Régence patriotique de Russlavie
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- Général GolenichtchevBourgeois
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Régence patriotique de Russlavie
Lun 12 Aoû 2024 - 1:00
La Russlavie était-elle maudite ? Pour une énième fois dans son histoire millénaire, la première des nations était en proie au chaos et à la guerre civile. A l'ouest, les puissantes armées édoranaises souillaient de leur présence les terres slaves, et comble du déshonneur paradaient quasiment sous les murs épais de la capitale.
Golenichthev était de ces hommes qui n'abandonnent jamais leur cause et pour qui le service de la patrie était un sacerdoce. Il avait été le dernier chef d'état russlave à tenir solidement le pays et à entamer sa restauration. Malgré ses cuisants échecs, la Providence ne l'attendait-elle pas pour encore une fois tenter de sauver la patrie de l'anéantissement ? Pouvait-elle choisir Livadiski ? Non c'est un intriguant, un usurpateur, qui ne connaissait pas la Russlavie.
Golenichthec avait de l'argent, des hommes affidés, des fidélités dans l'armée. Il tenterait le coup. Restaurer la Russlavie, permettre l'épanouissement de sa civilisation et de sa foi sur ses terres ancestrales serait son mantra jusqu'à son dernier souffle.
Golenichthev était de ces hommes qui n'abandonnent jamais leur cause et pour qui le service de la patrie était un sacerdoce. Il avait été le dernier chef d'état russlave à tenir solidement le pays et à entamer sa restauration. Malgré ses cuisants échecs, la Providence ne l'attendait-elle pas pour encore une fois tenter de sauver la patrie de l'anéantissement ? Pouvait-elle choisir Livadiski ? Non c'est un intriguant, un usurpateur, qui ne connaissait pas la Russlavie.
Golenichthec avait de l'argent, des hommes affidés, des fidélités dans l'armée. Il tenterait le coup. Restaurer la Russlavie, permettre l'épanouissement de sa civilisation et de sa foi sur ses terres ancestrales serait son mantra jusqu'à son dernier souffle.
Aujourd’hui, nous, général Golenichtchev, devant le péril des armées étrangères, menaçant l'intégrité, et l'existence même de notre nation, nous nous saisissons de notre devoir.
Après avoir reçu l’allégeance des commandants des forces terrestres, navales et aériennes de Russlavie :
NOUS ASSUMONS, avec notre état-major, la direction des affaires publiques de la Russlavie à la tête d'une Régence Patriotique.
NOUS DECLARONS assumer le titre de Régent de Russlavie, jusqu’à ce que les circonstances permettent le rétablissement de la monarchie en la personne du descendant légitime du Tsar.
NOUS JURONS SOLENNELLEMENT et face à la nation de ne jamais renoncer au but que le Providence nous donne : reconquérir la Russlavie, anéantir les ennemis de notre patrie et la restaurer dans toute sa gloire.
Russlaves ! Vous me connaissez, j'ai donné ma vie à la Russlavie, j'ai combattu ses ennemis toute ma vie. Ma retraite eut été paisible et confortable mais terriblement douloureuse devant votre martyr. Par Khrestos, ralliez-vous à moi ! Je jure de relever la patrie !
Vive la Sainte Russlavie !
Svetivostok se retrouvait capitale d'empire ou plutôt de faction. La plupart des unités militaires du Gubernya d'Orient s'étaient déjà ralliés. On attendait le ralliement du Kaukaze. Hormis Kalingrad, l'Oudmourtie restait silencieuse, hormis, ci et là, quelques unités qui se déclaraient pour Golenichtchev. C'était un bon début. Le gros général était déjà parti de bien plus loin...
- Général GolenichtchevBourgeois
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Date d'inscription : 14/04/2017
Re: Régence patriotique de Russlavie
Lun 12 Aoû 2024 - 12:25
Un petit-neveu du prince kaukazien fut le dernier à se rallier à Golenichtchev, après quoi personne ne choisit le camp de la Régence patriotique.
Le bilan était donc un peu mitigé. Le général ne tenait que l'Orient et Kaliningrad mais fermement. L'administration y fonctionnait, l'ordre public y régnait globalement et les impôts rentraient.
Golenichtchev, depuis son palais de Svetivostok, entendait poursuivre. Il expliqua à son état-major la suite des opérations.
- Je veux prendre le Kaukaze. Il m'assura une interface de contact avec le Zollernberg et me permettra d'y recruter leurs fameux guerriers.
Désignant le prince Adyrov, il commenta :
- Vingt mille soldats iront conquérir votre trône. Vous serez mon vassal avant de devenir celui de Tsar.
Le jeune homme, seize ans à peine, baissa les yeux comme un timide écolier et s'inclina.
- Ensuite, nous quêterons un soutien international. Si notre ennemi devait être Edoran, nous appliquerons le vieil adage : l'ennemi de mon ennemi est mon ami...
