- Andrei VedeninBourgeois
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Réunion urgente du PCD
Mar 16 Jan 2024 - 1:48
L’on savait le docteur Vedenin ami personnel du tsar depuis qu’il sauva ce dernier de la terrible blessure affligée par " l’Attentat de l’Hippodrome ", funeste moment dans l’histoire russlave qui amena les militaires au pouvoir. Il faisait aussi office de confident de la tsarine, l’ayant plusieurs fois rencontré au palais pour conspirer contre la junte. Avait-il participé au coup de force de Mikhaïl II qui avait vu le retour d’un régime libéral ? Le concerné assurait que non, usant comme alibi de pas avoir été dans la capitale durant le limogeage de Golenichtchev.
Membre des conjurés démocrates ou pas, il n’en restait pas moins que le billettiste publia rapidement un appel aux élections libres et pluralistes dans les pages de La Sentinelle désormais réautorisée à sortir des presses. La Douma n’avait en effet pas connu d’alternance depuis que le Mouvement National Populaire Russlave, simulacre de parti politique complètement inféodé aux colonels contrôlant alors le pays, avait remporté seul les élections de septembre 1919.
Il fallait agir rapidement et ne pas laisser l’opportunité aux forces ultranationalistes et fascisantes de se réorganiser. Andrei convainquit ses contacts au sein du bureau exécutif du PCD à réunir le Conseil Général selon l’article 10 des statuts. L’élection d’un président et la tenue d’un congrès étaient essentielles pour mener campagne et véritablement influer sur la direction du pays.
Parmi les invités se comptaient même Romanovsky et Karenine, des hommes encore immensément respectés par les militants et organes du parti bien qu’on les dît retirés de sa direction.
Membre des conjurés démocrates ou pas, il n’en restait pas moins que le billettiste publia rapidement un appel aux élections libres et pluralistes dans les pages de La Sentinelle désormais réautorisée à sortir des presses. La Douma n’avait en effet pas connu d’alternance depuis que le Mouvement National Populaire Russlave, simulacre de parti politique complètement inféodé aux colonels contrôlant alors le pays, avait remporté seul les élections de septembre 1919.
Il fallait agir rapidement et ne pas laisser l’opportunité aux forces ultranationalistes et fascisantes de se réorganiser. Andrei convainquit ses contacts au sein du bureau exécutif du PCD à réunir le Conseil Général selon l’article 10 des statuts. L’élection d’un président et la tenue d’un congrès étaient essentielles pour mener campagne et véritablement influer sur la direction du pays.
Parmi les invités se comptaient même Romanovsky et Karenine, des hommes encore immensément respectés par les militants et organes du parti bien qu’on les dît retirés de sa direction.
- Nikolaï Romanovsky
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Re: Réunion urgente du PCD
Mar 16 Jan 2024 - 16:01
A peine était-il arrivé à Murasibirsk, et de s’installer dans son hôtel particulier, que le Maréchal Romanovsky avait reçu un pli l’invitant à participer à la réunion du Conseil Général du PCD.
Il crut d’abord à une farce, cela faisait bien longtemps qu’il n’appartenait plus au Conseil Général, l’ayant abandonné en même temps qu’il avait abandonné la présidence du Parti et qu’il s’était retiré de la vie publique après tant de pérégrination. Voici qu’on tenait à se moquer de lui encore une fois.
Mais le billet était explicite et signé d’un vieil ami, disant que l’on requérait sa présence, et il en fût flatté, pour participer à la reconstruction du parti et de la démocratie en Russlavie.
Il délégua donc, comme d’habitude dirait-elle, à son épouse la tâche de mettre de l’ordre à al demeure et de la rendre à nouveau viable pour sa famille et pour y accueillir les membres éminant de l’élite murasovite.
Aussitôt il se rendit au siège du parti, où se réunissait les membres du Conseil Général, vêtu de son vêtement civil est d’un feutre qui lui permis aussi d’affronter la rudesse du climat.
A son arrivée il senti quelques murmures dans la salles et certain vinrent le saluer respectueusement, d’autre avait décidé de ne pas lui adresser la parole, encore rancunier de ses actions passées, mais qu’importe, aujourd’hui viendrait peut-être, à nouveau, le salut de la Russlavie.
Il crut d’abord à une farce, cela faisait bien longtemps qu’il n’appartenait plus au Conseil Général, l’ayant abandonné en même temps qu’il avait abandonné la présidence du Parti et qu’il s’était retiré de la vie publique après tant de pérégrination. Voici qu’on tenait à se moquer de lui encore une fois.
Mais le billet était explicite et signé d’un vieil ami, disant que l’on requérait sa présence, et il en fût flatté, pour participer à la reconstruction du parti et de la démocratie en Russlavie.
Il délégua donc, comme d’habitude dirait-elle, à son épouse la tâche de mettre de l’ordre à al demeure et de la rendre à nouveau viable pour sa famille et pour y accueillir les membres éminant de l’élite murasovite.
