La bataille de Mitrovski

Le Royal Grand-Duc Krasstchenko, ne voulant pas de guerre inutile décider de téléphoner a son rival M. Dragomir Utchenko. Il prit le combiné directement de l'Hotel de ville et demanda a parler a son intercoluteur...

Alllo?!

Utchenko était en réunion, avec le colonel, des maquisards et des notables de la ville à discuter des préparatifs de défense de la ville, quand on lui annonça l'appel téléphonique de Krasschenko.
Décidément les nouvelles vont vites.

"Votre Majesté a daigné m'appeller, je suis honoré!"

Puis prenant un ton sec:

"Qu'est ce que vous voulez, Krasstchenko?"

Mon cher Utchenko, je désire la même chose que vous, la paix.

Il y eut un bref silence entre les deux hommes.

Je sais que vous aimer la Russlavie, je sais également que vous ne pouvez supporter davantage ce Tsar qui opprime délibéremment son peuple. Je connais vos penchants républicains a la cause d'une nouvelle Russlavie.

du grésillement se fit entendre sur la ligne...

Je ne désire pas vous bombarder, vous comprenez. Ne me laisser pas le choix terrible de devoir exterminer une ville par le feu et le sang sous prétextes d'idéaux. Partez pendant qu'il en est encore temps. Demain, la ville sera encercler par les troupes et l'artillerie fera chauffer ses canons.

Si vous tenez temps a votre Russlavie, renverser ce gouvernement et imposer une République ou nos deux peuples pourront coexister pacifiquement. Choisissez vos bonnes batailles. Il ne sert a rien de périr alors que tous les deux avons le même but.
Battez vous a mes cotés.

**Le Secrétaire** Nombre de messages : 957 Date d'inscription : 15/04/2006

Pendant ce temps, dans la pièce que venait de quitter Utchenko, Rennenkampf et les autres officiers manifestaient leur agacement. Qu'était ce que ce conciliabule ? Tout cela n'inspirait pas confiance.

Pavel Rennenkampf grillait cigarette sur cigarette, tout en tapotant nerveusement sur la table de ses doigts secs.
Il avait reçu des ordres de Gornograd; résister sans faillir, et attirer à lui l'essentiel des forces rebelles...Car, au sud, le II Corps d'armée tout entier, sous les ordres de Ioudenitch, s'apprêtait à envahir la province.
Il fallait tenir jusqu'à ce que Krasstchenko, pris dans sa propre capitale, soit obligé de rendre les armes.

Oh non, Krasstchenko, vous vous méprenez royalement. Je ne veux pas la paix, pas avec vous!

Utchenko tremblait de rage en entendant la belle plaidoirie que son rival lui récitait. Ce traître ingrat, ce capitaliste dépravé, osait établir une analogie entre ses intérêts égoïstes et les ideaux que défendait Utchenko, osait parler de lutte contre la dictature tsariste et de coexistence pacifique! Aux oreilles de Dragomir cela paraissait blasphématoire.

"Si vous avez pu duper les bonnes gens par votre grotesque mascarade et soudoyer quelques faibles d'esprits par votre argents, il vous faudra être plus imaginatif avec moi... L'artillerie est une bonne méthode, car vous ne pouvait obtenir de coopération que de mon cadavre inanimé."

Ces mots évacuèrent un peu de sa colère contre son interlocuteur, mais il n'avait pas encore finit.

"Et surtout épargnez-moi vos belles paroles sur la lutte contre le Tsar et l'instauration de la République, vous souillez ces nobles termes en les prononçant, et en les associant à votre trahison. Car c'est ce que vous êtes, un traître et un charognard qui profite de la faiblesse de la Russlavie pour s'arracher un lambeau.
Mais je ne vous laisserai pas faire, j'en fait mon affaire personnel. Votre petit royaume finira avec vous, sur un poteau de pendaison!

A demain, Krasstchenko"

Utchenko raccrocha bruyamment le combiné. C'était fait, la guerre ouverte entre les deux hommes était déclarée et c'est désormais irréversible.

Dragomir s'empressa de retourner à l'autre pression où il avait laissé la petit assemblée. Il se doutait bien qu'une conversation avec l'ennemi était un peu malvenue.

"Messieurs je viens d'avoir Krasstchenko au téléphone. Et il me demandait ma coopération ou du moins que j'abandonne la ville"

Utchenko se tut, et il vit les visages autour de lui pâlir. Il ne voulait pas faire durer le suspens plus lontemps.

