toit et de quoi vivre ! Vos histoires de riches ne nous concernent pas !

Mes frères, en attendant blocquons la ville !

Les soldats commencèrent à barrer les avenues et les rues de la capitale, l'anarchie devenait totale...
Feodor Pojarski
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Mar 23 Jan 2018 - 20:44
La situation devenait en effet de plus en plus électrique. Apprenant que la soldatesque de la Capitale s'était mise en grève comme de vulgaires ouvriers, les régiments cosaques stationnés à Murasibirsk s'étaient rassemblés pour discuter de la marche à suivre. Il s'en était conclu qu'il était "hors de question de laisser ces sales moujiks rafler toute la mise" alors que les honnêtes cosaques ne recevaient rien. En conséquence, les cosaques avaient mis en place leurs propres barricades autour de leurs casernes, exigeant du gouvernement une déclaration de guerre immédiate à l'encontre du Krassland, afin de reconquérir les volosts du Donsk. Inévitablement, quelques heures plus tard, des bagarres éclataient déja en ville, entre la soldatesque et la cosaquerie.

Pour aggraver le tout, vols et agressions commençaient à se multiplier dans les quartiers bourgeois, la police étant trop occupée à tenter de surveiller les troupes de mutins qui écumaient la ville. Naturellement, un obscur groupuscule anarchiste en profitait pour répandre des tracts appelant à l'insurrection violente, tandis que, dans certains quartiers ouvriers, on se proposait de marcher sur le ghetto hébraïte pour piller les mangeurs de galette pendant que les autorités avaient le dos tourné.

Bref, Murasibirsk ressemblait de moins en moins à la Capitale d'un Etat civilisé du Micromonde, et il semblait que, à l'exception du Palais des Terems et du Palais Samsonov, toute la Ville serait bientôt balayée par un de ces accès de folie stupide et anarchique auxquels sont si souvent enclins les Russlaves. La nécessité de former un gouvernement se faisait plus pressante d'heure en heure.
Alexeï Karenine
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Mar 23 Jan 2018 - 20:55
Le général Vassilievski, le gouverneur militaire de la capitale russlave, veillait au grain en l’absence du Président du Conseil. La sauvegarde du gouvernement et de l’ordre légitime tenait en grande partie de la capacité à maintenir l’ordre dans la capitale.

Son travail est grandement facilité par la mise à disposition des agents de l’Okhraina par le gouvernement. La police politique qui avait froidement accueilli le retour du colonel avait finalement choisi son camp. Le centre d’influence s’était recentré vers les cercles militaires libéraux qui avaient le champ libre dans la capitale.

Ainsi, les agitations des groupes paramilitaires de droite était observées avec attention. Des partis politiques sans représentation dans les instances, sans notables et essentiellement des agitateurs de l’ultradroite qui parvenaient parfois a se créer des connexions dans l’armée. Ce qui n’est qu’une habitude de l’époque.

Il n’en reste pas moins que l’essentiel du commandement des unités de la capitale était réputé politiquement sur. Le général Vassilievski ayant su naviguer prudemment pour écarter les officiers trop engagés des commandements tactiques voire en les faisant muter hors de son commandement.

Ce soir là, le général flânait dans les allées de la grande bibliothèque du gouvernorat militaire. L’officier travaillait à la compilation de ses mémoires qu’il comptait publier peu de temps avant sa retraite. Son projet lui imposait donc des heures supplémentaires de recherches, de lectures et d’écriture.

Un officier d’ordonnance entra dans la bibliothèque, bruyamment. Vassilievski entendit résonner le pas cadencé du jeune officier jusqu’à ce qu’il arriva a lui.


Ordonnance : Mon général, le colonel Brenov de votre état major et le colonel Vatoutine de la police politique souhaiteraient que vous les rejoigniez. C’est pour une affaire urgente.

Le général leva les yeux de son ouvrage en soupirant. Retirant ses lunettes il les rangea dans leur étui :

Vassilievski : Qu’est ce qu’il y a ?

Ordonnance : Il semblerait… qu’il y a des agitations en ville mon général.

Vassilievski : Oh bordel… Il n’y a pas moyen de pouvoir passer un hiver tranquille sans que le premier tocard venu vienne nous emmerder. J’arrive.

Il rangea sommairement ses notes dans un secrétaire qu’il ferma avant d’enfiler sa vareuse et de suivre le lieutenant, un livre dans une main, sa casquette dans l’autre.

L’officier d’ordonnance conduisit le général jusqu'à la grande salle de l’état major du gouverneur militaire de la ville. Entrant dans la pièce, il se positionna sur le coté de la porte et annonça :


Ordonnance : Le général-gouverneur de la cité de Murasibirsk !

Tout le monde se figea quand le lieutenant-général entra dans la pièce qu’il traversa vers les deux officiers supérieurs qui avaient requis sa présence. Arrivé a eux, il se tourna vers l’assistance :

Vassilievski : Repos messieurs.

L’activité repris dans la salle de commandement. Chacun vaquant a sa tâche. Le général se tourna vers les deux colonels :

Vassilievski : Qu’est ce qu’on à cette fois ci ?

Brenov : Plusieurs centaines d’hommes tout au plus, dans le quartier nord-est.

Vassilievski : Les ultras ? Il ne manquait plus qu’eux tiens…

L’officier de l’Okhraina prit la parole.

Vatoutine : Bonsoir mon général, la situation mérite notre attention mais elle est contrôlable. Il s’agit de groupes paramilitaires relativement isolés. Il est possible de contrôler la situation en déclarant l’état de siège immédiatement.

