Procès des fidèles de D.Niviakov
Sam 19 Juil 2008 - 17:37
Les 8 suspects firent leur entrée dans la 1ere chambre de la Cour, la plus vaste.
La salle était noire de monde. Des journalistes bien sur, des partisans de feu Niviakov, mais également des députés, de presque toutes les factions politiques, venus soutenir leurs collègues.
Ces derniers furent conduits dans le box des accusés.
Ils offraient un spectacle varié. Trois d'entre eux, Oleg Porfierievitch Nekrasov, Serafim Innokentievitch Teretchenko et Trifon Petrovitch Dimitrov, regardaient autour d'eux l'air affolé et hagard. Ils n'étaient que de petits députés de province, notables de leurs villes respectives, qui s'étaient engagé dans la politique un peu par hasard, pour satisfaire leur vanité provinciale et séduits par le démarchage des Tsaristes.
A présent, ils se mordaient les doigts d'avoir suivi Niviakov dans sa dissidence.
" J'ai le soutien du Tzar et de l'armée! Dans un mois tout au plus, je serais l'homme fort du pays, et vous serez ministres !"
Ils avaient marché dans ses rêves de grandeur, et ils s'en repentaient amèrement maintenant.
Deux hommes se détachaient de cette médiocrité ambiante. Le premier se tenait droit comme un I, toisant la foule de son air de vieux monsieur digne. A son port aristocratique, à ses moustaches tombantes, à ses décorations, on reconnaissait Evgueni Fedorovitch Tcherkassky, chevalier, qui fut le conseiller spécial de Nicolas Ier sous l'ancien Régime.
Il était tout naturellement entré en politique du côté tsariste, et était devenu un féroce partisan de la réaction, se plaçant à l'extrême droite du mouvement tsariste.
Exaspéré par la "complaisance" de Sebastopol, il avait rejoint les rangs de Niviakov. Quel avait été le prix de son ralliement ?
Le second Guennadi Kirillovitch Iakovlev, était une sommité intellectuelle en Russlavie. Professeur de droit à l'Université de Kazan, il était connu pour avoir inspiré la Constitution de 1905. Figure de l'intelligentsia conservatrice, il avait quitté D&J, trop capitaliste à ses yeux, pour rallier un mouvement qui, l'esperait il, pourrait réaliser la solidarité des classes autour des valeurs traditionnelles.
Pour l'heure, il observait la salle de ses yeux perçants, avec une distance ironique et sourire bienveillant.
Les trois derniers accusés, Ivan Nepomukovitch Sleicher, Semion Alexeievitch Ossendowsky, Alexei Timofeievitch Chvernik, se tenaient dans l'ombre, sur la rangée de derrière. Leur expression était indéchiffrable.
La salle était noire de monde. Des journalistes bien sur, des partisans de feu Niviakov, mais également des députés, de presque toutes les factions politiques, venus soutenir leurs collègues.
Ces derniers furent conduits dans le box des accusés.
Ils offraient un spectacle varié. Trois d'entre eux, Oleg Porfierievitch Nekrasov, Serafim Innokentievitch Teretchenko et Trifon Petrovitch Dimitrov, regardaient autour d'eux l'air affolé et hagard. Ils n'étaient que de petits députés de province, notables de leurs villes respectives, qui s'étaient engagé dans la politique un peu par hasard, pour satisfaire leur vanité provinciale et séduits par le démarchage des Tsaristes.
A présent, ils se mordaient les doigts d'avoir suivi Niviakov dans sa dissidence.
" J'ai le soutien du Tzar et de l'armée! Dans un mois tout au plus, je serais l'homme fort du pays, et vous serez ministres !"
Ils avaient marché dans ses rêves de grandeur, et ils s'en repentaient amèrement maintenant.
Deux hommes se détachaient de cette médiocrité ambiante. Le premier se tenait droit comme un I, toisant la foule de son air de vieux monsieur digne. A son port aristocratique, à ses moustaches tombantes, à ses décorations, on reconnaissait Evgueni Fedorovitch Tcherkassky, chevalier, qui fut le conseiller spécial de Nicolas Ier sous l'ancien Régime.
Il était tout naturellement entré en politique du côté tsariste, et était devenu un féroce partisan de la réaction, se plaçant à l'extrême droite du mouvement tsariste.