"Mais je ne laisserai jamais un traître me dicter de ce que j'ai à faire.
Demain l'ennemi attaquera, il nous faut donc accélérer les préparatifs, n'est-ce colonel?"

**Le Secrétaire** Nombre de messages : 957 Date d'inscription : 15/04/2006

Le visage taillé à la serpe du colonel se défigura en ce qui pouvait passer pour un sourire. Ce Utchenko valait peut être mieux que les politiciens véreux de Gornograd... Il l'avait mal jugé.

- Da, Dragomir Iakovitch. La ville de Mitrovsky est enserrée dans une ceinture de retranchements octogonaux. Nous disposons de 40 canons, mais ce sont des vieilles pièces du temps d'Alexandre II. Elles ne feront pas le poids. Nos effectifs sont de 9 000 hommes...

Rennenkampf laissa planer ce chiffre, afin qu'il s'imprime bien dans le crâne de tout le monde.

- Autant dire que nous n'avons aucune chance. Nous devons tenir sous les bombes, sacrifier nos vies, dans l'espoir d'un renfort.

Regardant autour de lui les notables de la ville assemblés d'un oeil dur;

- Si certains veulent encore s'en aller, il n'est pas trop tard. Il reste la voie des eaux: le fleuve est libre et...

Le colonel Rennenkampf n'eut pas le temps d'achever sa phrase; un jeune milicien fit irruption dans la pièce;

- Colonel, M'sieurs, l'avant-garde ennemie est en vue !

L'État Major avait fait son campement au sud de la ville de Mitrovski. Les routes et pont avaient été coupés et occupés. Le corps de 25 000 hommes de l'armée noir avait encercler complètement la ville. Si celle-ci ne se rendait pas, elle allait mourir d'asphixie!

On commenca par couper les lignes de téléphones et de télégraphes. Puis ce fut le tour des cables électriques qui furent bombardés par l'artillerie. La ville fut plongé dans le noir obscur.

Les murs de l'ancienne forteresse était désuet mais constitué de pierres très épaise pouvant rendre leur bombardement long et ardue. Mais le Royal Grand-Duc était prêt a tout afin de faire une démonstration de force d'une telle violence que ses ennemis y penserait peut-être a deux fois avant d'attaquer. Le Général Moussorgsky envoya un émissaire aux portes de la ville.

Rendez-vous sans condition et vous serez épargné. Joignez-vous au Royaume du Ninjovskia ou vous périrez d'un feu d'une ampleur tel que vous le regretterez.

Quelques heures avant que l'armée séparatiste n'encercle définitivement la ville de Mitrovsky, Loughinine s'y était réfugié avec son valet et deux passeurs. Trompant la vigilance des éclaireurs de Krasstchenko, ils avaient navigué le fleuve sur une petite barque, à l'abri des roseaux, et avaient accosté sur les berges à proximité des fortifications.

Le danger étaient imminent, et les sentinelles surexcitées de la porte sud redoutaient un coup de main des sécessionnistes. L'officier commandant la redoute refusa d'ouvrir les portes. Il s'ensuivit une vive discussion ponctuée d'insultes, à l'issue de laquelle Loughinine et ses comparses furent hissés à l'intérieur dans de grosses corbeilles...

- Menez-moi au commandant de la place, dourak ! C'est un scandale ! Je vous ferez tous fusiller, tous, tous !!

Arrivé en haut, libéré de son vertige, Loughinine se montra plus conciliant.

- Quelle aventure, tovaritchi ! Mais je ne suis plus si jeune que ça ! Tâchez de me faciliter la vie, la prochaine fois !
Et maintenant, il n'y plus une minute à perdre ! Flanquons une bonne raclée à cette canaille séparatiste !

**Le Secrétaire** Nombre de messages : 957 Date d'inscription : 15/04/2006

L'émissaire des rebelles fut acceuilli comme il se devait; avec du plomb. Une balle zèbra son képi, une autre transperça son drapeau blanc.
L'émissaire s'enfuit à bride abattue, sous les huées des soldats et des volontaires républicains.

Kassian Pavlovitch déboula sur le rempart sud, ou l'état-major de la ville était stationné, observant à la jumelle les forces adverses.
Dragomir Iakovitch Utchenko et le colonel Pavel Irodionovitch Rennenkampf regardèrent le nouveau venu comme un revenant;
- Monsieur le Ministre ! Enfin euh, Monsieur Loughinine ! Vous, ici ? Mais comment...

