Rencontre au Palais Marinski
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- Alexeï KarenineBourgeois
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Rencontre au Palais Marinski
Jeu 1 Fév 2018 - 9:42
Dans les couloirs du Palais Marinski, les députés suivaient avec intérêt les évènements ayant conduit à leur élection et ayant fait tellement de mal au pays.
Le PCD ayant obtenu la majorité relative s'y accrochait et le PIR relativisait cette victoire en se gardant bien de rappeler qu'il a perdu près d'une trentaine de députés un mois plus tôt.
Yuri Baranov est député de Gornograd, élu dans une circonscription urbaine pour le PCD, il retrouva dès le début du mandat un ancien camarade d'université qui avait été élu député du PIR dans une circonscription voisine.
Les deux hommes, bien qu'appartenant a des groupes politiques différents se voyaient de temps à autre, déjeunaient ensemble en ville. Sur un énième appel du député Poltchak appelant les députés PCD a approcher les députés abordables pour parler de la situation institutionnelle, Yuri décida de parler avec un son vieil ami qu'il croisa inopinément dans la salle des pas perdus.
Le PCD ayant obtenu la majorité relative s'y accrochait et le PIR relativisait cette victoire en se gardant bien de rappeler qu'il a perdu près d'une trentaine de députés un mois plus tôt.
Yuri Baranov est député de Gornograd, élu dans une circonscription urbaine pour le PCD, il retrouva dès le début du mandat un ancien camarade d'université qui avait été élu député du PIR dans une circonscription voisine.
Les deux hommes, bien qu'appartenant a des groupes politiques différents se voyaient de temps à autre, déjeunaient ensemble en ville. Sur un énième appel du député Poltchak appelant les députés PCD a approcher les députés abordables pour parler de la situation institutionnelle, Yuri décida de parler avec un son vieil ami qu'il croisa inopinément dans la salle des pas perdus.
- Mikha BrasnovAristocrate
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Re: Rencontre au Palais Marinski
Jeu 1 Fév 2018 - 13:23
Anatoli Leichik, député PIR modéré, traversait les couloirs de l’assemblée unicamérale lorsqu’il sentit une main ferme se poser sur son épaule.
Leichik : " Baranov ! " " s’exclama-t-il en se retournant.
Anatoli, dont l’électorat se composait principalement de la classe moyenne supérieure, connaissait bien son collègue du PCD à la circonscription relativement similaire.
Leichik : " Suis-moi à la buvette de la Douma pour un petit gueuleton, veux-tu ? Quelques collègues m’y attendent. "
Ils s’assirent et prirent commande.
Leichik : " Alors, qu’as-tu de beau à me dire, Baranov ? Ces derniers jours ont dû vraiment donner du grain à moudre au président… La déclaration de politique générale, c'est pour bientôt ? "
Leichik : " Baranov ! " " s’exclama-t-il en se retournant.
Anatoli, dont l’électorat se composait principalement de la classe moyenne supérieure, connaissait bien son collègue du PCD à la circonscription relativement similaire.
Leichik : " Suis-moi à la buvette de la Douma pour un petit gueuleton, veux-tu ? Quelques collègues m’y attendent. "
Ils s’assirent et prirent commande.
Leichik : " Alors, qu’as-tu de beau à me dire, Baranov ? Ces derniers jours ont dû vraiment donner du grain à moudre au président… La déclaration de politique générale, c'est pour bientôt ? "
- Alexeï KarenineBourgeois
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Date d'inscription : 15/04/2017
Re: Rencontre au Palais Marinski
Jeu 1 Fév 2018 - 16:29
La vie de député durant cette législature était une vie tranquille. Les gesticulations politiques des uns et des autres et les journées un peu tendues avaient décalé l'ouverture officielle de la session parlementaire d'un mois. Il n'était donc pas rare que les députés se retrouvent et remplissent à la buvette de l'assemblée.
Les deux hommes traversèrent le palais pour retrouver la buvette ou effectivement quelques collègues de Leichik attendaient.
