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4 participants
- Leonid Godinnik
- Nombre de messages : 900
Localisation : Svetivostok
Date d'inscription : 28/12/2006
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Lun 14 Juil 2008 - 20:44
Au Siège du Parti Républicain, on discutait beaucoup des nouvelles arrivées au PML, mais aussi -et bien sûr- au PCD... Les KD risquaient de se refaire une santé... Quoi que le nombre d'adhérent, on l'avait vu, ne correspondait pas nécessairement avec la popularité dans les urnes...
Quoi qu'il arrive il faudrait regarder de près cette évolution politique...
Quoi qu'il arrive il faudrait regarder de près cette évolution politique...
- Stepan Mai-Maievski
- Nombre de messages : 779
Age : 53
Localisation : Gornograd
Date d'inscription : 22/12/2006
Re: ...
Lun 14 Juil 2008 - 20:52
Manifestement, l'argent des puissants financiers du PCD y était pour quelque chose.
Néanmoins, l'arrivée massive de nouveaux adhérents, probablement provoquée par l'effondrement de la droite tsariste et de ses relais politiques, ne faisait pas que des heureux.
En effet, la frange modérée et centriste du PCD craignait une droitisation du parti, sous l'influence de Kraschenko et de ses fidèles.
Certains personnages influents du centrisme KD militaient pour un rapprochement avec le Parti Républicain, afin de ne pas se laisser entrainer dans une droitisation effrenée.
Néanmoins, l'arrivée massive de nouveaux adhérents, probablement provoquée par l'effondrement de la droite tsariste et de ses relais politiques, ne faisait pas que des heureux.
En effet, la frange modérée et centriste du PCD craignait une droitisation du parti, sous l'influence de Kraschenko et de ses fidèles.
Certains personnages influents du centrisme KD militaient pour un rapprochement avec le Parti Républicain, afin de ne pas se laisser entrainer dans une droitisation effrenée.
- Leonid Godinnik
- Nombre de messages : 900
Localisation : Svetivostok
Date d'inscription : 28/12/2006
Re: ...
Lun 14 Juil 2008 - 21:12
Le fait que certains des partisans du PCD étaient assez à la marge de la Droite, pesait en effet dans le plateau qui descendait vers la méfiance.
Jusque là le Parti Républicain pouvait travailler avec les KD, créant une opinion modérée face à D&J et aux autres groupuscules extrémistes... Si maintenant le PCD se déplaçait sur l'échiquier politique il faudrait aviser...
L'approche de quelques députés modérés du PCD pouvait être une alternative à cet éloignement... Encore faudrait-il voir quelles en seraient les modalités...
Jusque là le Parti Républicain pouvait travailler avec les KD, créant une opinion modérée face à D&J et aux autres groupuscules extrémistes... Si maintenant le PCD se déplaçait sur l'échiquier politique il faudrait aviser...
L'approche de quelques députés modérés du PCD pouvait être une alternative à cet éloignement... Encore faudrait-il voir quelles en seraient les modalités...
- Kassian P. Loughinine
- Nombre de messages : 388
Date d'inscription : 24/05/2008
Re: ...
Lun 14 Juil 2008 - 21:25
De l'autre côté de l'échiquier politique, dans le bloc merksiste-luniniste, les choses avaient également changé. L'aile extrémiste, spartakiste et anarchiste, avait quelque peu disparu de la scène, laissant la tête de l'affiche aux sociaux-démocrates, pourtant minoritaires au sein du mouvement. Les mencheviki profitaient évidemment de la présence d'un des leurs au sein du gouvernement d'union nationale.
Kassian Pavlovitch Loughinine s'était forgé une renommée nationale par son comportement parfois ambiguë à la tête du Ministère de la Guerre et de la Marine. Pour lui, tout n'était qu'une gigantesque farce, ou plutôt une fantastique pièce de théâtre, exécutée avec des masques, dont le dénouement devenait de plus en plus mystérieux.