A ce moment précis, la voix du colonel fut couverte par un formidable roulement de tonnerre: l'artillerie ninjovskienne s'était mise à parler.
Plusieurs dizaines d'obus s'abattirent dans un grand fracas sur la ville.

Pour les défenseurs de Mitrovsky, l'enfer commencait, et le grondement des canons sonnait comme les trompettes du Jugement Dernier.

JOUR 1

07 avril 1909
20h35
Rapport du Général Moussorgsky
remit a l'État-Major de Piter

Le bombardement a commencé comme prévut a 12h13. Nous avons fait pleuvoir 239 obus de nos canons d'artillerie sur le coté ouest de la ville de Mitrovski. Nos sources semble nous indiquer que nous avons complèetement rasé un paté de maison entier. Nous n'avons aucune idée des mort ou des victimes a l'heure actuelle.

L'État-Major nous ayant ordonné de bombardé jusqu'au couché du soleil, nos canons n'ont pas dérougit de l'apres-midi.

C'est si excittant de sentir l'odeur de brulé qui émane de la ville! Demain, nous allons faire venir via le chemin de fer, un canon Tsarevna a 120 km au sud de la ville avec de venir appuyer nos tirs. Nous avons tellement hâte de voir comment un tel engin détruira de batiment! Nous avons tous pariés 100 roubles chacun!

Le général fit survoller la ville par un dirigeable Zikow. Celui-ci lanca des tonnes de tracts a l'intention des citoyens.

Habitant de Mitrovski,

le Tsar vous a abandonné a votre sort. Ne vous laissez pas influencer ni berner par de prétendu nationnaliste qui ne veulent que voler vos biens et vous dépouiller de vos richesses!

Le Roi Krasstchenko vous acceuillera bras ovuert comme des frèeres si vous capituler sans condition.

**Miroslav Aleksandrov** Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/04/2009

La direction des forces de police alertée ordonna par le biais d'un commandant l'interdiction de lire les tracts. On ordonna aux sujets du tsar de les bruler et d'en éviter la propagation. Quiconque prenait en main les tracts se voyait arrêté puis embarqué

**Miroslav Aleksandrov** Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/04/2009

Mitrovski fut encadrée par des hommes de la garde impériale et était en état de loi martiale. Pendant que les soldats de l'empire guerroyaient, la garde surveilla de l'intérieur afin d'éliminer les pro-krasstchenko et les milices associées.

Parti le 2 avril au soir de Gornograd, les 20'000 hommes que le Tsar avait accordé au Maréchal Romanovsky, arrivèrent le matin du 8 avril face à la place forte de Mitrovski.

Le Maréchal aurais bien voulu prendre lui même la tête des troupes, mais des affaires personnelles le retenant a Gornograd, c'est le Colonel Piotr Grigvidov qui fut chargé de remplacer le Maréchal.

Il avait aussi une lettre spécial a remettre a deux réfugier de la place forte.

Les hommes se placèrent en formation pour briser l'encerclement de la ville.

**Miroslav Aleksandrov** Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 02/04/2009

L'armée dirigée par Piotr Grigvidov rencontra l'administration des polices et fut la bienvenue à la ville Mitrovski. Le Chef des polices Kourgistov envoya un message de salutations en l'honneur du maréchal et encouragea l'armée forte de 20'000 hommes à! combattre l'ennemi rigoureusement.

**Le Secrétaire** Nombre de messages : 957 Date d'inscription : 15/04/2006

Les assiégés sautèrent de joie quand ils virent au loin les renforts promis arriver. Le Tzar ne les avait pas oublié ! Vive Alexandre Nikolaievitch ! Vive la Russlavie !

Il y avait néanmoins un inconvénient de taille: entre Mitrovsky et ses sauveurs, la grande armée rebelle s'interposait.

Kassian Pavlovitch s'élança vers le commandant de la place en lui tendant la main. Le bruit assourdissant des bombardements rendait difficile la compréhension.

- Loughinine, serviteur ! C'est vous, le colonel Rennenkampf? Ah, à la bonne heure !
J'ai bravé mille dangers pour me battre aux côtés des vrais Russlaves, colonel ! Promettez-moi de ne jamais capituler !