L’état de siège dépassait les niveaux d’alerte classique. Mais l’état de siège permet de faciliter grandement le fonctionnement de l’appareil militaire dans une période d’incertitude. La recommandation était valable, il fallait défendre le gouvernement civil pour préserver la paix.

Vatoutine lui tendit plusieurs feuillets, les fiches d’information sur l’UPR, les leaders des factions, Vassilievski appela son ordonnance :


Vassilievski : Sacha ! Prenez note d’un ordre général prioritaire !


« Attaque terroriste contre la sécurité du peuple de Murasibirsk et la stabilité du gouvernement légal et légitime, plusieurs groupes d’hommes armés se sont assemblés dans les quartiers nord-est, réputés tenus par des groupes de droite radicale. Leurs objectifs tactiques sont pour le moment inconnus mais ils sont ouvertement hostiles.

Constatant les graves dangers d’une agitation politique armée actuellement dans la capitale, je prends la responsabilité de proclamer l’état de siège dans la ville de Murasibirsk. L’intégalité des unités de sécurité reçoivent l’ordre de se positionner aux lieux qui leurs ont été affectés. Les unités militaires se trouvant dans la ville ont ordre de se déployer dans les zones ou elles sont cantonnées. Les soldats ou marins en permission ou réservistes sont priés de rejoindre les casernes de la capitale pour être affectés aux unités de marche.

Chaque soldat ou officier qui désobéirait ouvertement a un ordre visant à la mise en place des mesures exceptionnelles doit être exécuté dans les six heures.

Puisse Dieu nous préserver du pire !

Lieutenant Général Vladimir Nikolaievitch Vassilievski
Gouverneur militaire de Murasibirsk »

Vassilievski : Transmettez cela en crypté à l’intégralité des unités dans la capitale. Mettez moi en relation avec le général du 2e corps d’armée, il doit mettre ses unités en ordre de bataille et nous envoyer une division en renfort. Maintenant !

L’ordonnance notait rapidement et noircissait les pages de son carnet et fila pour transcrire les ordres et les transmettre au central.

Vassilievski se tourna vers Vatoutine :

Vassilievski : Je veux tout savoir sur ces types. Alors faites remonter vos indics et préparez également vos équipes mobiles, je veux qu’elles accompagne les troupes et la police dans la capitale. Si on vous résiste, éliminez les groupes de résistance. Désarmez toutes les personnes que vous rencontrerez. Les traitres doivent être trouvé et éliminés jusqu’au dernier ! C’est aussi valable pour vous Brenov ! Parce que c’est notre ville ! Et putain de nom de Dieu on va pas laisser des bouseux essayer de nous la prendre !

Les hommes de l’état major applaudirent a l’envolée peu orthodoxe du général. C’est l’heure de se mettre au travail.
Alexeï Karenine
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Mar 23 Jan 2018 - 23:24
Les ordres parvinrent aux unités de l’armée stationnées dans la capitale. Dans la demie heure, les soldats quittaient leurs casernes avec pour destination les secteurs qui avaient été confiés aux unités de sécurité.

Des remous mineurs éclatèrent dans quelques casernes, ces petites échauffourées se finissaient par un envoi des importuns en isolement. Un jeune aspirant nationaliste fut toutefois abattu par son adjudant de compagnie, il refusait d’appliquer les ordres et essayait d’appeler à la sédition.

Les unités de sécurités prirent position autour de la Douma, du Palais Samsonov, des centraux télégraphiques et téléphoniques et des centrales électriques. Les principaux axes routiers furent contrôlés ou fermés à la circulation. De même, des unités de cavalerie bloquèrent les accès à la ville.

Les réservistes rappelés purent former un premier bataillon de marche qui a été affecté aux missions de police. Le 2e corps d’armée valida l’envoi d’une unité, la 16e division d’infanterie du Général Moses Yermolayev qui devait arriver sous deux heures.

Les unités de sécurité et de police reçurent l’ordre de reconnaître les rues et de définir le périmètre d’action des agitateurs et procéder à l’encerclement du quartier concerné sans engager le combat.

Feodor Pojarski
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Mer 24 Jan 2018 - 14:42
La réaction énergique du général Vassilievski fût accueillie avec soulagement par les classes possédantes et, même, par les généraux de la Stavka qui comme Karpov ou Arpakine poussaient en sous main la soldatesque à la mutinerie. La vérité était que personne ne voulait réellement voir la Capitale sombrer dans l'anarchie. De part et d'autre, on ne savait que trop ce qui se passait lorsque Makar brisait ses chaînes ! Soûleries, pogroms et destructions !

Les mutins, ces malheureux, n'étaient en réalité que des pions dans une partie politique, un moyen de pression pour former rapidement un gouvernement conforme aux vœux de l'armée (ce qui signifiait en réalité: conforme aux voeux des officiers réactionnaires).

Cependant, les officiers qui entouraient Vassilievski péchaient par excès d'optimisme quand ils pensaient circonscrire les troubles au seul nord-est de la Capitale. A la faveur de la crise politique, l'agitation s'était répandue en de nombreux autres quartiers de Murasibirsk. Comme on l'a écrit, l'importante garnison cosaque de Murasibirsk, qui était cantonnée à distance des régiments de ligne ordinaires, était aussi au bord de l'insurrection. Les régiments de la Garde eux-mêmes étaient divisés, d'autant plus que leurs officiers, travaillés en sous-main par Livadski, hésitaient sur la conduite à suivre, et préféraient se limiter à barrer les accès à ce qu'on appelait le Mura' "officiel", c'est-à-dire le centre de la Ville, avec les Palais et les Ministères.

Si Vassilievski disposait indéniablement de forces importantes dont la discipline n'avait pas été rompue, il n'était pas du tout certain qu'elles seraient suffisantes pour quadriller l’entièreté de la Capitale, surtout si les débordements se communiquaient aux classes populaires.

