Devenir...
2 participants
- Leonid Godinnik
- Nombre de messages : 900
Localisation : Svetivostok
Date d'inscription : 28/12/2006
Devenir...
Ven 8 Aoû 2008 - 23:51
Au siège du Parti Républicain on parlait beaucoup de ce qui se tramait, des complots ourdis par les uns ou les autres...
La tension dans le monde politique était malheureusement sur le point de replonger la Russlavie dans le chaos...
Godinnik était incommodé: il voulait que les idéaux sociaux et progressistes du PR soient appliqués, et en ce sens travailler de paire avec le PML ne lui posait aucun problème. Mais s'il y avait une chose dont il avait peur, c'était que tout cela puisse tourner à la révolution et aux réglements de comptes...
Le Parti Républicain ne se présentait pas comme foncièrement ennemi des kadets, mais opposé à leur vain libéralisme qui faisait de l'homme une marchandise...
Là était le bas qui blessait... Peut-être que si les KD se faisaient moins mercantilistes il serait possible de travailler avec eux, comme avec les autres...
La tension dans le monde politique était malheureusement sur le point de replonger la Russlavie dans le chaos...
Godinnik était incommodé: il voulait que les idéaux sociaux et progressistes du PR soient appliqués, et en ce sens travailler de paire avec le PML ne lui posait aucun problème. Mais s'il y avait une chose dont il avait peur, c'était que tout cela puisse tourner à la révolution et aux réglements de comptes...
Le Parti Républicain ne se présentait pas comme foncièrement ennemi des kadets, mais opposé à leur vain libéralisme qui faisait de l'homme une marchandise...
Là était le bas qui blessait... Peut-être que si les KD se faisaient moins mercantilistes il serait possible de travailler avec eux, comme avec les autres...
- Stepan Mai-Maievski
- Nombre de messages : 779
Age : 53
Localisation : Gornograd
Date d'inscription : 22/12/2006
Re: Devenir...
Sam 9 Aoû 2008 - 9:08
...Ce qui ne semblait pas devoir arriver.
Sous la pression des forces de gauche, les KD allaient très probablement se radicaliser dans les semaines à venir.
Vu l'écroulement de la droite tsariste et la "trahison" de Krasstchenko, les Kadets étaient bien conscients d'être à présent la force la plus à droite sur l'échiquier politique.
Aller brasser dans l'immense réservoir de voix abandonnés par les Tsaristes à droite allait se révéler tentant pour le PCD.
A ceci, il faut ajouter que les patrons, les grands financiers et industriels, composent grâce à leur financement l'ossature du parti.
Il n'y a pas d'autre explication à la survie d'un parti dont le programme est peu à même de soulever les foules, contrairement aux idéologies de gauche et de droite.
Seul l'argent coulant à flot, transformé en martelage de cerveaux, a permis au PCD de jouer un rôle central dans le nouveau régime.
Hors les patrons, apeurés par l'imminence de la "sociale-démocratie" sont rien moins que disposés à modérer leurs positions.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, Stepan Mai-Maievski est aussi contesté sur sa droite.
Les patrons n'ont pas peur de l'affrontement.
Ils le désirent presque: ils pensent que le PCD, se présentant comme seule force face à ce qu'ils appellent déja " l'alliance infernale", remportera une majorité absolue et gouvernera seul.
Bref, dans les dernières heures du Gouvernement Mai-Maievski, les Kadets sont peu disposés à tendre la main à leurs adversaires pour éviter l'affrontement bipolaire qui s'annonce.
Sous la pression des forces de gauche, les KD allaient très probablement se radicaliser dans les semaines à venir.
Vu l'écroulement de la droite tsariste et la "trahison" de Krasstchenko, les Kadets étaient bien conscients d'être à présent la force la plus à droite sur l'échiquier politique.
Aller brasser dans l'immense réservoir de voix abandonnés par les Tsaristes à droite allait se révéler tentant pour le PCD.
A ceci, il faut ajouter que les patrons, les grands financiers et industriels, composent grâce à leur financement l'ossature du parti.
Il n'y a pas d'autre explication à la survie d'un parti dont le programme est peu à même de soulever les foules, contrairement aux idéologies de gauche et de droite.
Seul l'argent coulant à flot, transformé en martelage de cerveaux, a permis au PCD de jouer un rôle central dans le nouveau régime.
Hors les patrons, apeurés par l'imminence de la "sociale-démocratie" sont rien moins que disposés à modérer leurs positions.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, Stepan Mai-Maievski est aussi contesté sur sa droite.
Les patrons n'ont pas peur de l'affrontement.
Ils le désirent presque: ils pensent que le PCD, se présentant comme seule force face à ce qu'ils appellent déja " l'alliance infernale", remportera une majorité absolue et gouvernera seul.
Bref, dans les dernières heures du Gouvernement Mai-Maievski, les Kadets sont peu disposés à tendre la main à leurs adversaires pour éviter l'affrontement bipolaire qui s'annonce.
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