L'euphorie de Loughinine n'allait pas durer... Toute la journée du 7 avril, un orage de feu et d'acier s'abattit sur la ville de Mitrovsky. L'artillerie séparatiste semblait se concentrer sur les quartiers ouest, délaissant les fortifications, ce qui permit aux vieilles batteries des forts octogonaux de riposter vigoureusement.

Ce très inégal duel d'artillerie dura jusqu'à la nuit tombée. Il n'y eut pas de répit pour autant. Des incendies s'étaient déclarés un peu partout et menaçaient les dépôts de munitions. La garnison épuisée, assistée par la population, passa la nuit à éteindre les foyers les plus dangereux.

Les pertes des assiégés étaient effroyables. Le lazaret improvisé situé dans la crypte de la cathédrale St-Wolodymir ne pouvait plus accueillir davantage de blessés. On déblayait sans relâche les malheureux enterrés dans les décombres de leur maison.

Dans les rues se peignaient des visions fantasmagoriques. Des silhouettes hagardes erraient à travers les flammes et les débris. C'était les fous de l'asile Borodine, qui, l'enceinte de leur prison ayant été éventrée, se mêlaient maintenant aux badauds désorientés, hurlant comme des furies.

Néanmoins, Rennenkampf et ses officiers parvinrent à maintenir l'ordre. La garnison, lorsque l'aube arriva, était prête à résister une journée de plus. Loughinine, Utchenko, Rennenkampf et d'autres se trouvaient dans les sous-sols d'un quelconque bâtiment quand on vint leur apporter la joyeuse nouvelle: les renforts arrivaient déjà !

Loughinine, éreinté, souffla à Rennenkampf:

- Que proposez-vous pour les soutenir, Pavel Irodionovitch ? Une sortie?

**Le Secrétaire** Nombre de messages : 957 Date d'inscription : 15/04/2006

Pavel Irodionovitch éructa:

- Une sortie, Kassian Pavlovitch ? C'est de la folie ! ... Mais si nous ne brisons pas le siège, c'est la mort à coup sûr.
Alors va pour la sortie...Mais attendons au moins que les renforts soient passés à l'attaque avant de sortir...

Il jeta un regard indécis à Utchenko;

- Qu'en pensez vous, Dragomir Iakovitch ?

Alors que l'armée du Grand-Duc encérclait la ville, le Colonel Grigvidov, lança l'assaut depuis ses position au nord de Mitrovski. Le but était d'arriver au rempart de la ville et d'établire un lien de communication entre celle ci et le reste du pays.

Le combat commanca et la bataille s'annoncais rude.

Mitrovski était situé a 25 km au sud de la frontière de la Russlavie. L'entré des troupes pouvait donc assez facile s'approcher de la ville de Mitrovski. Toutefois, 25 000 hommes étaient deja positionner tout autour de la ville et pillonnait sans relâche la ville.

Il était certain que cette pression millitaire supplémentaire risquait gravement d'empêcher la prise de la ville. Le canom Tsarevna avait été positionné finallement a 160 km au sud-est de la ville et les tirs commencèrent. Il fallait a tout prix que la capitulation ait lieu ,la force de frappe s'intensifia donc d'avantage!

Krasstchenko savait bien aussi que l'Étau allait se refermer lentement sur sa ville et il tenait a ouvrir un deuxièeme front afin de ralentir les troupes Impériales. Mitrovski était la cible idéal ,il n'entendait pas abandonné aussi rapidement. Il ordonna au 4e corps armée de 25 000 hommes de quitter immédiatement Piter et de prendre le train pour le nord. D'ici 1 journée, il serait surement arrivé. Cette guerre de vitesse alait peut etre finir par un bourbier apres tout.

Le Roi songeait également au fait que la mince armée du nord de 20 000 hommes étaient un peu ridicule, elle avait eu mandat de se diriger contre Svetivostok, de sorte que s'il perdait quelques hommes, ils ne pourrait même plus faire aucune manoeuvre.

Un rapport du Général Moussorgsky résume la situation

JOUR 2

8 avril 1909
9h56
émit par le Général moussorgsky

Les troupes impériale sont en vue au nord de la ville de Mitrovski, avec un calcul rapide nous les estimons a environ 18 000 a 20 000 soldats. La ville de Mitrovski compte a peu prèes 6 000 soldats pour la défendre. La baille risque d'être terrible puisque nous sommes 25 000 réparti sur quelques positions. Si Krasstchenko n'envoit pas de renfort, la situation stagnera!