Exaspéré par la "complaisance" de Sebastopol, il avait rejoint les rangs de Niviakov. Quel avait été le prix de son ralliement ?
Le second Guennadi Kirillovitch Iakovlev, était une sommité intellectuelle en Russlavie. Professeur de droit à l'Université de Kazan, il était connu pour avoir inspiré la Constitution de 1905. Figure de l'intelligentsia conservatrice, il avait quitté D&J, trop capitaliste à ses yeux, pour rallier un mouvement qui, l'esperait il, pourrait réaliser la solidarité des classes autour des valeurs traditionnelles.
Pour l'heure, il observait la salle de ses yeux perçants, avec une distance ironique et sourire bienveillant.
Les trois derniers accusés, Ivan Nepomukovitch Sleicher, Semion Alexeievitch Ossendowsky, Alexei Timofeievitch Chvernik, se tenaient dans l'ombre, sur la rangée de derrière. Leur expression était indéchiffrable.
- Leonid Godinnik
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Re: Procès des fidèles de D.Niviakov
Lun 21 Juil 2008 - 23:32
On fit se lever les accusés, tous dépités qu'ils étaient pour certains, ou trop fiers pour d'autres: la cour entrait...
Le juge de la Cour Suprême, désigné par le Ministre de l'Intérieur et de la Justice, était un juge originaire de Murasibirsk, nommé Gédéon Kassimirovitch Evgueniev. Il s'agissait d'un homme ayant commencé sa carrière il y avait de cela trente ans dans l'un des plus reculés des tribunaux de Sibérie... Il fallait ditre que si ses études de droit avaient été brillantissimes, il s'était surtout distingué pour ses idéaux trop épris de libertés démocratiques pour l'époque.
Il avait fait une carrière qui lui ressemblait: il n'avait quasiment jamais été sous les lumières des affaires les plus reprises dans les feuillets des journaux de Gornograd, mais il avait assurément lutté dans l'ombre pour que la Justice fut la même pour tous.
Lors de la nomination de Godinnik père au Ministère, il y avait de cela plus de deux ans, il avait eu un poste de procureur à Svetivostok, où il avait oeuvré depuis à la concorde de la Perle de l'Orient. Aujourd'hui Godinnik fils le nommait Président de la Cour pour ce jugement de la Cour Suprême... Il faudrait être à la hauteur, ne pas se laisser berner, et surtout ne pas se laisser emporter par les idées des uns ou des autres, éloignant la Justice de son oeuvre...
Le second d'Evgueniev se nommait Pavel Karol, et venait d'un tribunal d'Ukhranie, ou sa réputation d'homme juste avait fait des émules, parlant de lui au Ministère. Finalement, un troisième juge complétait le trio qui aurait le droit de choisir les peines. Il s'agissait de Lukas Pirichenko, éminent professeur de droit et juge à ses heures, ancien collègue de Iakovlev dans sa jeunesse à Kazan...
Le Président de la Cour prit la Parole:
- En ce lundi 21 juillet 1908, je déclare ouverte cette séance de la Cour Suprême, destinée à juger les accusés ici réunis, confondus et impliqués dans une politique dangereuse pour l'État menée à bien par Niviakov... Nous écoutons l'accusation!
Le juge de la Cour Suprême, désigné par le Ministre de l'Intérieur et de la Justice, était un juge originaire de Murasibirsk, nommé Gédéon Kassimirovitch Evgueniev. Il s'agissait d'un homme ayant commencé sa carrière il y avait de cela trente ans dans l'un des plus reculés des tribunaux de Sibérie... Il fallait ditre que si ses études de droit avaient été brillantissimes, il s'était surtout distingué pour ses idéaux trop épris de libertés démocratiques pour l'époque.
Il avait fait une carrière qui lui ressemblait: il n'avait quasiment jamais été sous les lumières des affaires les plus reprises dans les feuillets des journaux de Gornograd, mais il avait assurément lutté dans l'ombre pour que la Justice fut la même pour tous.
Lors de la nomination de Godinnik père au Ministère, il y avait de cela plus de deux ans, il avait eu un poste de procureur à Svetivostok, où il avait oeuvré depuis à la concorde de la Perle de l'Orient. Aujourd'hui Godinnik fils le nommait Président de la Cour pour ce jugement de la Cour Suprême... Il faudrait être à la hauteur, ne pas se laisser berner, et surtout ne pas se laisser emporter par les idées des uns ou des autres, éloignant la Justice de son oeuvre...