Ce qui, bien entendu, finit par arriver. Le matin du 24, les frères Chpigouline prirent la décision fatidique de fermer temporairement leurs usines, qui étaient réputées pour être les plus brutales et les plus sales de la Ville. Près de 2.000 ouvriers se retrouvèrent du jour au lendemain au chômage technique, sans indemnité.

Dans l'après-midi du 24 janvier, le commissaire de police responsable de la zone de police est (celle qui s'étend de la Mioussovska à St-Pankrati) reçu un appel téléphonique affolé: une centaine d'ouvriers armés de bâtons et de bouteilles de vodka marchaient vers le ghetto hébraïte, afin de passer leur colère sur les habituels boucs émissaires. A peine eu-t-il raccroché son téléphone que le commissaire reçu un nouvel appel: cette fois-ci, c'était pour lui annoncer que deux autres centaines d'ouvriers marchaient vers le centre, dans le but de "tout casser chez les Chpigouline".

D'autres patrons, terrorisés par ce climat d'insurrection, réclamaient à corps et à cris une protection militaire de leurs usines, faute de quoi ils fermeraient eux aussi et détaleraient vers Gornograd.
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Mer 24 Jan 2018 - 16:34
Le jour même de la menace de sécession, les bagarres entre Soldats et Cosaques. S'il n'y avait pas eu de mort, il y avait eu des nez cassés et c'est ainsi. C'est ainsi que des soldats d'autre quartiers vinrent à la rescousse pour tabasser des Cosaques isolés. La jalousie comblé au stress du coup rendait n'importe quel soldat agressif.


Alexeï Karenine a écrit:Les ordres parvinrent aux unités de l’armée stationnées dans la capitale. Dans la demie heure, les soldats quittaient leurs casernes avec pour destination les secteurs qui avaient été confiés aux unités de sécurité.

Des remous mineurs éclatèrent dans quelques casernes, ces petites échauffourées se finissaient par un envoi des importuns en isolement. Un jeune aspirant nationaliste fut toutefois abattu par son adjudant de compagnie, il refusait d’appliquer les ordres et essayait d’appeler à la sédition.

Les unités de sécurités prirent position autour de la Douma, du Palais Samsonov, des centraux télégraphiques et téléphoniques et des centrales électriques. Les principaux axes routiers furent contrôlés ou fermés à la circulation. De même, des unités de cavalerie bloquèrent les accès à la ville.

Les réservistes rappelés purent former un premier bataillon de marche qui a été affecté aux missions de police. Le 2e corps d’armée valida l’envoi d’une unité, la 16e division d’infanterie du Général Moses Yermolayev qui devait arriver sous deux heures.

Les unités de sécurité et de police reçurent l’ordre de reconnaître les rues et de définir le périmètre d’action des agitateurs et procéder à l’encerclement du quartier concerné sans engager le combat.


La mort d'un officier nationaliste choqua profondément la soldatesque. Son histoire amplifier par les hommes de Livadia prit des proportions inimaginables. Les soldats considérait désormais Karénine comme un monstre. Cela eu pour effet d'augmenter le nombre de soldats mutins. Un officier libéral fut même tabassé et était entre la vie et la mort.

Les soldats mutins des quartiers nords se rapprochaient dangereusement des loyalistes. La confusion était total mais l'hésitation gagnait tout les camps. Beaucoup de soldats aujourd'hui adversaires étaient des amis, des connaissances, parfois des frères ou des membres de la famille....

Du côté du grondement populaire, les soldats après une intense propagande livadiennr, décidèrent pour la plupart de ne pas s'interposer. Ils ne voulais plus risquer leurs vies pour un homme qui tuait des officiers arbitrairement !
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Mer 24 Jan 2018 - 17:00
Au 24 janvier, la situation était confuse, mais l'agitation régnait et allait crescendo dans la vieille capitale russlave.

Les agitateurs mandatés par Livadia continuaient leur travail de sape. Leurs rumeurs se répandaient dans la foule comme un incendie dans une usine d'allumettes. Ils racontaient que les cosaques arrivaient pour massacrer la foule, que Karénine avait vidé les greniers impériaux de leurs grains, que la capitale était entourée de soudards hostiles à la manifestation et qu'ils venaient massacrer la population.

La foule excité se déploya vers les arsenaux pour se défendre. De nombreux gardiens se ralliaient à l'émeute par crainte d'être lynchés. Un, deux, trois, puis de nombreux arsenaux furent pillés, et la foule devint soldatesque. Ainsi armés, ouvriers et soldats se sentirent plus forts, il réclamèrent du pain et Pojarski au pouvoir. On pilla des boulangeries et des services publics au nom du tsar, qui, "ne savaient pas le malheur de ses enfants, trompés qu'il était par les politiciens."

La police, dont les chefs étaient achetés par Livadia, régissaient mollement. Ils en allaient de même pour les troupes militaires. Les communications se faisaient mal, les unités étaient envoyés par petits groupes dans des points secondaires, sans ordres précis. Elles ralliaient la foule, autant par opportunisme que par conviction politique. Les usines Chipugline ne furent pas protégées. Il en fut de même pour le quartier hébraite et une foule d'ouvriers s'y introduisit, molestant les hommes et injuriant les femmes.

Les agents livadiens furent les premiers à brandir sur leur pancarte les visages du tsar et de Pojarski. Les petites gens, qui n'étaient que peu armées, ne cessaient de crier "Vive le Tsar" comme un leitmotiv. Désarmés à la foi par la candeur de cette foule et l'inertie de leurs chefs, certains soldats en garde du Centre de la Ville levèrent en l'air leur crosse face à la foule. Une gigantesque clameur s'éleva des cœurs et des bouches des milliers des russlaves qui pataugeaient dans la neige des grands boulevards face à ce qu'ils prirent pour un geste de ralliement.