Le Canon Tsarevna a commencé ses bobmardement, cela prend presque 30 minutes a chaque obus pour être chargé et lancé, ce n'est pas pres rapide mais extrêment efficace. Nous avons ciblé le centre de la petite ville et ses deux iles et pont. Vous auriez du voir la magnifique explosion et les cris que l'on entend au loin. La ville sera coupé en deux. Il sera alors impossible pour ses habitants de trouver refuge dans la parti Est.

L'artillerie a commencer a bombarder le mur sud et nous entrevoyons quelques brèches dans ceux-ci. De toute beauté, on dirait un formidable feu d'artifice. L'État-Major nous a demandé de nous servir d'une récente trouvaille, des fusils au Napalm, permettant de tout faire griller sur son passage! Rien de plus envivrant que le napalm au petit matin lorsque je me réveil et ces corps calcinés!

Le bombardement féroce des séparatistes de Krasstchenko avait transformé la petite ville de Mitrovsky en un véritable brasier. Utchenko, qui depuis sa fuite de Piter avait troqué son élégant costume sombre de petit bourgeois contre l'habit kaki des maquisards, participait aux côtés des citoyens et des volontaires à l'extinction des feux et au secours blessés qui se comptait déjà par milliers.
Et c'est pendant une réunion avec le colonel Rennenkampf et son Etat-Major que Dragomir vit sidéré, arriver Loughinine. L'ancien leader des Mencheviks, s'étaient éclipsé de la scène politique depuis son coup d'Etat raté, et depuis il était peu apprécié dans les milieux démocrates. Iakovitch se rappelait d'ailleurs avoir écrit à l'époque à son sujet un sulfureux article. Mais le solide militaire semblait cette fois venir en allié et la ville en avait désespérément besoin.
Mais le moment était mal choisit pour les salamalecs et il fallait se remettre au travail.

Tandis que les canons de la milice noire continuait à déverser sur la citadelle leurs charges de feu et de plomb, la nouvelle de l'arrivée de l'armée impériale redonna espoir aux assiégés. Mais sur le moment la situation restait inchangé et Utchenko ne voulait surtout laisser le mérite du sauvetage de la ville à la seule armée du Tsar.

La proposition de Loughinine d'effectuer une sortie était périlleuse mais intéressante.

"Loughinine a raison, si on ne tente pas de briser le siège on va à coup sûr finir sous les décombres, mais nous devons effectuer notre attaque simultanément avec l'armée au nord, comme vous l'avez dit colonel. En attendant nous devons renforcer les défenses.
Je propose qu'on mobilise tout les citoyens valides de plus de quinze ans, qu'on les dispose autour des fortifications pour bloquer les brèches. Les femmes s'occuperont des blessés et la police du maintien de l'ordre, nous pourrons ainsi concentrer les troupes au moment de l'attaque."

"Si nous empêchons les séparatistes d'entrer dans la ville, notre tentative de sortie aura une chance de réussir"

Le Colonel Grigvidov menait ses hommes au combat, un combat plutot inégal, car au nord de la ville les forces sparatiste formait une mince bande de défense. C'est donc avec facilité que les troupes impérial arrivérent en contrebas des murailles, un seul obstacle, les troupes ennemies accullée contre les murs.

JOUR 3

9 avril 1909
7h06
émit par le Général Moussorgsky

L'apparition des troupes Impériale semble compliquer la situation. Si l'artillerie peut continuer de bombarder sans relâche la ville qui de jour en jour ressemble de plus en plus a un amas de décombre, la situation sur le terrain coté soldat semble un échec. Il y a eu une percé au nord de la ville et nous croyons que d'ici a demain, leur armée aura accès a la ville. Quelle tristesse!

Piter nous a promis l'envoi d'aide millitaire supplémentaire mais nous ne voyons toujours rien a l'horizon. Comment pouvons-nous les combattre si ne sommes pas supérieur en nombre? Des tranchés ont commencés a être creusé au sud de la ville. Nous prévoyons nous installer plus longtemps que ce qui avait été prévu a la base. Des convois entier de ravitaillement en provenance de la capitale aide a alimenter nos canons et nos soldats.

Nous sommes présentement a étudier comment nous pourrions prendre en sandwich les troupes russlave.