Le second d'Evgueniev se nommait Pavel Karol, et venait d'un tribunal d'Ukhranie, ou sa réputation d'homme juste avait fait des émules, parlant de lui au Ministère. Finalement, un troisième juge complétait le trio qui aurait le droit de choisir les peines. Il s'agissait de Lukas Pirichenko, éminent professeur de droit et juge à ses heures, ancien collègue de Iakovlev dans sa jeunesse à Kazan...
Le Président de la Cour prit la Parole:
- En ce lundi 21 juillet 1908, je déclare ouverte cette séance de la Cour Suprême, destinée à juger les accusés ici réunis, confondus et impliqués dans une politique dangereuse pour l'État menée à bien par Niviakov... Nous écoutons l'accusation!
Re: Procès des fidèles de D.Niviakov
Mar 22 Juil 2008 - 12:31
Le Procureur de la Couronne s'avança devant la Cour. Il promena un regard glacial sur les accusés, puis sur la salle, avant de se retourner vers les Juges.
Sa main droite balayant l'air comme pour illustrer ses propos, il commença son exposé.
- Votre Haute Noblesse, messieurs, j'irais droit au but.
Il a été établi par la Cour Martiale Extraordinaire que Dmitri Niviakov a projeté et organisé une sédition qui avait pour but de renverser le Gouvernement démocratique.
Il parait évident que Niviakov avait l'intention de substituer son propre pouvoir au Gouvernement.
Son appel à la mutinerie, sa fronde constante s'inscrivent en effet dans un projet politique d'envergure.
En d'autres termes, ses actes ne relevaient pas simplement d'une réaction corporatiste, d'une défense bornée des intérêts de l'Armée, mais bien d'un complot contre l'Etat.
Je montrerais pour appuyer ceci que Niviakov a toujours été plus homme politique que militaire, qu'il a plus fréquenté la Douma que les casernes.
Partant de cette hypothèse, où Niviakov pouvait il trouver les soutiens nécéssaires à la mise en place d'un nouveau pouvoir ?
Il est peu probable que ce soit dans l'armée, où, nous le montrerons, il était completement isolé.
Il est donc logique qu'il se soit appuyé sur le politique, et notamment sur les députés qui l'ont suivi dans sa dissidence.
En ce sens, les accusés devenaient les candidats idéals dans le nouveau gouvernement que Niviakov aurait mis sur pied après son putch.
Car, je le repète, l'action de Niviakov était dirigée vers un but politique déterminé: remplacer le Gouvernement par un nouveau pouvoir.
Il parait donc évident que les camarades de parti de Niviakov étaient au courant de ses projets, et même plus, se proposaient de jouer un rôle actif dans l'après-putch.
Le Procureur marqua une pause, pour reprendre son souffle, et laisser l'assistance s'imprégner de ses conclusions...puis il décocha la flêche du Parthe:
- ...Mais, Votre Haute Noblesse, ce n'est pas le plus grave.
Je prouverai, au cours de ce procès, que Niviakov et ses députés ont une part de responsabilité dans l'attentat odieux qui frappa Mikhail Sebastopol, Grand-Duc de Dunav, Amiral, Généralissime d'Empire, Premier Ministre.
Je prouverai que l'élimination de ce héros national était la première étape de la marche vers le pouvoir de Niviakov et ses complices.
Sur ces mots, le Procureur se rassit, indifférent à la rumeur qui grondait dans la salle.
Sa main droite balayant l'air comme pour illustrer ses propos, il commença son exposé.
- Votre Haute Noblesse, messieurs, j'irais droit au but.
Il a été établi par la Cour Martiale Extraordinaire que Dmitri Niviakov a projeté et organisé une sédition qui avait pour but de renverser le Gouvernement démocratique.
Il parait évident que Niviakov avait l'intention de substituer son propre pouvoir au Gouvernement.
Son appel à la mutinerie, sa fronde constante s'inscrivent en effet dans un projet politique d'envergure.
En d'autres termes, ses actes ne relevaient pas simplement d'une réaction corporatiste, d'une défense bornée des intérêts de l'Armée, mais bien d'un complot contre l'Etat.
Je montrerais pour appuyer ceci que Niviakov a toujours été plus homme politique que militaire, qu'il a plus fréquenté la Douma que les casernes.