Leichik : " Alors, qu’as-tu de beau à me dire, Baranov ? Ces derniers jours ont dû vraiment donner du grain à moudre au président… La déclaration de politique générale, c'est pour bientôt ? "
Baranov : Le président construit sa majorité, dans les faits nous l'avons et une grande partie de la déclaration est prête. Malheureusement... Andronikov qui avait proposé une rencontre a Karénine avant la nomination de ce dernier comme président, refuse désormais de le rencontrer. Et ensuite bah vous connaissez, les ultra dans la rue, les ouvriers qui râlent, l'armée qui remet tout a sa place. Clairement, le refus de la droite de soutenir le gouvernement fait le lit des révolutionnaires de tout poils. Sans oublier qu'on a failli perdre plusieurs usines dans l'histoire.
Les députés modérés du PIR constituent, avec les modérés du PCD, les premiers élus de ce qui composaient l'embryon d'une classe moyenne russlave. Ces petits notables, petits cadres ou jeunes officiers étaient les premiers exposés lors des agitations révolutionnaires. Eux, plus que d'autres trouvaient dans l'ordre et le droit, le terreau favorable au idées modérées et libérales. L'incendie ou la destruction d'une usine traduisait une attaque claire contre l'électorat de ces députés bourgeois : les petits cadres craignent bien plus l'agitation ouvrière que les grands seigneurs, une usine qui brule, c'est plusieurs centaines de cols-blancs sans emplois.
Le PCD assumant de plus en plus sont ancrage au centre, malgré les quolibets merksisants des conservateurs, le parti souhaitait donc ardemment pouvoir compter sur des députés libéraux-conservateurs pour compléter leur majorité et enfin se mettre au travail.
Baranov : Karénine a écrasé les ouvriers merksisants et les ultranationalistes. Il recentre le parti en lui faisant définitivement rompre avec la gauche radicale tout en conservant une ligne libérale. Pour ce qui est du discours de politique générale, il arrivera aussitôt un accord de gouvernance trouvé. Vous avez des idées a suggérer peut être ?
La question s'accompagnait d'un sourire malicieux adressé a son ancien camarade.
Les deux hommes traversèrent le palais pour retrouver la buvette ou effectivement quelques collègues de Leichik attendaient.
Leichik : " Alors, qu’as-tu de beau à me dire, Baranov ? Ces derniers jours ont dû vraiment donner du grain à moudre au président… La déclaration de politique générale, c'est pour bientôt ? "
Baranov : Le président construit sa majorité, dans les faits nous l'avons et une grande partie de la déclaration est prête. Malheureusement... Andronikov qui avait proposé une rencontre a Karénine avant la nomination de ce dernier comme président, refuse désormais de le rencontrer. Et ensuite bah vous connaissez, les ultra dans la rue, les ouvriers qui râlent, l'armée qui remet tout a sa place. Clairement, le refus de la droite de soutenir le gouvernement fait le lit des révolutionnaires de tout poils. Sans oublier qu'on a failli perdre plusieurs usines dans l'histoire.
Les députés modérés du PIR constituent, avec les modérés du PCD, les premiers élus de ce qui composaient l'embryon d'une classe moyenne russlave. Ces petits notables, petits cadres ou jeunes officiers étaient les premiers exposés lors des agitations révolutionnaires. Eux, plus que d'autres trouvaient dans l'ordre et le droit, le terreau favorable au idées modérées et libérales. L'incendie ou la destruction d'une usine traduisait une attaque claire contre l'électorat de ces députés bourgeois : les petits cadres craignent bien plus l'agitation ouvrière que les grands seigneurs, une usine qui brule, c'est plusieurs centaines de cols-blancs sans emplois.
Le PCD assumant de plus en plus sont ancrage au centre, malgré les quolibets merksisants des conservateurs, le parti souhaitait donc ardemment pouvoir compter sur des députés libéraux-conservateurs pour compléter leur majorité et enfin se mettre au travail.
Baranov : Karénine a écrasé les ouvriers merksisants et les ultranationalistes. Il recentre le parti en lui faisant définitivement rompre avec la gauche radicale tout en conservant une ligne libérale. Pour ce qui est du discours de politique générale, il arrivera aussitôt un accord de gouvernance trouvé. Vous avez des idées a suggérer peut être ?