Kassian, selon les situations, se plaisait à changer de masque. Il en avait trois. S'il s'agissait d'écraser les désordres anarchistes, de casser des grèves malvenues ou de massacrer un mouvement d'indépendance naissant dans les Etats vassaux, il devenait le réactionnaire bourgeois, utilisant les méthodes de gouvernance éprouvées durant l'Ancien Régime. S'il devait défendre la jeune démocratie russlave, il n'hésitait pas à se présenter comme un modéré, un homme du consensus, révolutionnaire-mais-pas-trop, toujours prêt à défendre le régime bourgeois face aux blocs de gauche et de droite. Et finalement, quand cela pouvait lui être utile, il dégainait son arme fatale, un outil qu'il n'était même pas sûr de contrôler: la fureur populaire, les Soviets de soldats et d'ouvriers, les syndicats, les milices rouges.
Durant les dernières semaines, Kassian s'était hissé au sommet du pouvoir. Il avait gagné son bras de fer avec le généralissime junker Niviakov, et avait secrètement obtenu sa condamnation à mort, lors d'un procès devant une cour martiale extraordinaire qui n'avait duré qu'une seule journée.
Mais à peine avait-il écarté ce danger palpable, que ses alliés d'antan, les KD, devenaient menaçant. Il le sentait, et surtout il l'entendait: les leaders libéraux n'hésitaient plus, du moins rhétoriquement, à provoquer les merksistes.
Kassian, lui, avait pourtant évité de stigmatiser la patronnaillerie kadette dans ses discours. Sa bienveillance pour ces messieurs gantés risquait maintenant de s'envoler...
Le vautour merksiste et le chacal kadet rôdaient à présent autour de l'agneau républicain, celui-ci possédant la clé sur la nouvelle scène politique.
Kassian Pavlovitch Loughinine s'était forgé une renommée nationale par son comportement parfois ambiguë à la tête du Ministère de la Guerre et de la Marine. Pour lui, tout n'était qu'une gigantesque farce, ou plutôt une fantastique pièce de théâtre, exécutée avec des masques, dont le dénouement devenait de plus en plus mystérieux.
Kassian, selon les situations, se plaisait à changer de masque. Il en avait trois. S'il s'agissait d'écraser les désordres anarchistes, de casser des grèves malvenues ou de massacrer un mouvement d'indépendance naissant dans les Etats vassaux, il devenait le réactionnaire bourgeois, utilisant les méthodes de gouvernance éprouvées durant l'Ancien Régime. S'il devait défendre la jeune démocratie russlave, il n'hésitait pas à se présenter comme un modéré, un homme du consensus, révolutionnaire-mais-pas-trop, toujours prêt à défendre le régime bourgeois face aux blocs de gauche et de droite. Et finalement, quand cela pouvait lui être utile, il dégainait son arme fatale, un outil qu'il n'était même pas sûr de contrôler: la fureur populaire, les Soviets de soldats et d'ouvriers, les syndicats, les milices rouges.
Durant les dernières semaines, Kassian s'était hissé au sommet du pouvoir. Il avait gagné son bras de fer avec le généralissime junker Niviakov, et avait secrètement obtenu sa condamnation à mort, lors d'un procès devant une cour martiale extraordinaire qui n'avait duré qu'une seule journée.
Mais à peine avait-il écarté ce danger palpable, que ses alliés d'antan, les KD, devenaient menaçant. Il le sentait, et surtout il l'entendait: les leaders libéraux n'hésitaient plus, du moins rhétoriquement, à provoquer les merksistes.
Kassian, lui, avait pourtant évité de stigmatiser la patronnaillerie kadette dans ses discours. Sa bienveillance pour ces messieurs gantés risquait maintenant de s'envoler...
Le vautour merksiste et le chacal kadet rôdaient à présent autour de l'agneau républicain, celui-ci possédant la clé sur la nouvelle scène politique.
- Ozy Krasstchenko
- Nombre de messages : 2196
Age : 106
Localisation : Gornograd & Piter
Date d'inscription : 11/07/2006
Re: ...
Lun 14 Juil 2008 - 22:08
Dans le PCD, Krasstchenko faisait parti de l'aile droit, voir plutot extrême droite. N'Était-il pas après tout un ancien Tsariste pronant le Tsar et le défendant corps et âme? Pourtant, dépassé plusieurs fois par la si rapide évolution politique des derniers mois. Le GRand-Duc avait peine a comprendre le nouvel échéquier Russlave.