Partant de cette hypothèse, où Niviakov pouvait il trouver les soutiens nécéssaires à la mise en place d'un nouveau pouvoir ?
Il est peu probable que ce soit dans l'armée, où, nous le montrerons, il était completement isolé.
Il est donc logique qu'il se soit appuyé sur le politique, et notamment sur les députés qui l'ont suivi dans sa dissidence.
En ce sens, les accusés devenaient les candidats idéals dans le nouveau gouvernement que Niviakov aurait mis sur pied après son putch.
Car, je le repète, l'action de Niviakov était dirigée vers un but politique déterminé: remplacer le Gouvernement par un nouveau pouvoir.
Il parait donc évident que les camarades de parti de Niviakov étaient au courant de ses projets, et même plus, se proposaient de jouer un rôle actif dans l'après-putch.
Le Procureur marqua une pause, pour reprendre son souffle, et laisser l'assistance s'imprégner de ses conclusions...puis il décocha la flêche du Parthe:
- ...Mais, Votre Haute Noblesse, ce n'est pas le plus grave.
Je prouverai, au cours de ce procès, que Niviakov et ses députés ont une part de responsabilité dans l'attentat odieux qui frappa Mikhail Sebastopol, Grand-Duc de Dunav, Amiral, Généralissime d'Empire, Premier Ministre.
Je prouverai que l'élimination de ce héros national était la première étape de la marche vers le pouvoir de Niviakov et ses complices.
Sur ces mots, le Procureur se rassit, indifférent à la rumeur qui grondait dans la salle.
- Mgr Kouzmitch
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Date d'inscription : 15/01/2008
Re: Procès des fidèles de D.Niviakov
Mer 23 Juil 2008 - 1:22
L'avocat du groupe était une clerc, Mgr Maksym Nakotcha, éminent Archevêque du Séminaire des Frères de Saint-Krassimir de Gornograd. La plupart de ces hommes n'avaient pas les moyens de s'assurer de leur propre défense avec le coût exorbitant que coutait un avocat. Le Patriarche, Mgr Kouzmitch décida donc dans un élan de bonté et de générosité de leur assuré une défense honnête afin qu'un verdict sûr et non discriminatoire n'ait lieu.
Mgr Nakotcha était un homme habile avec le Droit et l'Éthique. Il participait fréquemment a des conférences sur la Cathodoxie-Orthodique et ses moyens législatif afin de protéger les acquis religieux du Micromonde. Petit, rond voir même obèse, il était chauve comme un caiilloux et ne mesurait pas plus de 1m40. Vêtue de sa traditionnel soutane de clerc, il annotait chacun des commentaires du Procureur de la Couronne et n'oubliait rien. C'était un perfectionniste, l'un de ces hommes tellement pointilleux que cela pouvait en exespérer plusieurs. A tout bout de champs, il caressait sa croix et lorsqu'il ne parlait pas de sa bouche, c'est une prière qu'il faisait pour tel ou tel Saint.
Il prit donc la parole, son tour venu afin de pronocer son exposé.
Messieurs, Votre Excellence Evgueniev, je tenterai ici même durant ce procès de prouver hors de tout doute raisonnable que ces pauvre et malheureux homme furent victime d'une machination diabolique de Satan en personne! J'ai nommé L'Ex-Généralisime Dimitri Niviakov, le seul et unique fauteur de trouble. Cet être était posséder par le Mâlin. Le Patriarche pourrait vous le confirmer!
Le seul crime qu'aient commis ces présumés accusés furent d'avoir été à la mauvaise place au mauvais moment. Ces hommes, pour la plupart obscure au yeux de la population de sont que des victimes dans toute cette histoire. L'intilligent et charismatique Niviakov leur a laver le cerveau, l'un après l'autre dans le seul et unique but de servir ses intérêt propre et personnel. Ces hommes devant vous ont a coeur de servir les intérêt de la Ruslavie et de ceux de Sa Majesté Alexandre III. N'allez pas croire tout ce que vous dira le Procureur de la Couronne qui ne souhaite par dessus tout qu'un excellent coup d'éclat afin de faire un exemple pour tout les autres présumés criminels. J'ai des preuves avec moi qui prouveront que ces accusés furent bernés par une épouvantable machine a parole. Niviakov était un orateur de grand talent capable de rejoindre des foules avec ses discours. Il était capable d'hypnotiser ses victimes par sa parole et de leur inculquer via leur subconscient des ordres.