La question s'accompagnait d'un sourire malicieux adressé a son ancien camarade.
- Mikha BrasnovAristocrate
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Localisation : Mourvensk
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: Rencontre au Palais Marinski
Lun 5 Fév 2018 - 21:08
Baranov appuya là où cela faisait mal. Les agitations des réactionnaires avaient autant effrayé les industriels que le russlave lambda, les intellectuels que les petits fonctionnaires. Dans le bureau de sa permanence, Leichik avait vu s’amonceler les piles de courriers désapprobateurs appelant le PIR à " prendre ses responsabilités " et " ne pas donner crédit aux vandales ". Il fallait bien comprendre que bloquer les manufactures, détruire les façades de magasins, occuper les rues de la capitale fréquentées quotidiennement par les petites gens pour se rendre au travail ou a l’église, et bien d’autres signes de chaos, réveillaient pour beaucoup les sombres souvenirs de la dernière guerre civile, lorsque l’on dévorait des semelles bouillies pour assouvir sa faim. Certes, une partie de la population avait soutenu les efforts des agitateurs, mais elle restait minoritaire : les murasibirskiens avaient pris goût à l’ordre, à la stabilité.
Etait-ce pour autant suffisant pour contraindre Leichik et sa bande de modérés à abandonner leurs convictions et se jeter aux pieds du PCD ? Certainement pas ! Ils ne feraient pas des opposants systématiques, mais leurs électeurs devaient être rassurés en retour.
Leichik : " C’est bien simple Yuri. Pour ma part, je voterais pour la confiance du Conseil... Mais à la condition que vous ne touchiez pas aux forces armées, j’entends par là aucune purge politique. Et que les fonds nécessaires à la modernisation de la Marine soient enfin votés. Ah, et pas de capitulations à l’international. Hors de question de ratifier la Convention Lédao ! Tu te doutes qu’il y a aussi l’église et l’économie, pas d’extravagances à ce niveau, hein ? J’ai des popes très exigeants dans mon district. Si les bonhommes du groupe indépendant ne font pas trop pressions sur Karenine, ça devrait aller. "
Il ne prit même pas soin d’évoquer la possibilité de modifications constitutionnelles. La chambre actuelle n’aurait jamais les voix nécessaires pour la moindre réformette. C’était peine perdue.
Alors qu’il gribouillait les conditions sur un bout de papier tout en réfléchissant, Leichik reçut dans l’oreille une dernière suggestion d’un collègue attablé à ses côtés.
Leichik : " Ma foi, oui, très bonne idée... Ce sera la cerise sur le gâteau. Le moyen de rester en bon termes avec le parti. Yuri, nous demandons un défilé officiel afin de fêter le retour de Pojarski et du corps expéditionnaire. Quelques médailles également pour lui et ses hommes. Ça aurait de la gueule si le Tsar et le président y assistaient. Beau message d’unité !
Bref, j’espère que cela te convient, car on ne peut pas faire moins au risque de nous prendre une sacrée raclée fin Avril au moment des primaires. "
Etait-ce pour autant suffisant pour contraindre Leichik et sa bande de modérés à abandonner leurs convictions et se jeter aux pieds du PCD ? Certainement pas ! Ils ne feraient pas des opposants systématiques, mais leurs électeurs devaient être rassurés en retour.
Leichik : " C’est bien simple Yuri. Pour ma part, je voterais pour la confiance du Conseil... Mais à la condition que vous ne touchiez pas aux forces armées, j’entends par là aucune purge politique. Et que les fonds nécessaires à la modernisation de la Marine soient enfin votés. Ah, et pas de capitulations à l’international. Hors de question de ratifier la Convention Lédao ! Tu te doutes qu’il y a aussi l’église et l’économie, pas d’extravagances à ce niveau, hein ? J’ai des popes très exigeants dans mon district. Si les bonhommes du groupe indépendant ne font pas trop pressions sur Karenine, ça devrait aller. "
Il ne prit même pas soin d’évoquer la possibilité de modifications constitutionnelles. La chambre actuelle n’aurait jamais les voix nécessaires pour la moindre réformette. C’était peine perdue.