Le bilan était donc un peu mitigé. Le général ne tenait que l'Orient et Kaliningrad mais fermement. L'administration y fonctionnait, l'ordre public y régnait globalement et les impôts rentraient.
Golenichtchev, depuis son palais de Svetivostok, entendait poursuivre. Il expliqua à son état-major la suite des opérations.
- Je veux prendre le Kaukaze. Il m'assura une interface de contact avec le Zollernberg et me permettra d'y recruter leurs fameux guerriers.
Désignant le prince Adyrov, il commenta :
- Vingt mille soldats iront conquérir votre trône. Vous serez mon vassal avant de devenir celui de Tsar.
Le jeune homme, seize ans à peine, baissa les yeux comme un timide écolier et s'inclina.
- Ensuite, nous quêterons un soutien international. Si notre ennemi devait être Edoran, nous appliquerons le vieil adage : l'ennemi de mon ennemi est mon ami...
- Général GolenichtchevBourgeois
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Date d'inscription : 14/04/2017
Re: Régence patriotique de Russlavie
Mar 13 Aoû 2024 - 14:05
Les divisions moujiks s'avancèrent dans la steppe russlave, avalant plusieurs dizaines de verstes par jour, au prix de pieds ensanglantés et coups de schlague des sous-officiers.
Bien en avant, les auto-mitrailleuses surlesquelles on avait barbouillé à la peinture blanche les lettres "RP" dispersaient les cavaliers nomades et farouches rebelles à l'autorité du Général. Depuis la chute de Golenichtchev, le Sultanat vivait dans l'anarchie. Les colons russlaves tenaient Sorkomonde, et les autochtones la steppe, mais plus pour très longtemps; le moteur à vapeur et la mitrailleuse ayant raison du cheval et de la carabine.
Enfin, la troupe, douze mille hommes arriva en vue de Sorkomonde. La ville neuve, de peuplement occidental avait déjà ouvert les portes de la ville. Fort opportunément, le tribunal local, composé d'autochtones et de colons avait condamné à mort le Khan, après qu'il eut, complètement soul, uriné sur les murs de la mosquée céleste. Précisons pour l'Histoire que c'est un agent de Golenichtchev qui l'avait enivré jusqu'à plus soif.
La capitale prise, le Kaukaze serait sous contrôle. Il faudrait installer sur son trône le jeune prince Adyrov, et piller le faubourg ouest hébraite afin de consoler la troupe de cette marche forcée et financer cette opération fort couteuse.
Bien en avant, les auto-mitrailleuses surlesquelles on avait barbouillé à la peinture blanche les lettres "RP" dispersaient les cavaliers nomades et farouches rebelles à l'autorité du Général. Depuis la chute de Golenichtchev, le Sultanat vivait dans l'anarchie. Les colons russlaves tenaient Sorkomonde, et les autochtones la steppe, mais plus pour très longtemps; le moteur à vapeur et la mitrailleuse ayant raison du cheval et de la carabine.
Enfin, la troupe, douze mille hommes arriva en vue de Sorkomonde. La ville neuve, de peuplement occidental avait déjà ouvert les portes de la ville. Fort opportunément, le tribunal local, composé d'autochtones et de colons avait condamné à mort le Khan, après qu'il eut, complètement soul, uriné sur les murs de la mosquée céleste. Précisons pour l'Histoire que c'est un agent de Golenichtchev qui l'avait enivré jusqu'à plus soif.
La capitale prise, le Kaukaze serait sous contrôle. Il faudrait installer sur son trône le jeune prince Adyrov, et piller le faubourg ouest hébraite afin de consoler la troupe de cette marche forcée et financer cette opération fort couteuse.
- Général GolenichtchevBourgeois
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Re: Régence patriotique de Russlavie
Jeu 19 Sep 2024 - 14:37
Le temps passant, la Régence Patriotique de Russlavie s'installait dans l'imaginaire de ses habitants comme leur nouveau cadre politique.
La Régence s'enracinait. Comme de coutume, Golenitchev avait pressuré la communauté hébraite de son territoire. Celle-ci ayant en conséquence fuit son territoire, saisir ses biens immobiliers avaient été un jeu d'enfants. Les caisses de l'état pleines, il baissa les impôts ravissant au passage ses sujets, déjà ravis d'être débarrassés des hébraites.
L'ordre public régnait, les impôts rentraient, les arsenaux et ateliers de Svetivostok tournaient à plein régime et nourrissait le commerce qui se déployait sur toute la mer des Glaces.
Le Régent, -c'était là son titre officiel- avait arrondi son domaine de la Kaukazie et de l'arrière-pays de Kalingrad. Profitant du flou de la situation chaotique, ces petits ajustements frontaliers n'avaient alerté personne. Partout, en Oudmourtie, on s'était avancés, parfois reculés, pour occuper les crêtes, les tertres, border les rivières, et partout se positionner sur des positions défensives solides. L'armée, bien positionnée était renforcée sporadiquement par un matériel sporadiquement distribué, par un fournisseur inconnu, mais que tous supputaient être livadien. C'était sans doute ce que signifiait le L, estampillés sur les caisses estampillées LDS, qui s'empilaient sur les docks de Svetivostok.
