- Ludwik N. Livadski
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Date d'inscription : 09/05/2011
Au chevet de la Sainte Russlavie
Mar 30 Juil 2024 - 1:12
Voilà plusieurs mois que la famille impériale, ni le Tsar, ni son épouse, ni le Tsarevitch n'avait été vu à Murasibirsk. Les rumeurs allaient bon train : empoisonnement, exécution sommaire, emprisonnement, exil...
Il avait fallu pallier l'urgence. Conformément au voeu de Sa Majesté impériale ,dans un testament enregistré à la Douma à la veille de la guerre, il était revenu au généralissime prince Ludwik Nikolaïevitch Livadski d'assumer la Régence.
De préférence à un prince de son sang, le Tsar avait choisi un militaire capable de défendre la Russlavie contre le péril édoranais et celui de ses vassaux qui s'agitaient à ses frontières prêt à tomber dans l'escarcelle zollernoise.
En effet, la Sainte Russlavie voyait jusqu'à son existence menacée. Les armées édoranaises s'étaient installées durablement en Transvalachie et en Petite-Russlavie et paradaient à quelques centaines de verstes de Mura'. Les Zollernois s'étaient arrogés le rang de puissance protectrice des principautés vassale de la Krassmark. Comme à son habitude, l'Orient et la Sivérie se jouaient d'aventures séditieuses. Enfin les merksistes étaient prêts à vendre le pays contre une paix achetée au prix de l'honneur nationales. Tels étaient les périls que devaient désormais affrontés la Sainte-Russlavie.
Le général prince Ludwik Nikolaïevitch Livadski était de lointaine souche zachzonne mais d'une noblesse récente remontant au début du siècle dernier acquise par le commerce et l'exercice de charges honorables. Le titre princier fut arraché par son arrière-grand-père devenu roi par droit de conquête, en son temps terreur de l'Orient. Ludwik appartenait à la sulfureuse maison Ostermann-Ivanovitch.
Il était né prince Livadien, il y a de cela soixante ans en Nouvelle-Livadia, où son père, fils de Jakob Osterman-Ivanovitch, avait pris, sa vie durant, rang de premier prince du Sang. Son frère aîné Mikhaïl, homme politique d'envergure nationale, y tenait toujours le même rang. Après son service militaire effectué dans le IIIe corps stationné à Fort-de-Livadia, il était parti pour un tour de l'Archipel ; deux années durant. Puis il avait hérité. Se retrouvant à la tête des domaines avarois de sa mère, la baronne de Moncalier, il avait rejoint le Piémont et s'était fait chevau-léger de l'Empereur puis officier dans le régiment de Piémont détenu par son oncle. Le sentiment anti-livadien né de l'inique campagne de Bangana l'avait conduit à chercher ailleurs son avancement. C'est sur la Russlavie que ce cadet de Livadia jeta son dévolu. En effet, sa tante et marraine, la princesse Mathilde avait épousé le baron Kouznetsov un richissime aristocrate et industriel russlave, banquier des Tsars, bien en vue à la Cour de Murasibirsk. Ainsi, l'influence des Kouznetsov autant que son courage sur le champs de bataille et son intelligence politique lui avait permit de réaliser une honorable carrière d'officier de cavalerie, couronné des étoiles du généralat et du gouvernorat de l'Orient - comme son arrière-grand-père avant lui -. Plusieurs fois décoré pour bravoure héroïque et pour faits d'armes, le tsar l'avait gratifié, au moment de son adieu aux armes, à l'âge de quarante-six ans, du titre comte de Livadia d'Orient et des domaines associés situés sur les terres naguères érigées en ville par ses aïeux.
A l'invasion de la Russlavie, Mikhaïl avait sorti de la retraite son vieux Lieutenant-général. Il avait été un des rares généraux à remporter des victoires. La confiance du Tsar et l'incapacité du général Golenitchev - son rival - avait fait de lui le généralissime des armées. Elle lui obtenait désormais la régence. Il revenait donc à Ludwik Nikolaeïevitch Ostermann-Ivanovitch-Livadiski de désormais relever la Russlavie.