Alors qu’il gribouillait les conditions sur un bout de papier tout en réfléchissant, Leichik reçut dans l’oreille une dernière suggestion d’un collègue attablé à ses côtés.
Leichik : " Ma foi, oui, très bonne idée... Ce sera la cerise sur le gâteau. Le moyen de rester en bon termes avec le parti. Yuri, nous demandons un défilé officiel afin de fêter le retour de Pojarski et du corps expéditionnaire. Quelques médailles également pour lui et ses hommes. Ça aurait de la gueule si le Tsar et le président y assistaient. Beau message d’unité !
Bref, j’espère que cela te convient, car on ne peut pas faire moins au risque de nous prendre une sacrée raclée fin Avril au moment des primaires. "
- Alexeï KarenineBourgeois
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Date d'inscription : 15/04/2017
Re: Rencontre au Palais Marinski
Lun 5 Fév 2018 - 22:49
Baranov, d'un air jovial en arrivant à la table, devint un peu plus grave en écoutant son ami. Il le laissa finir.
Baranov : Le gouvernement affiche clairement une ligne libérale et son soutien aux grands-propriétaire vont conforter vos bases électorales à tous et bien plus que si le PIR était au pouvoir. Je suis ici pour voir ce que vous pensez, quelles idées vous avez et comment nous pouvons collaborer ensemble. Mais soyons clairs, poser des exigences visant à couvrir les actes de militaires coupables ou suspects de sédition ou travailler à développer l'orgueil du prince Pojarski ne fait pas partie des priorités objectives d'un gouvernement russlave, qu'il soit conservateur ou libéral.
Baranov savait qu'il avait besoin de voix, mais il savait aussi que les acquérir a n'importe quel prix causerait bien plus de mal au gouvernement qu'il n'apporterait de solution. Et Karénine avait déjà fait des propositions à Pojarski, les premiers cercles du parti en avaient été avertis. Si Pojarski méritait d'être un peu mis en avant, il était hors de question d'en faire le sauveur de la nation alors que c'était essentiellement des unités loyales au gouvernement qui ont contenu l'insurrection nationaliste dans la capitale.
Baranov : Le développement de la marine, c'est d'accord. Pour l'économie, une relance par la commande publique devrait satisfaires vos patrons et petits cadres. Nous allons construire des écoles, des routes et des hopitaux. Si on se débrouille bien, vos électeurs en col blancs seront propriétaires à la fin du mandat. Sur la question internationale, Karénine souhaite le retrait de l'ONA et la mise en avant de la diplomatie bilatérale basée sur les projets communs et collectifs.
Sachez également que Karénine est prêt a admettre des centristes du PIR au gouvernement. Deux postes, peut être plus.
Le député laissa l'offre sur la table. Baranov attendait. Il avait eu le retour des approches successives tentées par le PCD. Le PIR s'inscrivait comme le plus mauvais perdant d'une élection. Chacun des représentant du PIR rencontrés jusqu'alors exigeait du PCD qu'il exécute une politique conservatrice en échange de son soutien. Et quand ce n'était pas cela, il fallait donner des gages a tel ou tel nobles, fermer les yeux sur telle ou telle malversations. La position du président du Conseil était de faire des concessions sur le fond : les questions politiques; en refusant les dessous de table.
Certains trouvaient la méthode contraire a ce que quelques uns appelaient "l'esprit russlave", mais cela obéissait a une vision politique réaliste dans un contexte de coalition. Une fois lancé, ce gouvernement réunira ce que le centre russlave offre de plus divers : des républicains repentis, des sociaux libéraux, des libéraux, des libéraux-conservateurs et des libéraux-démocrates. Pour un peu que les centristes du PIR acceptent enfin de collaborer, l'histoire politique russlave ouvrirait un chapitre inédit.