La Garde restait alors la seule unité constituée complètement imperméable, au moins dans l'attitude à la Révolution naissante. Lev de Livadia était présent avec ses gars, pactisant ouvertement avec les manifestants, travaillant à la fraternisation de la Garde et des soulevés. Pour "calmer la situation", il laissa passer plusieurs manifestants, constituées en une délégation populaire qui fut introduite dans le quartier institutionnel pour rencontrer le gouvernement et le Tsar. Ce dernier devait savoir ce qui se passait, et que la populace, l'âme de Musarabirsk, mettaient en lui son espérance pour que la foule ait du pain, et un gouvernement selon ses vœux.
Alexeï Karenine
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Mer 24 Jan 2018 - 23:08
L'arrivée de la 16e division d'infanterie rassura Vassilievski qui venait d'avoir les premiers rapports indiquant les mouvements ouvriers.

Vassilievski fit une moue légère en apprenant que certains émeutiers se dirigeaient vers les faubourgs hébraites et se borna a maintenir les unités d'observation pour suivre leur déplacement et délégua à la police de la ville le soin d'assurer la protection des communautés de la capitale.

Les unités de police était poussée à l'action par l'envoi de jeunes officiers de l'armée qui devaient assurer la liaison avec l'état major. La police en uniforme devait essentiellement assurer la présence de l'autorité dans la rue et les affrontements de petite ampleur.

Cette présence permettait de garder l'essentiel de la population dans ses foyers. Si cela ne posait pas de problème dans les quartiers connus comme loyalistes ou calme, la mesure prenait tout son sens dans les zones plus tactiques ou les zones communautaires.

Le colonel Bolz, chef des opérations de l'état-major releva progressivement des faiblesses dans la chaine de commandement et dans le fonctionnement des communications. Les ordres étaient parfois partiellement transmis, égaré ou parfois simplement non-émis. Si ces errements n'avaient pas encore généré de situation problématiques il était important d'y remédier.

Il reçut l'ordre de Vassilievski de mettre l'intégralité des centraux télégraphiques et téléphoniques sous le contrôle de l'armée et obéissant à la division des opérations. Une série de consignes nouvelles fut éditées et transmise comme cadre d'exercice standard des communication. Une série d'essais de transmissions fut effectué, le tout en assurant au mieux le service normal de transmissions. Le contrôle des communications et une reprise en main des unités d'estafettes permit de rétablir le lien avec les unités sur le terrain. Et cela a permis de mieux retracer les contours des zones contrôlées ou compromises.

La vieille ville fut fermée par la garde impériale. Une décision judicieuse bien que rapide et prise sans concertation avec le gouvernorat militaire. Vassilievski télégraphia toutefois ses félicitations pour l'efficacité du déploiement de la garde impériale. Il offrit de contribuer au dispositif de défense du palais, de la Douma et du siège du gouvernement. Deux régiments furent ainsi affecté à la défense des centres du pouvoir. Les unités de la garde impériale ainsi libérées furent réquisitionnées par le général Vassilievski et devait s'équiper de façon a être reconnaissables dans la rue.

Le gouverneur militaire envisageait d'utiliser la garde impériale pour garantir la sécurité. Les unités montées de la garde sélectionnées était réaffectée dans des escadrons montés de l'armée régulière. Officiellement il s'agissait de répartir la présence de la garde afin de marquer la population. Dans les faits, la dilution des forces de la garde permettait de garantir l'efficacité globale du dispositif de choc et éviter qu'une trop grande fraternisation ne donnent de mauvaise idées a quelques esprits exaltés.

La 16e division fut éclatée, son état major a été installé dans le sud de la ville, elle contrôle la gare centrale et ses entrepots. Un de ses régiments assure le contrôle de la zone de triage, des entrepôts et d'une grande partie des zones industrielles.

Les bataillons de la division reçurent l'ordre de prendre le contrôle de la ville en avancant quartier par quartier et du sud vers le nord.  Cinq bataillons prirent toutefois la route du centre.

Sur leur route, les unités avait l'ordre de sécuriser les biens publics et les grands bien privés. Ainsi, dans la fin de l'après midi, plusieurs compagnies en charge du contrôle de certaines usines durent forcer le passage. Le petit nombre de grévistes hostiles évita l'usage des armes. La brutalité des soldats et des policiers n'avaient toutefois pas fait défaut. Un intérêt tout particulier fut apporté au contrôle des usines d'armement et des arsenaux qui demeuraient sous bonne garde.

Vassilievski voyait bien que nous assistions a une phase incongrue pour une guerilla urbaine. Les attaquants cherchaient le contrôle à la confrontation. Il en profitait donc pour sécuriser les lieux stratégiques. Et les petites unités ainsi que la police faisait le liant entre les zones contrôlées.

La nouvelle arriva dans la soirée. Le convoi présidentiel et deux divisions étaient à Solikomsk, suffisamment proches pour rallier la ville rapidement et faire la différence. Le général fit instamment télégraphier à son ami de rapatrier les troupes vers la capitale. La masse de manoeuvre de Vassilievski était déjà grande, mais il fallait pouvoir opposer une force de frappe exemplaire à cett rébellion. La réponse de Karénine se faisait attendre, mais le gouvernement était sauf.