Désormais, Golenitchev voyait plus loin. Il fallait rendre cette Régence plus effective, plus évidente aux yeux du monde. Après, tout là où la volonté de puissance faisait défaut, il y avait déclin. Et le général entendait bien montrer que le déclin se trouvait de l'autre côté de la frontière d'Oudmoourtie...
La Régence s'enracinait. Comme de coutume, Golenitchev avait pressuré la communauté hébraite de son territoire. Celle-ci ayant en conséquence fuit son territoire, saisir ses biens immobiliers avaient été un jeu d'enfants. Les caisses de l'état pleines, il baissa les impôts ravissant au passage ses sujets, déjà ravis d'être débarrassés des hébraites.
L'ordre public régnait, les impôts rentraient, les arsenaux et ateliers de Svetivostok tournaient à plein régime et nourrissait le commerce qui se déployait sur toute la mer des Glaces.
Le Régent, -c'était là son titre officiel- avait arrondi son domaine de la Kaukazie et de l'arrière-pays de Kalingrad. Profitant du flou de la situation chaotique, ces petits ajustements frontaliers n'avaient alerté personne. Partout, en Oudmourtie, on s'était avancés, parfois reculés, pour occuper les crêtes, les tertres, border les rivières, et partout se positionner sur des positions défensives solides. L'armée, bien positionnée était renforcée sporadiquement par un matériel sporadiquement distribué, par un fournisseur inconnu, mais que tous supputaient être livadien. C'était sans doute ce que signifiait le L, estampillés sur les caisses estampillées LDS, qui s'empilaient sur les docks de Svetivostok.
Désormais, Golenitchev voyait plus loin. Il fallait rendre cette Régence plus effective, plus évidente aux yeux du monde. Après, tout là où la volonté de puissance faisait défaut, il y avait déclin. Et le général entendait bien montrer que le déclin se trouvait de l'autre côté de la frontière d'Oudmoourtie...
- Maison de Livadia
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Re: Régence patriotique de Russlavie
Hier à 15:43
Longtemps symbolique et diplomatique, le soutien de la Ligue à Golenichtchev était maintenant bien réel.
Chaque jour, cette aide, surtout livadienne, se faisait plus concrète. Des officiers venus superviser et moderniser l'armée, des ingénieurs pour rénover les routes et les ouvrages d'art, mais aussi des agronomes, des architectes, des entrepreneurs, des négociants.
Golenichtchev s'était même marié ! Cet homosexuel notoire avait épousé la fille d'un diplomate biéloslave bien né. C'était meilleur pour l'image lui avait-on dit. Consciencement, il avait avec beaucoup de professionnalisme honoré son épouse qui exhibait désormais avec fierté son ventre bombé où croissait l'héritier du Régent...
Golenichtchev avait offert une babiole aux Livadiens. Une belle demeure à Novograd ou Livadia d'Orient que l'on avait appelé l'Institut livadien de Russlavie, à la fois consulat, musée, QG et relais d'influence. Ce bel hôtel, construit après l'incendie de la Ville, avait été bâti dans ce style si caractéristique de l'Ancienne Livadia qui détonnait quelque peu dans cette cité grise moderne et sans charme.
L'Institut disposait du privilége d'extra-territorialité. Siège des Livadiens en Russlavie, il était devenu un lieu officieux de pouvoir au sein de la RPR...
Chaque jour, cette aide, surtout livadienne, se faisait plus concrète. Des officiers venus superviser et moderniser l'armée, des ingénieurs pour rénover les routes et les ouvrages d'art, mais aussi des agronomes, des architectes, des entrepreneurs, des négociants.
Golenichtchev s'était même marié ! Cet homosexuel notoire avait épousé la fille d'un diplomate biéloslave bien né. C'était meilleur pour l'image lui avait-on dit. Consciencement, il avait avec beaucoup de professionnalisme honoré son épouse qui exhibait désormais avec fierté son ventre bombé où croissait l'héritier du Régent...
Golenichtchev avait offert une babiole aux Livadiens. Une belle demeure à Novograd ou Livadia d'Orient que l'on avait appelé l'Institut livadien de Russlavie, à la fois consulat, musée, QG et relais d'influence. Ce bel hôtel, construit après l'incendie de la Ville, avait été bâti dans ce style si caractéristique de l'Ancienne Livadia qui détonnait quelque peu dans cette cité grise moderne et sans charme.
L'Institut disposait du privilége d'extra-territorialité. Siège des Livadiens en Russlavie, il était devenu un lieu officieux de pouvoir au sein de la RPR...
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