Il avait fallu pallier l'urgence. Conformément au voeu de Sa Majesté impériale ,dans un testament enregistré à la Douma à la veille de la guerre, il était revenu au généralissime prince Ludwik Nikolaïevitch Livadski d'assumer la Régence.
De préférence à un prince de son sang, le Tsar avait choisi un militaire capable de défendre la Russlavie contre le péril édoranais et celui de ses vassaux qui s'agitaient à ses frontières prêt à tomber dans l'escarcelle zollernoise.
En effet, la Sainte Russlavie voyait jusqu'à son existence menacée. Les armées édoranaises s'étaient installées durablement en Transvalachie et en Petite-Russlavie et paradaient à quelques centaines de verstes de Mura'. Les Zollernois s'étaient arrogés le rang de puissance protectrice des principautés vassale de la Krassmark. Comme à son habitude, l'Orient et la Sivérie se jouaient d'aventures séditieuses. Enfin les merksistes étaient prêts à vendre le pays contre une paix achetée au prix de l'honneur nationales. Tels étaient les périls que devaient désormais affrontés la Sainte-Russlavie.
Le général prince Ludwik Nikolaïevitch Livadski était de lointaine souche zachzonne mais d'une noblesse récente remontant au début du siècle dernier acquise par le commerce et l'exercice de charges honorables. Le titre princier fut arraché par son arrière-grand-père devenu roi par droit de conquête, en son temps terreur de l'Orient. Ludwik appartenait à la sulfureuse maison Ostermann-Ivanovitch.
Il était né prince Livadien, il y a de cela soixante ans en Nouvelle-Livadia, où son père, fils de Jakob Osterman-Ivanovitch, avait pris, sa vie durant, rang de premier prince du Sang. Son frère aîné Mikhaïl, homme politique d'envergure nationale, y tenait toujours le même rang. Après son service militaire effectué dans le IIIe corps stationné à Fort-de-Livadia, il était parti pour un tour de l'Archipel ; deux années durant. Puis il avait hérité. Se retrouvant à la tête des domaines avarois de sa mère, la baronne de Moncalier, il avait rejoint le Piémont et s'était fait chevau-léger de l'Empereur puis officier dans le régiment de Piémont détenu par son oncle. Le sentiment anti-livadien né de l'inique campagne de Bangana l'avait conduit à chercher ailleurs son avancement. C'est sur la Russlavie que ce cadet de Livadia jeta son dévolu. En effet, sa tante et marraine, la princesse Mathilde avait épousé le baron Kouznetsov un richissime aristocrate et industriel russlave, banquier des Tsars, bien en vue à la Cour de Murasibirsk. Ainsi, l'influence des Kouznetsov autant que son courage sur le champs de bataille et son intelligence politique lui avait permit de réaliser une honorable carrière d'officier de cavalerie, couronné des étoiles du généralat et du gouvernorat de l'Orient - comme son arrière-grand-père avant lui -. Plusieurs fois décoré pour bravoure héroïque et pour faits d'armes, le tsar l'avait gratifié, au moment de son adieu aux armes, à l'âge de quarante-six ans, du titre comte de Livadia d'Orient et des domaines associés situés sur les terres naguères érigées en ville par ses aïeux.
A l'invasion de la Russlavie, Mikhaïl avait sorti de la retraite son vieux Lieutenant-général. Il avait été un des rares généraux à remporter des victoires. La confiance du Tsar et l'incapacité du général Golenitchev - son rival - avait fait de lui le généralissime des armées. Elle lui obtenait désormais la régence. Il revenait donc à Ludwik Nikolaeïevitch Ostermann-Ivanovitch-Livadiski de désormais relever la Russlavie.
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