Frère Ivan l'entameur
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Mer 24 Jan 2018 - 23:10
Frère Ivan arpentait les rues de Murasibirsk et observa avec attention qu'effectivement, par endroit, l'ambiance était pour le moins électrique. Des révolutionnaires par-ci, des contre-révolutionnaires par-là. De toutes les obédiences et de toutes les couleurs et de toutes sortes, et ça n'était pas une image car d'une, il y avait vraiment des gens de droite comme de gauche, de deux, les habits étaient bigarrés, et de trois, des militaires et des civils un peu partout.

Voilà qui demandait réflexion à Frère Ivan. Sans coup férir, il se mis à genou en plein milieu de la rue et entra en prière. Il bloqua ainsi la rue mais il n'y avait pas de véhicules et les quelques personnes qui passaient dans le coin et remarquèrent sa présence n'osèrent pas le déranger. Dans le bon pays des enfants du bon Khrestos, ça ne se fait pas de déranger un homme de Dieu dans sa prière. Bien que la couleur d'un rouge assez étrange de sa bure ne manquait pas de faire tiquer.

Soudain ! Il se relève, le visage radieux et illuminé d'une épiphanie soudaine. Il leva la tête, lança quelques louanges au Seigneur avant d'empoigner encore plus fermement son bâton de croix. Et il se mis à courir. Comme ça. A toute berzingue ! Il tomba sur la première église qui était celle de Sainte-Irène, sis en la rue Alexandrovitch. Le pope qui gérait l'endroit, le père Arkady était réputé pour être un homme de bon sens. Proche du petit peuple et démocrate convaincu, lui comme tant d'autres hommes du bas clergé, plus au fait des problèmes des serfs et de la roture. La victoire des démocrates n'était pas étonnante quand on sait que le petit peuple pouvait aussi compter sur des gens de foi soucieux du bien-être des âmes, en cette vie comme dans l'au-delà. La plupart des popes avaient exhorter leur fidèles pour le choix démocrate.


« Père Arkady ! Père Arkady ! J'ai besoin de vos lumières en ces temps troubles ! Beugla frère Ivan, courant comme si il avait le diable aux talons vers le perron de la petite église.

-Frère Ivan ! A cette heure-ci mais que faites vous dans la rue ?

-Bon père ! Voyez ces troubles en la cité du Tsar !

-Oui je vois …

-Vous voyez ? Gloire à Khrestos !

-Attention mon fils ! Je vois bien que la situation est menaçante pour mes fidèles …

-Le diable a instillé le doute dans le cœur des hommes mon père ! Voyez ! Ses agents préparent quelques apocalypses en la bonne et tranquille Murasibirsk !

-Doux Khrestos … Le père se signa.

-Appelez vos agneaux à la résistance ! Soyez leur lion ! Et la Sainte-Russlavie sera sauvé.

-Mais Frère Ivan est-ce …

Mais Frère Ivan était déjà parti, courant à vive allure vers la prochaine église.

- … bien raisonnable ? »

Le moine courrait vite malgré la bure, il se dit que le plus simple serait directement d'aller jusqu'à la Cathédrale du Saint-Sauveur. Le métropolite n'allait pas apprécier, tout comme il n'apprécie pas Frère Ivan (et les moines itinérants de son genre), mais cela importait peu. L'agitation semblait régner de plus en plus fort selon les rues qu'ils traversait, et il remarqua même des barricades.

« Bon sang ! Khrestos soit avec nous. Le diable a rudement bien préparé son coup ! »

Il vit soudain passer nonchalamment un cosaque galopant tranquillement, lance à l'épaule, l'air de rien.

« Il me faut aller vite ! »

Ni une ni deux, il couru vers le cosaque et d'un coup de bâton de croix bien asséné, fit tomber le cavalier de son cheval, en lançant un magnifique « SUKA BLYAT ! » au passage. Ivan grimpa sur le cheval, le chevaucha en amazone (rapport à la bure) et fit cavaler le canasson.

« CAR CE QUE TU DONNES AUJOURD'HUI TE SERA RENDU LE DOUBLE AU PARADIS ! »

Hurla ainsi le moine pour se faire entendre du cosaque, tout esbaudi de s'être fait piquer son cheval. Cheval qui lui serait effectivement rendu en double, mais de son vivant. Car son cheval est une jument qui attend un heureux événement d'ici quelques mois. Mais ça ni le cavalier, ni Frère Ivan n'était au courant de ce fait de la nature.

C'est ainsi qu'il arriva en moins de temps qu'il lui en aurait fallu à pied à la cathédrale de Murasibirsk. Le parvis était noir de monde et l’évêque Métropolite, un homme sec, froid, dure et cassant, faisant passer le moindre juge de paix pour un homme affable, généreux, rieur et bon vivant, se tenait sur son perron, essayer de calmer la foule, tantôt inquiète, tantôt excité par les événements en cours.


« Mes bien chères frères et sœurs, faisons une grande processions pro pace ! Se tournant vers ses garçons de chœur. Cherchez moi les icônes, et au trot ! Aux fidèles. Allons dans la paix de Khrestos, prions pour le Tsar et nos valeureux soldats de Dieu …

Lorsque soudain, un moine sauvage apparut, à cheval, fendant la foule en deux, celle-ci s'écartant de son passage. Il s'avança ainsi jusqu'au perron.

-Laissez là les icônes, les bannières et les processions saint métropolite ! L'infernal est dans nos rues !

Stupor mundi. La foule se signa consciencieusement, l'évêque regarda le frère Ivan, juché sur son cheval, qu'il descendît comme un grand débutant en équitation (il manqua de tomber à la renverse et d'exhiber certaines choses aux mauvaises personnes).


-Ivan ! Pochtron de staretz ! Laissez vos maudites superstitions hors de tout ceci ! Voyez les malheurs qui accablent le pays lors qu'on le confie aux mauvaises personnes !