Ce matin le mur sud a complèetement volé en éclats sous la force du feu et aussi surprenant qu'il puisse parraître, les habitant de veullent pas capituler! Mourront-ils jusqu'au dernier pour l'honneur? Je dois remarquer que leur courage semble remarquable. Surtout qu'ils sont sans électricités et sans communication extérieur. Nos savants sont a étudier comment contaminé au cobalt leur fleuve afin de les empoisonner.

Nos chars sont pret et l'artillerie sera repositionné si jamais nos ennemis tentent d'enfoncer le front. Parcontre, nous risquons de devoir arrêter le pillonage systématique de Mitrovski. Dommage, ca commencait a me plaire...

**Le Secrétaire** Nombre de messages : 957 Date d'inscription : 15/04/2006

L'idée de Utchenko fut appliquée sur le champ: on mobilisa, sans la moindre pitié, tous les habitants de douze à soixante ans, hommes et femmes.
Personne n'avait la moindre idée de leur nombre; sous le feu incessant des canons ennemis, on avait mieux à faire que de recenser cet amas de civils dont la mission, comme le Colonel Rennenkampf le confia cyniquement à ses collaborateurs, n'était pas de se battre, mais de mourir.
On pu équiper une centaine d'entre eux de fusils. Les autres reçurent, pêle-mêle, piques, gourdins, baïonettes, et tout ce qu'on pu trouver dans le vieil arsenal de la ville.

Emmenés par la police, la masse des civils fut répartie dans les retranchements. Derrière chaque groupe de civils, on s'était assuré de placer une dizaine de gendarmes et policiers équipés de knouts et de pistolets.

A l'extérieur, l'armée impériale était passée à l'attaque: elle avait initialement fait reculée l'armée rebelle, mais son élan semblait maintenant s'enliser. Il était temps de faire cette sortie.

- Kassian Pavlovitch, Dragomir Iakovitch, c'est la mort ou la victoire. Pour la Russlavie Immortelle !

Un message sensiblement différent fut délivré à la troupe:

- Soldats, l'ennemi est affamé, vérolé, trahi par ses chefs, il est à bout. Donnons lui le coup final ! Soldats de la XV Division, je vous connais, l'ennemi ne tiendra pas devant vous !

Les troupes se préparèrent à sortir. L'idée était d'attaquer les troupes de la rive gauche, afin de les prendre en tenaille avec l'armée impériale.

Mitrovski la magnifique... après 4 jours de bombardement intensif, voila a quoi pouvait bien ressembler jadis ce joyaux architechtural du centre de la Russlavie. Mais la population résistait encore et toujours obstinément. Le nationnalisme patriotique si ardent semblait les faire maintenir en vie. C'était pratiquement un miracle. Toutefois, les ordres étaients les ordres. C'était la capitulation ou la destruction totale...

Sur la rive gauche, les combats entre l'Armée noir indépendantiste et Impérialiste faisait rage. Un combat qui se limitait a quelques tranchés à la fois. Tantot, c'était les indépendandiste qui avancait de quelques dizaine de mètre, tantot, c'était l'inverse. Le moral des troupes a qui l'on avait d'ailleurs mentit de par et d'autre de la frontière commencait a devenir maussade, voir inquiet.

Soudain, un colonel vit au loin un regroupement assez important de gens courir en direction de la tranché des valeureux soldats Ninjovskois. Armés de pique, de pelle, de fourche et de quelques vieux fusils, certain courraient même les mains nu! Derrière les barbellés et au fond de leur tranchées sales et crasseuse. On se demanda de quoi il pouvait bien s'agir. Non! ce n'était pas possible! On nous attaquait!

Qu'on emploi les mitraillettes! Tirez sur tout ce qui bouge! Peut-être reculleront-ils!

Le Général Moussorgsky aimait la guerre, certes, mais utiliser la population civile comme chair a canon, il en était moins sur.

Il se livra a un rapide discours alors que l'on voyait approcher tranquillement les citoyens armés.

Voyez l'empire décadent de la Russlavie! Il envoit des femmes, des enfants qui n'ont même pas l'âge de se battre, des vieillards! Je sais mes frères que cela est ignoble, mais vous devez les tuer tous! Car s'ils en ont la chance, se sera eux qui le feront!

EN AVANT SOLDAT! MONTREZ MOI VOTRE COEUR AU VENTRE!

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