- Michel Sebastopol
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Date d'inscription : 28/12/2006
SPECIALES LEGISLATIVES
Jeu 24 Avr 2008 - 13:57
LE VIGILANT
Tel un colosse au pieds d'argile, le Gouvernement Sébastopol demande la dissolution de la Douma !
Le chef de D&J avait en son temps fait preuve d'un froid réalisme, les données politiques sorties de l'election n'allaient pas permettre de bien faire, mais les KD d'un indecrottable optimisme n'en pensaient rien
On saluera, la Loi sur les questions sociales arrachée de haute lutte, un texte sur les syndicats où l'on ne sait plus tres bien où on en est
Quelques grands travaux, pour lutter contre le chomage, mais c'est bien peu!!!!!
Les temps ont marché. Ce n’est plus seulement la guerre civile qui nous attend ; c’est la Jacquerie. Le travail de dépravation s’est fait avec constance, au milieu de cette paix clémente que la répression avait tièdement imposée aux démolisseurs. Ils ont compris que leur véritable place de guerre était la Constitution ; ils s’y sont retranchés, et ont commencé la sape dont il est impossible d’éviter l’effet. Elle a pénétré sous tous les villages, et tandis que Gornograd, et les villes principales regorgeant de troupes, peuvent compter, au jour du combat, sur un facile succès, le reste de la Russlavie est sur une traînée de poudre, prête à éclater au premier signal. La haine contre le riche, là où il y a des riches ; la haine contre le petit bourgeois, là où il n’y a que des pauvres ; la haine contre le fermier, là où il n’y a que des manœuvres ; la haine du bas contre le haut, à tous les degrés, telle est la Russlavie qu’on nous a faite, ou, pour mieux parler, que nous avons faite.
Et pourtant, en face de cette catastrophe si prochaine, quelle est la voie sérieuse où s’engage la prudence des gouvernements ? Une Douma faible et aujourd hui une dissolution…….
On en reste toujours à l’ennuyeuse comédie qui se nomme la politique, et qui se joue, en traînant ses guenilles, sur un théâtre ruiné. Je suis de ceux, et des plus turbulents, qui sifflent à ce spectacle. Pièce et acteurs me font l’effet de revenants, sortis de leur sépulcre pour essayer encore, malgré le linceul, de s’asseoir près de ceux qui vivent.
Super flumina Babylonis... Ils sont là, les prolétaires, qui chantent ce cantique de haine
L’heure fatale sonnera. Il faudra que le philosophisme assiste au spectacle sanglant dont il a dressé le théâtre, qu’il n’est plus temps, pour lui, de démolir.
En vain s’efforce-t-on, par les ressorts usés de la machine parlementaire, à remettre en équilibre ce qu’on a si violemment secoué : le monde n’obéit pas, lorsqu’on le remue en grand, aux faibles ficelles qui suffisaient à faire danser des marionnettes de salon. Ce jeu constitutionnel, auquel on s’amusait entre soi, tant que dormaient les sombres masses si imprudemment réveillées par l’impatience de quelques joueurs, n’est plus au goût du nouveau public qui regarde. Il lui faut le Cirque de l’antiquité, avec ses lions et ses tigres ; et il entend y prendre part lui-même à titre de gladiateur. Ah ! l’on voulait du nouveau..., on en aura.
Pensez y Russlaves lors des prochaines élections, donnez au droit , à la justice , à l’ordre les vrai moyens de guider ce pays vers un avenir positif, balayez les merksistes ! Soufflez aux républicains que leur alliance avec les rouges n’est que gage de chaos ! rappelez au PP qu ils doivent en homme de la terre préférer le réalisme aux chimères !
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