-Et vous métropolite ! Entendez vos paroles. Ne devraient-elles pas porter l'espoir plutôt que le désespoir ?

-Silence ! Comment osez-vous m'adresser ainsi la parole à moi et …

-MES ENFANTS ! Frère Ivan tourna le dos à l'évêque. VOYEZ ! VOYEZ l'ennemie de Khrestos et du Tsar ! Il s'est préparé, tapis dans l'ombre ! Il agit maintenant au grand jour ! Sous le nez de votre métropolite sans qu'il ne lève le petit doigt ! Ne devait t-il pas exorciser la ville ?! Ne devait-il pas comme le bon berger, préserver son troupeau de la tentation !

-Il suffit ! Le métropolite tenta quelque chose, il l'agrippa fermement de l'épaule. Erreur fatale. Quand Frère Ivan est devient l'excité de Khrestos qu'il peut être par moment, il devient difficilement gérable. Le moine flanqua une rouste de son bâton de croix à l'évêque. Celui-ci, bastonné comme jamais aucun évêque d'ici ou d'ailleurs ne fut bastonné, ne pourrait plus prononcer de sermon avant un petit moment !

-Mes enfants ! Voyez la haine qu'a instauré le démon dans le cœur des enfants de Khrestos ! VOYEZ quelles infamies il prépare dans nos villes. Les hommes prennent les armes contre les hommes ! Voyez ! Les enfants de Khrestos prennent les armes contre les enfants de Khrestos ! VOYEZ ! L'âge de la mort et de la destruction est à nos portes ! VOYEZ ! L'espoir n'est pas perdu mes enfants ! Il ne le sera pas tant qu'un seul de ses enfants gardera la foi en Khrestos le bon et tout-puissant ! Ne laissez pas le désespoir et l'abattement emplir vos cœurs ! Luttez ! Luttez non pas pour vôtre âme, mais celle de votre prochain ! Luttez pour Khrestos ! Luttez pour le Tsar ! Luttez pour la Sainte-Mère Russlavie ! « Car même dans la vallée de l'ombre de la Mort, je ne la crains pas ! Car TU m'a donné l'épée avec laquelle je réduirai ses serviteurs à l'état de charpie inoffensive !

A ces mots, la foule lança nombre de hourra et des chants retentir pêle-mêle avec des louanges.

-Agneaux de Khrestos ! Trouvez vos popes ! Qu'ils vous guident en ces heures sombres car ils sont et seront vos guides ! Ces lumières ou toutes les autres seront éteintes ! ELLES ! Elles vous conduiront vers la douce chaleur de Khrestos le Père, et vers la lumière du jour renaissant !

Et voyant la foule définitivement conquise par l’exhortation religieuse de Frère Ivan, celui-ci lança en conclusion :

-REPRENEZ MURASIBIRSK ! KHRESTUS VULT ! »

La foule, cette vague que parfois peu de choses pouvait arrêter … Nombre de contingents militaires se trouvait également sur le parvis. Certains soldats approuvèrent les paroles du moine, d'autres restèrent dubitatifs (c'était des rouge aussi, personne n'est parfait). Mais une parti au moins fut conquise par la harangue monacale. Mais dans la foule, les choses était encore plus déterminés. Les amis et les familles ne se séparaient pas. Tous allaient trouver l'église la plus proche de chez elle, allumé d'une intime conviction, touché par l'Inspiration Divine. La foi riveté au corps, il allait être difficile d'en défaire une foule folle de Dieu. Il en allait de l'avenir de la Sainte-Russlavie.
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Jeu 25 Jan 2018 - 12:28
Le moine illuminé avait fait grand bruit dans la capitale ce jour-là mais le phénomène de foire ne pouvait durer trop longtemps. L'humiliation publique d'un prélat aimé et respecté choquait le petit peuple de la capitale. De même, en ce début de siècle, la démocratie n'était pas à la mode dans l'Eglise, encore moins dans le petit clergé. Pour un prêtre, le pouvoir ne venait pas d'en bas, comme le suggérait la démocratie mais d'en haut, de Dieu. Le pouvoir suprême étant par essence divin, tous les pouvoirs intermédiaires ne pouvaient découler que du haut. Le clergé, excepté pour quelques prêtres, ne pouvait être démocrate sans être en rupture avec le catéchisme. Et il n'y avait pas plus docile à sa hiérarchie qu'un prêtre ...

Pour autant, la tension retombait. Sur ordre de Pojarski, les agitateurs se turent. De même, les premiers mesures d'apaisement calmèrent la foule, assez peu politisée. Lev de Livadia attendait maintenant de Pojarski son paiement pour les services rendus ...
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Jeu 25 Jan 2018 - 14:53
L’exhortation spirituelle, dans un pays comme la Russlavie avait toujours son efficacité. Plus ou moins limité selon les talents d'orateur du prêcheur, mais pour Frère Ivan qui était autant porté sur la distribution d'extrême-onction quelques peu expéditives que sur la réflexion et le commentaire des saintes écritures, il s'agissait d'un exercice relativement simple. Il avait toutes ses chances de réussir, Khrestos s'en assurait. Et quoi que fut la qualité de son oraison, elle avait amorcer un véritable mouvement socialo-religieux. Le pouvoir aux popes ! Dire qu'il avait pris l'habit à l'époque ou c'était justement les popes et les métropolites, en attendant un nouveau Tsar, qui veillait sur les brebis de Khrestos, ils auraient pue mieux faire.