Jamais au grand Jamais! ces hommes n'auraient pu avoir commis un Coup d'État contre Sa Majesté et le Gouvernement de Sebastopol. Je prouverai a vous tous dans cette audience que le seul et unique coupable est déjà mort et fusillé. Prenez garde de ne pas juger des innocents car lors du Jugement Dernier, vous serez sévèrement châtié.
Parmis les hommes que je ferai comparaître à la barre des témoins figureront:
-Le Docteur Nikita Palovsky, Psychiatre de l'Institut Phychiatrique de Murasibirsk
-Le Colonel Praskov, secrétaire du bureau du Généralissime
-Guennadi Kirillovitch Iakovlev, député et présumé accusé du Parti Russlavie et Avenir
Je cède la place a mon collègue, puisse Dieu nous être témoins en ces jours obscures.-
Mgr Nakotcha était un homme habile avec le Droit et l'Éthique. Il participait fréquemment a des conférences sur la Cathodoxie-Orthodique et ses moyens législatif afin de protéger les acquis religieux du Micromonde. Petit, rond voir même obèse, il était chauve comme un caiilloux et ne mesurait pas plus de 1m40. Vêtue de sa traditionnel soutane de clerc, il annotait chacun des commentaires du Procureur de la Couronne et n'oubliait rien. C'était un perfectionniste, l'un de ces hommes tellement pointilleux que cela pouvait en exespérer plusieurs. A tout bout de champs, il caressait sa croix et lorsqu'il ne parlait pas de sa bouche, c'est une prière qu'il faisait pour tel ou tel Saint.
Il prit donc la parole, son tour venu afin de pronocer son exposé.
Messieurs, Votre Excellence Evgueniev, je tenterai ici même durant ce procès de prouver hors de tout doute raisonnable que ces pauvre et malheureux homme furent victime d'une machination diabolique de Satan en personne! J'ai nommé L'Ex-Généralisime Dimitri Niviakov, le seul et unique fauteur de trouble. Cet être était posséder par le Mâlin. Le Patriarche pourrait vous le confirmer!
Le seul crime qu'aient commis ces présumés accusés furent d'avoir été à la mauvaise place au mauvais moment. Ces hommes, pour la plupart obscure au yeux de la population de sont que des victimes dans toute cette histoire. L'intilligent et charismatique Niviakov leur a laver le cerveau, l'un après l'autre dans le seul et unique but de servir ses intérêt propre et personnel. Ces hommes devant vous ont a coeur de servir les intérêt de la Ruslavie et de ceux de Sa Majesté Alexandre III. N'allez pas croire tout ce que vous dira le Procureur de la Couronne qui ne souhaite par dessus tout qu'un excellent coup d'éclat afin de faire un exemple pour tout les autres présumés criminels. J'ai des preuves avec moi qui prouveront que ces accusés furent bernés par une épouvantable machine a parole. Niviakov était un orateur de grand talent capable de rejoindre des foules avec ses discours. Il était capable d'hypnotiser ses victimes par sa parole et de leur inculquer via leur subconscient des ordres.
Jamais au grand Jamais! ces hommes n'auraient pu avoir commis un Coup d'État contre Sa Majesté et le Gouvernement de Sebastopol. Je prouverai a vous tous dans cette audience que le seul et unique coupable est déjà mort et fusillé. Prenez garde de ne pas juger des innocents car lors du Jugement Dernier, vous serez sévèrement châtié.
Parmis les hommes que je ferai comparaître à la barre des témoins figureront:
-Le Docteur Nikita Palovsky, Psychiatre de l'Institut Phychiatrique de Murasibirsk
-Le Colonel Praskov, secrétaire du bureau du Généralissime
-Guennadi Kirillovitch Iakovlev, député et présumé accusé du Parti Russlavie et Avenir
Je cède la place a mon collègue, puisse Dieu nous être témoins en ces jours obscures.-
- Leonid Godinnik
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Re: Procès des fidèles de D.Niviakov
Lun 28 Juil 2008 - 10:57
Le Président de la Cour, en entendant cette dernière prise de parole savait que le procès allait être compliqué, les différentes factions politiques russlaves s'affrontant directement à travers lui...
- Monsieur Kouzmitch, merci!