Ozy avait bien entendu plusieurs amis et fidèle au PCD, son fils était dans D&J ce qui permettait d'avoir un accès rapide au discussion avec celui-ci.
Krasstchenko n'aimait pas les Rouges, il les avaient combattu une parti de sa vie. Il leur avait fait la guerre en 1906 et avait arracher a ces merksistes de peine et de misère la Capitale de Gornograd. Il se présentait comme le sauveur de la nation, mais paradoxalement, il était parfois accusé d'être un sécessioniste. A tord ou a raison, l'on parlait encore et toujours du vieu Duc. il cela lui plaisait.
Il était de belle manière, toujours ganté, diplomatique tout en tenant fermement ses idées. Le PCD étit pour lui l'alternative la plus intéressante lui permettant de protèger les industriels comme lui tout en mettant un frein au Merksisme. Toujours est-il que la clé de la Douma était les Républicains. Il le savait, plusieurs se méfiaient de lui. Qu'aurait-il pu faire d'autre? La réputation de Ozy n'était plus a refaire. Mais son influence ne restait pas non plus lettre morte.
Ozy avait bien entendu plusieurs amis et fidèle au PCD, son fils était dans D&J ce qui permettait d'avoir un accès rapide au discussion avec celui-ci.
Krasstchenko n'aimait pas les Rouges, il les avaient combattu une parti de sa vie. Il leur avait fait la guerre en 1906 et avait arracher a ces merksistes de peine et de misère la Capitale de Gornograd. Il se présentait comme le sauveur de la nation, mais paradoxalement, il était parfois accusé d'être un sécessioniste. A tord ou a raison, l'on parlait encore et toujours du vieu Duc. il cela lui plaisait.
Il était de belle manière, toujours ganté, diplomatique tout en tenant fermement ses idées. Le PCD étit pour lui l'alternative la plus intéressante lui permettant de protèger les industriels comme lui tout en mettant un frein au Merksisme. Toujours est-il que la clé de la Douma était les Républicains. Il le savait, plusieurs se méfiaient de lui. Qu'aurait-il pu faire d'autre? La réputation de Ozy n'était plus a refaire. Mais son influence ne restait pas non plus lettre morte.
- Leonid Godinnik
- Nombre de messages : 900
Localisation : Svetivostok
Date d'inscription : 28/12/2006
Re: ...
Mar 15 Juil 2008 - 0:46
La situation était donc bel et bien compliquée... Les Républicains, moins "démocrates" apparemment que les KD et moins "démocratiques" que les Merksistes, se trouvaient au coeur du cyclone malgré tout... Il pourraient en effet peser dans des négociations visant à créer des majorités... Ils seraient courtisés pour leurs voix dans des alliances électorales...
Cela semblait très dangereux à Godinnik Fils, qui ne voulait pas voir son parti aujourd'hui assimilé, dénaturé puis phagocité comme l'avait été jadis le parti de son père, qui avait été l'un des moteurs de la création du PCD... Le Parti Progressiste avait en effet perdu son âme dans ses manoeuvres politiciennes...
Leonid veillerait au grain, cela ne devrait pas arriver. L'union nationale, oui, les alliances à n'importe quel prix, non!... Selon lui, la situation serait à la rigueur plus difficile pour les autres tendances politiques, face à un Parti Républicain nécessaire mais incorruptible...
Cela semblait très dangereux à Godinnik Fils, qui ne voulait pas voir son parti aujourd'hui assimilé, dénaturé puis phagocité comme l'avait été jadis le parti de son père, qui avait été l'un des moteurs de la création du PCD... Le Parti Progressiste avait en effet perdu son âme dans ses manoeuvres politiciennes...
Leonid veillerait au grain, cela ne devrait pas arriver. L'union nationale, oui, les alliances à n'importe quel prix, non!... Selon lui, la situation serait à la rigueur plus difficile pour les autres tendances politiques, face à un Parti Républicain nécessaire mais incorruptible...
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