Époque bien moins marqué par les troubles qu'aujourd'hui, ou il suffit qu'un seul homme, inspiré par le diable, fasse le moindre signe pour mettre le pays à feu et à sang. Frère Ivan ne pouvait tolérer pareil laisser-faire. Et pour cela il fit ce qu'il fallait. Et le bon peuple inspiré par l'appel à la résistance du prieur encouragea ses prêtres à engager les actions nécessaires. A moins que ce ne fut que le père Arkady de l’Église Saint-Irène qui passa quelques coups de fil à ses coreligionnaires pour s'organiser.

Mais des lors, on vit progressivement dans la capitale, au milieu des barricades et des troupes armés et des grévistes, des foules assemblés devant les églises ou à l'intérieur d'icelles. Les prêtres, le bas-clergé, sermonnait ses fidèles, reprenant peu ou prou le même discours que Frère Ivan, mais toujours en gardant ce même esprit teinté d'espoir, de force et d'abnégation face à l'adversité. Les russlaves touché en plein cœur, en plein dans leur foi (et non leur foie s'il vous plaît), étaient revigoré par ce nouveau discours, changeant de la bigoterie habituelle des métropolites et autres prélats de la haute.

Les foules commençaient à s'échauffer tandis que des militaires et des policiers commençaient à s'immiscer, demandant aux foules de se disperser. En effet, et bien que n'étant pas en soi menaçant envers la foule, les policiers étaient bien placés pour savoir qu'un mouvement de foule soudain et déchaînés pouvait être ô combien dangereux. Les popes les rassurèrent sur ce point. Tant que les hommes du bon Khrestos étaient là, point de panique mais au contraire, une foule agissante tel un seul homme, une intelligence collective mise en place inconsciemment en chaque cerveau de chaque individualité présente. Les policiers qui en avaient vu d'autre n'en furent pas pour autant convaincu, mais après concertation décidèrent de laisser faire, avec un encadrement léger afin de ne pas mobiliser trop de force qui serait rendu plus nécessaire ailleurs.

Les popes, satisfait de cela, n'hésitèrent pas une seul seconde à bénir les policiers, garant de la paix entre les hommes. Et là. Ce fut le top départ.

Aussi tôt, animé d'un même esprit, les foules des fidèles, mené à leur têtes par les popes, brandissant leur croix, voir une sainte écriture de leurs mains, dirigèrent ainsi les foules contre la tentative démoniaque. Khrestos leur souriait. Voilà qui était à son goût. Lentement mais sûrement, la capitale commençait à résonner de chants religieux. Et lorsqu'une troupe mené par un prêtre se retrouvait confronté à une barricade, se lançait alors une véritable joute oratoire entre les religieux et les meneurs de la fronde. Exercice délicat mais auquel les hommes de Khrestos étaient habitués. Véritable challenge, la peur d'un enfer éternel ne suffisait pas, et c'était une méthode coercitive qui depuis quelques années maintenant commençait à montrer ses faiblesses. Le discours était radicalement nouveau, centré sur l'espoir, l'entraide et le souhait d'un jour meilleur. Oh bien sûr les gens souhaitaient tous un jour meilleur. Mais teintés du goût politique de l'un ou de l'autre. Les popes n'aimaient pas qu'on mêle ainsi la politique, car souvent cela amène à délaisser tel ou tel population.

Et c'était une chose que ne pouvait tolérer un homme d'église soucieux du bien de tous sans la moindre distinction. Bon bien sûr, il y avait les hébraïtes, les turcoses et les autres à cotés, ça bien sûr, c'était un « autre problème » …

Les pour-parlers et négociations allaient bon train, les arguments passaient, les bottes fusaient. Les sophismes étaient évacués sur des brancards. Selon la barricade, la situation s'améliorait ou non. Les soldats et autres grévistes, en dehors des plus attachés à leur chefs ou à leur conviction politiques, respectaient encore l'autorité morale d'un prêtre et des consensus commençaient timidement à montrer le bout de leurs nez. C'était un signe encourageant. Si on oublie que, dans le même temps la densité de soldats au kilomètre carré prenait des proportions inquiétantes. Les rumeurs d'une division de l'armée qui pénétrait par le sud de la capitale passait de bouche à oreille. Les gens comprirent que le gouvernement allait reprendre les choses en mains. Autre signe encourageant, des vivas signalèrent le déploiement hors du palais du Tsar de détachement de la Garde. Il n'y avait plus qu'à espérer que de tel démonstrations de forces, inspirés par Dieu allait forcer les fauteurs de troubles à se cacher et à ramener l'ordre et la paix. Les gens ne demandaient que ça, la Russlavie ne demandait que ça.

Pendant ce temps là, sur le perron de la cathédrale, Frère Ivan était resté là, sourire des bienheureux, s'appuyant tranquillement sur son bâton de croix. Il était content, il avait réussi, et plut à Khrestos de lui permettre de continuer sur sa lancée. Le cheval qu'il avait « emprunté », attendait le plus paisiblement du monde au milieu de l'agitation tandis qu'un cosaque passablement agacé arrivait en courant vers lui.


« C'est vous qui m'avez volé mon cheval !? Argua t-il au moine.

-Ben non mon fils, il est là votre cheval. »

Le cosaque regarda le moine.

Le moine regarda le cosaque.

Le cosaque regarda alors sa monture. Effectivement, elle était bien là, et rien en soi ne l'empêchait de la récupérer. Par une simple démonstration par a + b, il n'y avait effectivement pas eu vol.


« Meh … Bon, je suppose que je vais retourner à mon devoir.

-Allez en paix mon fils ! Et Frère Ivan bénit le cosaque.

-Eh bien ma Katioucha, quel drôle d'histoire. » Ajouta le cavalier avant de reprendre son activité habituelle.

Derrière le moine, les deux garçons de chœurs avaient repris leur habits civiles et rentraient chez eux. Le métropolite acariâtre toujours sonné, peinait à se relever.