- Que l'on procède à l'écoute des témoins de l'accusation!
- Monsieur Kouzmitch, merci!
- Que l'on procède à l'écoute des témoins de l'accusation!
Re: Procès des fidèles de D.Niviakov
Lun 28 Juil 2008 - 22:26
Le Procureur se leva d'un bond.
- Je n'ai pas de témoins.
Les preuves sont à mon sens accablantes conernant l'accusation de complicité de coup d'Etat.
Le 16 juin, Niviakov profère ses premières menaces envers le Gouvernement, et dans les jours qui suivent, il déclenche la première mutinerie.
Entre le 16 juin et le 13 juillet, il partage son temps entre l'Etat-major, la Douma et le siège de son parti. Il y a contacts entre les officiers de son état-major et les députés à maintes reprises, tout comme entre Niviakov et les députés.
Il parait difficile de concevoir que pendant cette période d'un mois, un mois ! les accusés n'aient rien entendu ni rien vu qui aurait pu leur faire présumer de l'existence d'un coup d'Etat.
La politique fesait partie intégrante de la stratégie de Niviakov. Isolé dans l'armée, il ne pouvait compter que sur ces gens, ses parlementaires.
J'affirme donc que les accusés étaient au courant du projet. Après la première mutinerie, ils devaient avoir compris la nature des ambitions de Niviakov.
Je pense qu'ils y ont participé de leur plein gré, mais je leur reconnais des circonstances atténuantes en ce sens qu'il ont pu être abusés par les discours de Niviakov.
Mes services questionnent actuellement les employés du siège de Russlavie & Avenir. Ils pourront probablement témoigner de ce que je viens de dire, mais je pense que c'est même superflu:
La présomption est écrasante et suffit amplement.
Ce sera tout concernant ce chef d'accusation.
- Je n'ai pas de témoins.
Les preuves sont à mon sens accablantes conernant l'accusation de complicité de coup d'Etat.
Le 16 juin, Niviakov profère ses premières menaces envers le Gouvernement, et dans les jours qui suivent, il déclenche la première mutinerie.
Entre le 16 juin et le 13 juillet, il partage son temps entre l'Etat-major, la Douma et le siège de son parti. Il y a contacts entre les officiers de son état-major et les députés à maintes reprises, tout comme entre Niviakov et les députés.
Il parait difficile de concevoir que pendant cette période d'un mois, un mois ! les accusés n'aient rien entendu ni rien vu qui aurait pu leur faire présumer de l'existence d'un coup d'Etat.
La politique fesait partie intégrante de la stratégie de Niviakov. Isolé dans l'armée, il ne pouvait compter que sur ces gens, ses parlementaires.
J'affirme donc que les accusés étaient au courant du projet. Après la première mutinerie, ils devaient avoir compris la nature des ambitions de Niviakov.
Je pense qu'ils y ont participé de leur plein gré, mais je leur reconnais des circonstances atténuantes en ce sens qu'il ont pu être abusés par les discours de Niviakov.
Mes services questionnent actuellement les employés du siège de Russlavie & Avenir. Ils pourront probablement témoigner de ce que je viens de dire, mais je pense que c'est même superflu:
La présomption est écrasante et suffit amplement.
Ce sera tout concernant ce chef d'accusation.
- Leonid Godinnik
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Re: Procès des fidèles de D.Niviakov
Lun 28 Juil 2008 - 23:34
Gédéon Kassimirovitch Evgueniev voyait là que l'accusation ne présenterait donc aucune preuve concrète de ce qui était avancé, aucune matière tangible et irréfutable...
Par là l'Accusation rendait la Défense plus susceptible de contre-attaquer...
Evgueniev ne voulait pas que ce procès tourne en parodie de Justice ni en faux-procès de pauvre types abusés... Il savait donc déjà quelle serait sa conduite...
- Messieurs, Nous voyons bien quelle est la situation des accusés... Nous allons dores et déjà y réfléchir et vous proposerons demain un compromis...
Par là l'Accusation rendait la Défense plus susceptible de contre-attaquer...
Evgueniev ne voulait pas que ce procès tourne en parodie de Justice ni en faux-procès de pauvre types abusés... Il savait donc déjà quelle serait sa conduite...
- Messieurs, Nous voyons bien quelle est la situation des accusés... Nous allons dores et déjà y réfléchir et vous proposerons demain un compromis...
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