Aussitôt il se rendit au siège du parti, où se réunissait les membres du Conseil Général, vêtu de son vêtement civil est d’un feutre qui lui permis aussi d’affronter la rudesse du climat.
A son arrivée il senti quelques murmures dans la salles et certain vinrent le saluer respectueusement, d’autre avait décidé de ne pas lui adresser la parole, encore rancunier de ses actions passées, mais qu’importe, aujourd’hui viendrait peut-être, à nouveau, le salut de la Russlavie.
- Andrei VedeninBourgeois
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Re: Réunion urgente du PCD
Jeu 18 Jan 2024 - 1:00
Dans son complet gris hivernal, Andrei se faufila parmi le petit attroupement de curieux et journalistes qui s’était amassé devant le siège du PCD suite au fuitage de l’information dans la presse. Peu le reconnurent à l’exception de quelques reporters qu’il évita soigneusement avant de passer entre deux vigiles et s’introduire dans le hall d’entrée. Il se découvrit, salua les ouvriers retapant le rez-de-chaussée endommagé lors de la fermeture de l’édifice ordonnée par la junte, puis gravit les escaliers jusqu’à la salle où devait se réunir les huiles du parti.
Il était invité en qualité d’élu du dernier congrès mais ne possédait aucunement l’appareil électoral ni l’influence politique des présidents provinciaux et membres du bureau exécutif présents à l’appel. La plupart avaient pris des rides et cheveux blancs car contraints à subir la surveillance de la junte ou d’agir dans la clandestinité. Certains sièges étaient vides, leurs occupants introuvables ou sortant des katorgas trop affaiblis.
Soudain, Andrei aperçut une silhouette familière entourée de plusieurs kadets tous aussi surpris de cette apparition. Le maréchal Romanovsky était bien là, en chair et en os. Les deux homes étaient de génération différente, mais le docteur avait formé ses opinions politiques à l’époque de la république provisoire.
" Merci d’être venu, monsieur le président. " s’exclama-t-il en serrant la main de la figure républicaine.
D’une voix forte, Vladimir Karinow, ancien ministre du gouvernement bleu-rouge de Korpanov, annonça le début de séance qu’il présiderait par défaut.
" Messieurs, notre Conseil Général se réunit aujourd’hui, le 17 janvier 1924, et dispose d’un quorum. " dit-il en se tournant brièvement vers le greffier " A l’ordre du jour, la convocation d’un Congrès Extraordinaire et les orientations à adopter suite à la chute de la junte... Chacun d’entre vous à désormais la parole ! "
Il était invité en qualité d’élu du dernier congrès mais ne possédait aucunement l’appareil électoral ni l’influence politique des présidents provinciaux et membres du bureau exécutif présents à l’appel. La plupart avaient pris des rides et cheveux blancs car contraints à subir la surveillance de la junte ou d’agir dans la clandestinité. Certains sièges étaient vides, leurs occupants introuvables ou sortant des katorgas trop affaiblis.
Soudain, Andrei aperçut une silhouette familière entourée de plusieurs kadets tous aussi surpris de cette apparition. Le maréchal Romanovsky était bien là, en chair et en os. Les deux homes étaient de génération différente, mais le docteur avait formé ses opinions politiques à l’époque de la république provisoire.
" Merci d’être venu, monsieur le président. " s’exclama-t-il en serrant la main de la figure républicaine.
D’une voix forte, Vladimir Karinow, ancien ministre du gouvernement bleu-rouge de Korpanov, annonça le début de séance qu’il présiderait par défaut.
" Messieurs, notre Conseil Général se réunit aujourd’hui, le 17 janvier 1924, et dispose d’un quorum. " dit-il en se tournant brièvement vers le greffier " A l’ordre du jour, la convocation d’un Congrès Extraordinaire et les orientations à adopter suite à la chute de la junte... Chacun d’entre vous à désormais la parole ! "
- Nikolaï Romanovsky
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Re: Réunion urgente du PCD
Jeu 18 Jan 2024 - 21:50
Le Maréchal fût surpris par la poignée de main et les mots d'Andreï Vedenin. Il ne l'avait tout d'abord pas reconnu.
C'est tout à fait normal que de se mettre au service du peuple russlave, l'heure à peut être à nouveau sonné pour nous, mon cher ami.
Puis la mémoire lui revient, Vedenin avait parfois été des leurs dans le manoir de campagne des Romanovsky, et il avait même essayé de jouer les entremetteurs entre les Cadets et le pouvoir, avant la junte, mais sans succès.
Docteur, c'est pour moi un plaisir de partager ces instants avec vous. Tâchons maintenant de mettre tout ceci sur les rails.
La séance débutait par les salutations d'usage du président du jour. Puis la parole était donnée à la salle. Plusieurs personnes avaient parlées, pour la plupart en lien avec la situation du parti et sa nécessaire reconstruction, peu avaient toutefois évoqués les échéances importantes à venir. La voix du Maréchal s'éleva depuis le fond où il s'était installé et d'où il écoutait discrètement.
Messieurs, vous avez raison, notre parti a besoins de solides bases et le congrès que vous convoquerez sera l'occasion d'asseoir ces éléments.
Nous allons au devant d'une nouvelle air pour notre pays. Avec la fin de cette junte et de son pouvoir inique, nous pouvons aussi rebâtir la nation.
De nouvelles élections doivent avoir lieu et nous devons nous imposer comme une force incontournable. Pour cela nous devons renforcer et remettre à jour notre programme de 1910, déjà visionnaore à l'époque, qui doit apporter le progrès et la démocratie à notre glorieuse patrie !
C'est tout à fait normal que de se mettre au service du peuple russlave, l'heure à peut être à nouveau sonné pour nous, mon cher ami.
Puis la mémoire lui revient, Vedenin avait parfois été des leurs dans le manoir de campagne des Romanovsky, et il avait même essayé de jouer les entremetteurs entre les Cadets et le pouvoir, avant la junte, mais sans succès.
Docteur, c'est pour moi un plaisir de partager ces instants avec vous. Tâchons maintenant de mettre tout ceci sur les rails.
La séance débutait par les salutations d'usage du président du jour. Puis la parole était donnée à la salle. Plusieurs personnes avaient parlées, pour la plupart en lien avec la situation du parti et sa nécessaire reconstruction, peu avaient toutefois évoqués les échéances importantes à venir. La voix du Maréchal s'éleva depuis le fond où il s'était installé et d'où il écoutait discrètement.
Messieurs, vous avez raison, notre parti a besoins de solides bases et le congrès que vous convoquerez sera l'occasion d'asseoir ces éléments.
Nous allons au devant d'une nouvelle air pour notre pays. Avec la fin de cette junte et de son pouvoir inique, nous pouvons aussi rebâtir la nation.
De nouvelles élections doivent avoir lieu et nous devons nous imposer comme une force incontournable. Pour cela nous devons renforcer et remettre à jour notre programme de 1910, déjà visionnaore à l'époque, qui doit apporter le progrès et la démocratie à notre glorieuse patrie !
- Andrei VedeninBourgeois
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Re: Réunion urgente du PCD
Dim 21 Jan 2024 - 18:01
Le programme kadet était resté plus ou moins le même au fil des ans, signe des difficultés du PCD à se hisser au pouvoir depuis l’anéantissement de la république et des résistances aux changements profonds qu’il rencontrait dans la société russlave pétrie de siècles de césarisme.
" La loi travail de 1919 reste une réforme majeure du dernier gouvernement PTR-PCD, bien que sa complexité soit parfois décriée par les petites et moyennes entreprises. " s’exclama un ponte du bureau " Il semble donc pertinent de retirer l’exigence d’un code du travail de notre programme, à moins que nous cherchions à modifier ou retirer des articles à la loi... "
" C’est un peu le même problème pour la réforme agraire, les junkers s’en sont occupés en 1916. " enchaîna Karinow " Mesure électoraliste juste avant un scrutin difficile et qui nous coûta probablement la majorité à la Douma. "
Il y eut plusieurs esclaffements et hochements de tête parmi les membres du Conseil. La manœuvre du PIR avait été un bel exemple de machiavélisme.
" Dans la tradition de Karenine expulsant les bases étrangères de Russlavie, notre parti doit se prononcer pour la fin de la guerre, et que celle-ci s’achève clairement en notre faveur. " osa enfin le docteur Vedenin " Nous devons aussi promettre de poursuivre en justice les membres de la junte et les alliés de leur régime criminel. La suspension de la constitution fut tout bonnement illégale. Il faut montrer l’exemple afin que l’état de droit cesse d’être ainsi bafoué ! "
" La loi travail de 1919 reste une réforme majeure du dernier gouvernement PTR-PCD, bien que sa complexité soit parfois décriée par les petites et moyennes entreprises. " s’exclama un ponte du bureau " Il semble donc pertinent de retirer l’exigence d’un code du travail de notre programme, à moins que nous cherchions à modifier ou retirer des articles à la loi... "
" C’est un peu le même problème pour la réforme agraire, les junkers s’en sont occupés en 1916. " enchaîna Karinow " Mesure électoraliste juste avant un scrutin difficile et qui nous coûta probablement la majorité à la Douma. "
Il y eut plusieurs esclaffements et hochements de tête parmi les membres du Conseil. La manœuvre du PIR avait été un bel exemple de machiavélisme.
" Dans la tradition de Karenine expulsant les bases étrangères de Russlavie, notre parti doit se prononcer pour la fin de la guerre, et que celle-ci s’achève clairement en notre faveur. " osa enfin le docteur Vedenin " Nous devons aussi promettre de poursuivre en justice les membres de la junte et les alliés de leur régime criminel. La suspension de la constitution fut tout bonnement illégale. Il faut montrer l’exemple afin que l’état de droit cesse d’être ainsi bafoué ! "
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