Arrivée inattendue

Vous auriez besoin d'un psychologue, Député Godinnik, afin de soigner votre complexe de supériorité!

Vous n'êtes que député, une voix parmis tant d'autre. Je n'accepte pas qu'on parle a la Tsarevna de cette manière. C'est mon droit ligitime, vous lui dever foi et allégeance.

Monsieur Krasstchenko,

Point de complexe de supériorité en ce qui me concerne...

Je ne suis que député, à savoir rien, pour vous... Mais n'oubliez pas que je fus Ministre de l'Intérieur, celui-là même qui vous naturalisait il y a de cela quelques temps lorsque vous n'étiez rien pour la Russlavie...

Voyez-vous, la vie est cyclique, ce qui est tout peut devenir rien et ce qui est rien peut devenir tout, mais rien n'étant définitif, bien sûr...

Cordialement, en jouissance de tous mes moyens psychologiques...

Vous êtes cinglant a souhaite! C'est pour ca que je vous apprécie

De bonnes joutes verbales sont à la base d'une vie politique qui se donne de bonne chances de ne pas être qu'une chimère alimentée par la langue de bois.

Quoi qu'il en soit, pour une fois que vous me faites un compliment, Monsieur le Duc, je le saisis bien volontiers )

Cordialement

Mr. Godinnik, je suis déçu de votre comportement! Nous sommes OBLIGES de tester ce vaccin sur quelqu'un, nous pouvons pas commencer une production sans etre sur qu'il est efficace! Je ne sais pas si vous préférez prendre le risque de tester le vaccin sur UN prisonnier ou voir tout un peuple ravagé par une épidémie! Pour ma part, la derniere possibilité me parle plus, si vous pouvez comprendre, et je pense ne pas être le seul.

M. le Duc, faites donc tester le vaccin sur un condamné a mort.

Cordialement,

Monsieur LeBronov,

C'est vous qui êtes décevant, non seulement pour moi, mais aussi pour une bonne partie de l'électorat qui ne se reconnaîtra sans doute pas dans cette barbarie... Mais, me direz-vous, l'on en a déjà vu tant...

JE suis volontaire pour que l'on m'inocule le vaccin! JE serai le cobaye nécessaire à l'expérience, vous ne toucherez pas de manière arbitraire un individu dont vous méprisez l'existence...

Je serai au laboratoire dès ce soir et ne transigerai pas... Moi au moins je sais me mettre au service de la Nation même dans les cas extrêmes...

Cordialement

Bravo ! Quel courage ! Vous êtes un merveilleux exemple pour tout ces peureux de boyards barbares qui n'ont pas plus de courage qu'un moineau. Je pense néamoins que c'est une mauvaise idée, car en tant que dernier être pur et raisonnable de la Russlavie, vous seriez une très grande perte pour ce pays qui sombrera dans la barbarie.

Testons le vaccin sur des malades volontaires ! De toute façon je ne pense pas qu'il y ait d'énormes risques.

Encore merci Monsieur Godinnik pour le plus beau discours de courage que l'on n'a jamais entendu. Cela donnera une leçon à Lebronov et Krasstchenko.

Monsieur Davidovitch, vous auriez intéret a mesurer ce que vous dites a l'avenir. Vos propos sont désobligeant et offensant!

Je connais quelques personnes de l'Ochrana qui serait heureux de travailler un peu....

Vous insulter la classe des Bourgeois Boyard qui vous paie votre salaire et en plus vous vous permettez de vous moquer du Premier-Ministre assez vertement je dois dire.

Cette liberté d'expression est un peu trop largement utiliser je dois consentir.

Merci pour votre proposition, M. Godinnik. Si vous y tenez vraiment, tester le, mais je le déconseille. M. Davidovitch, le vaccin ne peut etre testé sur quelqu'un qui est déjà contaminé! Un vaccin ne soigne pas une maladie, il l'empêche!

Alors, pour que tout le monde soit content, qu'on cherche un volontaire!

M. Godinnik, si vous voyez encore quelque chose a reprocher, je reviendrai sur votre proposition.

Amicalement,

Monsieur LeBronov,

Je suis volontaire, comme exprimé plus haut, et souhaite donc être inscrit parmi ceux qui postuleront, afin d'être éventuellement choisi par le comité scientifique qui gère la chose.

Merci d'avoir renoncé à cette mesure barbare!

Cordialement

Un matin d'hiver, M. Godinnik se rendit a l'institut de recherche a Svetivostok. Il serait se matin vacciné par les spécialistes Russlaves. Il ne se sentait pas spécilament bien en vue de cette injection, mais il confirmerait ses grandes paroles et ne passerait pas pour un lâche. D'ailleurs il était fort honoré de tester le premier vaccin inventé, et de faire quelquechose pour sa nation.


Deux heures plus tard, les médecins avaient fait leur travail, Anton allait bien, tout comme à son habitude. Maintenant il devrait se rendre sur l'île de carantaine, ou sont tous les contaminés. Le plus dur restait a faire...

Il s'en alla donc de ce pas parmi les contaminés malheureux... Son coeur battait de plus en plus fort, et il tentait de se calmer ayant la certitude que les médecins de Svetivostok aurait bien fait leur travail.

Quand il arriva au port, il entendit la sirène du bateau, et arriva tout juste a embarquer avant son départ.

Ainsi au moins, se dit-il, je n'ai pas eu l'occasion d'hésiter...

D'ailleurs aurait-il hésité? Non! Jamais! Il s'était engagé et savait que cette aventure était un mal nécessaire pour la démocratie et le respects des droits de chacun en Russlavie...

- Capitaine, dit-il à celui-ci en montant à bord, allons-y, nous avons du chemin et du travail!

Apres ces quelques pensées courrageuse qu'il lui venait du fond de son âme, Anton se sentit bien comme jamais. Il attendait avec impatience l'accostage à l'ile, et quand le moment fut enfin arrivé, son coeur se remplit de joie. Il allait de ce pas sauver tout un géant pays d'une pandémie ravageuse! Il s'en allait sauver les monde! Mais, modeste comme il l'était, il restait les deux pieds bien sur terre et se concentra sur la mission.

A l'intérieur de l'île, il vit un cauchemar. Et quand il espérait se réveiller, il constata avec tristesse et plein de chagrin que ce qu'il vivait était bien vrai... La maladie était angoissante, dévastratice et... mortelle. Anton espéra maintenant encore plus que le vaccin aurait l'effet attendu. Non pas pour sauver sa propre vie, mais pour celle de tous les Russlaves...

Le lendemain, il envoya sa lettre, en espèrant que le Duc serait une nouvelle fois d'humeur généreux.

Il resta encore toute une semaine sur l'île. Au final, il partit en pleine santé, mais son esprit torturé par des images horribles. Mais au moins, maintenant les Russlaves restant pourraient s'assurer de leur santé. Néanmoins, il restait quelques problèmes a régler.

Nicolaiev LeBronov, fier de son ami, le rencontra pour lui féliciter et lui parler d'affaires a régler. Par exemple, qui financerait les médicaments? Qui produirait? Et apres cela, comment se ferait la distribution?

Il lui proposa de produire le vaccin appelé NolX2 dans sa propre entreprise pharma, la Nosortas. Il pourrait ainsi financer lui même une partie du projet. Maintenant, il avait hâte quand a connaitre la réponse d'Anton.