- Stepan Mai-Maievski
- Nombre de messages : 779
Age : 53
Localisation : Gornograd
Date d'inscription : 22/12/2006
Pendant ce temps là, à Pestu...
Dim 16 Aoû 2009 - 0:20
Pendant ce temps, à Vera Cruz, à Pestu...
Il règnait dans la ville une atmosphère de fébrilité et d'incertitude. L'enthousiasme extatique et l'ardeur patriotique de la déclaration d'indépendance paraissaient bien loin.
Comme la Transylvania et la Valachia, l'Ukhranie cru son heure arrivée au printemps 1909, et proclama unilatéralement son indépendance en pleine guerre civile russlave, alors que les Russlaves s'égorgaient fraternellement devant Mitrovsky.
C'est ainsi que, dans l'indifférence générale des Russlaves qui avaient d'autres moujiks à fouetter, furent proclamées la République Populaire d'Ukhranie, la République Démocratique de Valachia et la République Transyvanienne. Des gouvernements furent formés. On ramassa tous les diplômés du coin afin de mettre sur pied une assemblée constituante.
L'avenir, à Pestu, à Sibiou et à Valakia, s'annonçait radieux. Les odieux tyrans orientaux étaient plongés dans une guerre sanglante qui promettait d'être longue et indécise. L'occasion était unique de se débarasser du barbare despote qui trop longtemps avait outragé de son knout oppressif les légitimes aspirations à la liberté des peuples.
On s'était réjouit du Putsch de Romanovsky et du Manifeste de Polchak, prélude à un conflit long et exigeant.
Le 24 Juillet, à Pestu, le tout frais Président de la République Populaire, un obscur avocaillon répondant au nom de Wolodymir Wadimovitch Dyachenko, le Président de la République Populaire donc, avait proclamé devant une foule en liesse, l'indestructible indépendance du peuple Ukhranien, et l'aspiration nationale à une Grande Ukhranie via l'annexion de la Moldavia edoranaise.
Autant dire que la nouvelle de la victoire totale de Loughinine à Païkalskovo avait sévèrement douché les espoirs locaux.
Le temps n'était plus à l'euphorie, mais à la survie. Dyachenko, comme ses collègues transylvains et valachiens, ne se faisait pas d'illusions: la Russlavie pacifiée, république ou pas, ce ne serait qu'une question de semaines avant que le rouleau compresseur russlave s'abatte comme le Fléau de Dieu sur les protectorats occidentaux.
C'est pourquoi avait lieu ces jours-ci à Prestu une réunion historique, entre les trois Présidents; Dyachenko pour l'Ukhranie, Ivan Shirkengefer pour la Transylvania, et Ion Cuza pour la Valakia.
Les objectifs de cette réunion étaients clairs, autant qu'autour de la table les mines étaient sinistres et inquiètes.
Il ne fallut donc pas longtemps aux trois hommes pour se mettre d'accord: les trois Républiques s'uniraient au sein d'une alliance défensive, et ordonneraient la mobilisation générale.
Parallèlement, une fois le nouveau maître de la Russlavie connu, on amorcerait des démarches de négociation avec l'ogre russlave.
Il règnait dans la ville une atmosphère de fébrilité et d'incertitude. L'enthousiasme extatique et l'ardeur patriotique de la déclaration d'indépendance paraissaient bien loin.
Comme la Transylvania et la Valachia, l'Ukhranie cru son heure arrivée au printemps 1909, et proclama unilatéralement son indépendance en pleine guerre civile russlave, alors que les Russlaves s'égorgaient fraternellement devant Mitrovsky.
C'est ainsi que, dans l'indifférence générale des Russlaves qui avaient d'autres moujiks à fouetter, furent proclamées la République Populaire d'Ukhranie, la République Démocratique de Valachia et la République Transyvanienne. Des gouvernements furent formés. On ramassa tous les diplômés du coin afin de mettre sur pied une assemblée constituante.
L'avenir, à Pestu, à Sibiou et à Valakia, s'annonçait radieux. Les odieux tyrans orientaux étaient plongés dans une guerre sanglante qui promettait d'être longue et indécise. L'occasion était unique de se débarasser du barbare despote qui trop longtemps avait outragé de son knout oppressif les légitimes aspirations à la liberté des peuples.
On s'était réjouit du Putsch de Romanovsky et du Manifeste de Polchak, prélude à un conflit long et exigeant.
Le 24 Juillet, à Pestu, le tout frais Président de la République Populaire, un obscur avocaillon répondant au nom de Wolodymir Wadimovitch Dyachenko, le Président de la République Populaire donc, avait proclamé devant une foule en liesse, l'indestructible indépendance du peuple Ukhranien, et l'aspiration nationale à une Grande Ukhranie via l'annexion de la Moldavia edoranaise.
Autant dire que la nouvelle de la victoire totale de Loughinine à Païkalskovo avait sévèrement douché les espoirs locaux.
Le temps n'était plus à l'euphorie, mais à la survie. Dyachenko, comme ses collègues transylvains et valachiens, ne se faisait pas d'illusions: la Russlavie pacifiée, république ou pas, ce ne serait qu'une question de semaines avant que le rouleau compresseur russlave s'abatte comme le Fléau de Dieu sur les protectorats occidentaux.
C'est pourquoi avait lieu ces jours-ci à Prestu une réunion historique, entre les trois Présidents; Dyachenko pour l'Ukhranie, Ivan Shirkengefer pour la Transylvania, et Ion Cuza pour la Valakia.
Les objectifs de cette réunion étaients clairs, autant qu'autour de la table les mines étaient sinistres et inquiètes.
Il ne fallut donc pas longtemps aux trois hommes pour se mettre d'accord: les trois Républiques s'uniraient au sein d'une alliance défensive, et ordonneraient la mobilisation générale.
Parallèlement, une fois le nouveau maître de la Russlavie connu, on amorcerait des démarches de négociation avec l'ogre russlave.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum