Arrivé en Gard du Nord.
2 participants
- Edorel GatlineAristocrate
- Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 02/07/2012
Arrivé en Gard du Nord.
Mer 4 Juil 2012 - 14:51
"Le train en provenance de Wilhelstaufen, et en direction de Gornograd Gard du nord, va entré en gare voie D. Un service de sécurité est prévue autour du train. Éloignez vous de la bordure du quai, et ne gênez pas le service d'ordre. Merci."
Dans le train, Edorel se préparait. C'est la première fois qu'il devait vraiment revêtir l'uniforme de Feld-Maréchal du Zollernberg. L'habit noir, les galons dorés, les épaulettes indiquant quatre étoiles et deux bâtons de maréchal croisé. Les quelques médailles qu'il reçut du Grand-Duc accroché au torse. Le yatagan à gauche, le révolver à droite, le brassard toujours au bras gauche. Un léger cliquetis provenant de sa prothèse à la jambe droite. Pour ne pas être gêné par ses cheveux qui commençait vraiment à être long, il se les attacha en catogan.
-Scarmyglyone, vous descendez par la porte de derrière.
-Naturellement.
A l'extérieur autour du train, un détachement de la Garde Impériale était là pour rendre les honneurs au Feld-Maréchal. Il en serait probablement de même pour son homologue.
Ce même détachement fut étonné de voir sortir quatre drôles de types. Dans des uniformes marrons, ils avaient le teint basané, barbus et enturbannés. Des guerriers zikh, des régiments de l'armée des Zindes, les plus fines lames sur lesquelles peut compté le Zollernberg, et surtout le Feld-Maréchal. Il avait tout un bataillon en guise de garde rapproché et avait sélectionné ces quatre hommes parmi les meilleurs de cette unités. Edorel ne venait pas tout seul. Il y avait, en plus des quatre zindiens, dix gurkazhs, six gardes zollernois, quatre agents des ZZZ, Scarmyglyone son valet, trois domestiques, un cuisinier, un médecin, et un luthier (un théorbe ça s'entretient !)
Les quatre zikhs, vérifièrent que rien ne viendrait déranger le protocole. ils vérifièrent chaque soldats présent. Aucun n'avait l'air louche. La délégation devant accueillir Edorel semblait incommodé par la présence de ces indigènes qui de plus, ne devaient certainement pas être converties à la zorthodoxie. Mais quand on sait que le Feld-Maréchal dirige les ZZZ et qu'il a un passé des plus obscures, cela ce comprend facilement.
Quand ils virent que tout allaient bien, ils se firent discret, l'un d'eux remonta dans le train. Quelques instants après, Edorel posa le pied sur le sol Russlave.
Dans le train, Edorel se préparait. C'est la première fois qu'il devait vraiment revêtir l'uniforme de Feld-Maréchal du Zollernberg. L'habit noir, les galons dorés, les épaulettes indiquant quatre étoiles et deux bâtons de maréchal croisé. Les quelques médailles qu'il reçut du Grand-Duc accroché au torse. Le yatagan à gauche, le révolver à droite, le brassard toujours au bras gauche. Un léger cliquetis provenant de sa prothèse à la jambe droite. Pour ne pas être gêné par ses cheveux qui commençait vraiment à être long, il se les attacha en catogan.
-Scarmyglyone, vous descendez par la porte de derrière.
-Naturellement.
A l'extérieur autour du train, un détachement de la Garde Impériale était là pour rendre les honneurs au Feld-Maréchal. Il en serait probablement de même pour son homologue.
Ce même détachement fut étonné de voir sortir quatre drôles de types. Dans des uniformes marrons, ils avaient le teint basané, barbus et enturbannés. Des guerriers zikh, des régiments de l'armée des Zindes, les plus fines lames sur lesquelles peut compté le Zollernberg, et surtout le Feld-Maréchal. Il avait tout un bataillon en guise de garde rapproché et avait sélectionné ces quatre hommes parmi les meilleurs de cette unités. Edorel ne venait pas tout seul. Il y avait, en plus des quatre zindiens, dix gurkazhs, six gardes zollernois, quatre agents des ZZZ, Scarmyglyone son valet, trois domestiques, un cuisinier, un médecin, et un luthier (un théorbe ça s'entretient !)
Les quatre zikhs, vérifièrent que rien ne viendrait déranger le protocole. ils vérifièrent chaque soldats présent. Aucun n'avait l'air louche. La délégation devant accueillir Edorel semblait incommodé par la présence de ces indigènes qui de plus, ne devaient certainement pas être converties à la zorthodoxie. Mais quand on sait que le Feld-Maréchal dirige les ZZZ et qu'il a un passé des plus obscures, cela ce comprend facilement.
Quand ils virent que tout allaient bien, ils se firent discret, l'un d'eux remonta dans le train. Quelques instants après, Edorel posa le pied sur le sol Russlave.
- Konstantin Ier
- Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 22/03/2011
Re: Arrivé en Gard du Nord.
Ven 6 Juil 2012 - 20:32
Le Protonotaire Impérial avait haussé le sourcil durablement et de manière prononcée en voyant ces sauvages - encore plus sombres que les Tcherkesses et les Khazars des limes de l'Empire - sortir du train et renifler les géants du Régiment Ismaïlovski. Mais enfin, l'envoyé zollernois - un Feld-Maréchal, au moins les Zollernois et les Edoranais avaient-ils en commun ceci - avait fini par descendre du train, et le baron Sternberg avait retrouvé à la hâte son sourire diplomatique.
- Bienvenue à Gornograd, Excellence, dit-il en s'avançant. Nous espérons que vous avez fait bon voyage, les paysages sibériens, quoique superbes pour nous Russlaves, peuvent parfois s'avérer monotones pour nos visiteurs... Sa Majesté le Tsar vous attend au Palais d'Hiver. Certes, certes, vu le superbe été que nous connaissons, le Palais d'Alexandrovo ou celui de Schusselburg serait plus indiqué, mais nous ne sommes point ici en villégiature, n'est-il pas ?
La question, purement mondaine et rhétorique, n'appelait aucune réponse. La délégation zollernoise sortit de la gare et se retrouva en plein soleil sur le Prospekt Krasschenko, où une suite d'automobiles les attendait. Partout, une foule soigneusement rassemblée par le régime acclamait l'ambassadeur zollernois en agitant de petits drapeaux des deux nations, gracieusement fournis par les autorités.
Le Ministère de l'Intérieur était sur les dents, et cela se voyait. Si les terroristes voulaient frapper un grand coup contre l'Autocratie, ils ne trouveraient pas de meilleure occasion que ce sommet diplomatique. Par conséquent, des moyens gigantesques avaient été engagés, et malgré la foule en liesse, Gornograd semblait en état de siège. Des sotnia de Cosaques armés de leurs fameux knouts et de leurs sabres recourbés faisaient des aller-et-retour nerveux sur les grandes avenues, la foule soigneusement encadrée par des cordons de policiers, tandis qu'au sommet des immeubles, tireurs d'élite et nids de mitrailleuse avaient été installés pour l'occasion.
La délégation arriva devant le Palais d'Hiver qui s'étendait là, proprement gigantesque, testament de la démesure et de la grandeur de Gorno le Grand. La vaste place auquel il faisait face, habituellement vide, était aujourd'hui couverte par deux bataillons de la Garde Impériale en uniforme de parade. Le baron Sternberg dit à Gatline:
- Vos appartements se trouvent dans l'aile droite. Le Tsar vous recevra ce soir dans le Salon Tatar.
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