« Jamais pu blairer c'pervers de tout'façon. » Lança l'un des jeunes.

Quant à Frère Ivan, se réchauffant les mains, il décida de s'en aller à la recherche des éventuelles brebis égarés.
Miroslav Kopernich
Miroslav Kopernich
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Dim 28 Jan 2018 - 1:51
Les actions religieuses permirent de calmer légèrement les insurgés qui, pour la plupart écoutait les prêtres. Ceux-cipour donc être mis au courant du fait que les soldats demandait une augmentation du salaire pour pouvoir nourrir leurs familles depuis des jours.

De même, les agitateurs de Pojarski prônait maintenant la tempérance. Les choses se calmait peu à peu...

Enfin jusqu'à l'erreur fatidique du PCD.

Alors que les mutins se calmaient, tout d'un coup une épaisse et noire fumée s'éleva au ciel. C'était le siège de l'UPR qui brûlait. Tout d'un coup les mutins se précipitaient pour éteindre l'incendie. Après le feu, les dégâts. Dans les flammes, une dizaine de soldats, plusieurs femmes et 3 enfants étaient carbonisés.

Les soldats tétanisés se demandait qui avait fait le coup.

- C'est eux ! Proclamait des voix

Tous se retournèrent. Un groupe de soldats traînait 3 hommes, des officiers.

- Ce sont des libéraux ! C'est un coup de Karénine !

Les soldats furent de plus en plus en colère. L'information non vérifié que Karénine avait brûlé des copains, des femmes et des enfants se diffusèrent rapidement. Des compagnies des quartiers sud et ouest cessèrent de travailler à leurs postes.

Devant une foule de soldat de plus en plus nombreuse, Kopernich monta sur une estrade devant son siège brûlé.

- Les amis ! Voici la réponse de l'infâme Karénine à nos revendications ! Ce monstre libéral vient de tuer nos frères, nos femmes et nos enfants ! Nous devons les venger ! Mort à Karénine ! Brulons le !

Après le calme, une nouvelle tempête, cette fois incontrôlable à cause de la mort de certain...


Alexeï Karenine
Alexeï Karenine
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Dim 28 Jan 2018 - 14:01
Alors que les unités de sécurité avait dressé un cordon sanitaire autour des quelques pâtés de maisons et s'y tenait, conformément aux ordres reçus quelques heures plus tôt, le tumulte était a son comble à l'intérieur des zones non contrôlées par l'armée.

Des incendies se déclaraient ça et là, certains essayaient de régler leurs comptes personnels en se rendant chez un prétendu amant, un créancier trop insistant ou un propriétaire d'immeuble menaçant d'expulser tel ou tel malheureux.

D'autres encore, poussés par une haine aveugle, cherchaient à ranimer les combats qui se calmaient alors même que le coup de force nationaliste était clairement un échec. Un grand nombre d'unités militaires fidèle au régime montaient à la capitale et s'y déployaient.

Alors que Vassilievski attendait l'arrivée de Pojarski pour lui confier la reprise de la capitale, celui ci veilla toutefois a ce que la situation ne dégénère pas. Cinq bataillons supplémentaires de la 16e DI furent affectés à la surveillance des quartiers nord-est. Des échauffourées entre des terroristes nationalistes et l'armée commençait toutefois a se signaler. Le rapport de force était toutefois clairement à l'avantage de l'armée et des loyalistes.

Compter sur les civils pour légitimer ce coup de force devenait un pari risqué. Les ouvriers grévistes avaient été dispersés il y a quelques heures à peine. Les nationalistes infiltrés dans la Garde était réduits à l'inaction, la présence de plusieurs régiments réguliers dans la vieille ville, complétant le dispositif de sécurité de la Garde Impériale, empêchait celle ci de basculer. Les actions menées en sous-main par la Garde Impériale commençaient d'ailleurs a être suivis par l'Okhraina qui avait déjà dressé une première liste de "conjurés potentiels".

Dans les quartiers nord-est, les figures de la rebellion étaient connues. Et le signalement des membres du staff de l'UPR furent diffusés dans les unités de police et les unités de l'armée opérant  dans la zone. Certains officiers prétendaient que Kopernich était un hébraite infiltré dans la capitale pour y semer le désordre et enlever les enfants des familles cathodoxe-orthodiques pour les revendre aux francs-charpentiers pour leurs rituels contre-nature. Les soldats se passaient les imprimés distribués aux troupes avec le signalement de Kopernich et de ses sbires et les lisaient avec une moue de dégout.

Les officiers supérieurs, un peu plus au fait des choses laissaient faire. Les troupes ont un bon moral et les positions tenues le sont fermement.

Pour le reste, les pompiers de la ville, appelés pour éteindre certains des incendies dans la ville ne déméritaient pas. Après avoir éteints les incendies dans les zones contrôlées par l'armée, les soldats du feu se dirigeaient vers les zones non-contrôlées.

La plupart du temps, les pompiers qui n''étaient pas armés autrement qu'avec leurs traditionnelles hâches leur permettant d'entrer dans les zones incendiées difficilement accessibles, n'étaient pas pris a partie. Ils étaient parfois même accueillis avec soulagement par les populations. Si des conjurés s'en prenaient parfois a eux, les civils intervenaient pour aider les pompiers a faire face aux attaques pour qu'ils puissent continuer de travailler.

D'ailleurs, un convoi de pompiers venaient de passer les points de contrôles de l'armée pour se diriger vers le siège de l'UPR pour empêcher l'incendie de se répandre par les toits aux autres maisons du quartiers et particulièrement du pensionnat de jeunes filles qui jouxtait le bâtiment en flamme.
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