Baranov : Le gouvernement affiche clairement une ligne libérale et son soutien aux grands-propriétaire vont conforter vos bases électorales à tous et bien plus que si le PIR était au pouvoir. Je suis ici pour voir ce que vous pensez, quelles idées vous avez et comment nous pouvons collaborer ensemble. Mais soyons clairs, poser des exigences visant à couvrir les actes de militaires coupables ou suspects de sédition ou travailler à développer l'orgueil du prince Pojarski ne fait pas partie des priorités objectives d'un gouvernement russlave, qu'il soit conservateur ou libéral.
Baranov savait qu'il avait besoin de voix, mais il savait aussi que les acquérir a n'importe quel prix causerait bien plus de mal au gouvernement qu'il n'apporterait de solution. Et Karénine avait déjà fait des propositions à Pojarski, les premiers cercles du parti en avaient été avertis. Si Pojarski méritait d'être un peu mis en avant, il était hors de question d'en faire le sauveur de la nation alors que c'était essentiellement des unités loyales au gouvernement qui ont contenu l'insurrection nationaliste dans la capitale.
Baranov : Le développement de la marine, c'est d'accord. Pour l'économie, une relance par la commande publique devrait satisfaires vos patrons et petits cadres. Nous allons construire des écoles, des routes et des hopitaux. Si on se débrouille bien, vos électeurs en col blancs seront propriétaires à la fin du mandat. Sur la question internationale, Karénine souhaite le retrait de l'ONA et la mise en avant de la diplomatie bilatérale basée sur les projets communs et collectifs.
Sachez également que Karénine est prêt a admettre des centristes du PIR au gouvernement. Deux postes, peut être plus.
Le député laissa l'offre sur la table. Baranov attendait. Il avait eu le retour des approches successives tentées par le PCD. Le PIR s'inscrivait comme le plus mauvais perdant d'une élection. Chacun des représentant du PIR rencontrés jusqu'alors exigeait du PCD qu'il exécute une politique conservatrice en échange de son soutien. Et quand ce n'était pas cela, il fallait donner des gages a tel ou tel nobles, fermer les yeux sur telle ou telle malversations. La position du président du Conseil était de faire des concessions sur le fond : les questions politiques; en refusant les dessous de table.
Certains trouvaient la méthode contraire a ce que quelques uns appelaient "l'esprit russlave", mais cela obéissait a une vision politique réaliste dans un contexte de coalition. Une fois lancé, ce gouvernement réunira ce que le centre russlave offre de plus divers : des républicains repentis, des sociaux libéraux, des libéraux, des libéraux-conservateurs et des libéraux-démocrates. Pour un peu que les centristes du PIR acceptent enfin de collaborer, l'histoire politique russlave ouvrirait un chapitre inédit.
- Mikha BrasnovAristocrate
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Localisation : Mourvensk
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: Rencontre au Palais Marinski
Mar 6 Fév 2018 - 16:03
Leichik : “ Il y a une différence de taille entre récompenser les meneurs des troubles de la capitale et honorer le vainqueur des pavlovistes revenant du Kolozistan. Nous pouvons tous convenir que ce dernier mérite d’être remercié par la nation de manière adéquate. Un tel geste ne peut être que gagnant-gagnant.
Pour le reste, cela me convient sur les grandes lignes et nous aviserons au cas par cas. Qu’en dites-vous les amis ? "
Le député se tourna vers ses cinq collègues, qui acquiescèrent sans évidemment déborder d'enthousiasme.
Leichik : " Eh bien voila. J’espère que nous ne nous en mordrons pas les doigts. À la revoyure, Yuri... "
Il héla un serveur.
Leichik : " Garçon, l’addition s’il vous plait ! "
Pour le reste, cela me convient sur les grandes lignes et nous aviserons au cas par cas. Qu’en dites-vous les amis ? "
Le député se tourna vers ses cinq collègues, qui acquiescèrent sans évidemment déborder d'enthousiasme.
Leichik : " Eh bien voila. J’espère que nous ne nous en mordrons pas les doigts. À la revoyure, Yuri... "
Il héla un serveur.
Leichik : " Garçon, l’addition s’il vous plait ! "
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