- Alexeï KarenineBourgeois
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Date d'inscription : 15/04/2017
Manoeuvres dé défenses
Mer 19 Avr 2017 - 0:57
La soirée se terminait à Murasibirsk. Après la tentative d’évasion ratée de Klausburgski, celui-ci avait été opportunément capturé alors qu’il essayait de passer en Petite-Russlavie. Ramené sous bonne garde a la capitale, il avait été mis au secret dans les locaux de la police secrète en banlieue. Sous la garde de soldats surs et enfermé seul. Le malheureux prince qui avait été abondamment rossé par les soudards de l’Okhraina n’était pas prêt de revoir la lumière du jour.
Et voilà maintenant que la Petite Russlavie proclamait son indépendance. Sans doute sur l’instance du parti édoranais qui avait vu là une opportunité. Qu’a cela ne tienne.
Karénine avait déplacé ses quartiers au Ministère de la Guerre au moment ou l’annonce était parvenue jusqu'à la capitale. L’Opération Maskirovka qui devait être levée dans la nuit fut maintenue et renforcée.
De nouveaux ordres étaient donnés. Les 2e et 3e corps d’armées qui avait déjà fait mouvement vers le sud dans la journée reçut l’ordre d’aller plein sud vers la frontière entre la Russlavie et la Petite Russlavie. Les 7e et 8e corps reçurent les mêmes ordres et firent mouvement plus tard et se situaient plus loin.
Les deux divisions blindées qui avaient gagné Gornograd firent demi-tour après avoir été approvisionnées.
La 201e division territoriale, a peine formée a partir des réservistes et des soldats en permission dans la capitale fut envoyée dans le sud avec la 16e DI.
Enfin, deux des quatre divisions reçurent l’ordre de faire mouvement vers la Petite Russlavie pour faire jonction avec la division des cosaques sur la frontière édorano-petite-russlave.
Pendant ce temps, les centres mobilisateurs recevaient leurs conscrits, une vingtaine de divisions fraiches étaient en formation basée sur les dépôts des unités dans les villes de garnisons.
En ville, la presse s’en donnait à cœur joie : « Edoran manipule la Petite Russlavie ! » titrait un quotidien du soir, « Karénine sauve le nord, le cochon métèque zollerno-édoranais essaie de lui chiper le sud ! » titra une feuille de chou nationaliste.
L’ambassade zollernoise, protégée par la gendarmerie impériale pendant plusieurs heures fut attaquée par plusieurs centaines d’étudiants et de militants nationalistes. Bien que tenu a distance, certains exaltés et bons viseurs purent lancer des cocktails Molotov sur le bâtiment qui commença a prendre feu. Parallèlement, les manifestants obligèrent a deux reprises les pompiers qui se rendaient sur place a faire demi-tour. Ce n’est que sous une escorte de soldat, 45min plus tard que les pompiers purent arriver sur les lieux, l’ambassade commençant sérieusement a flamber sous les vivats de la foule. Pendant que les gendarmes évacuaient discrètement le reste du personnel de l’ambassade.
Et voilà maintenant que la Petite Russlavie proclamait son indépendance. Sans doute sur l’instance du parti édoranais qui avait vu là une opportunité. Qu’a cela ne tienne.
Karénine avait déplacé ses quartiers au Ministère de la Guerre au moment ou l’annonce était parvenue jusqu'à la capitale. L’Opération Maskirovka qui devait être levée dans la nuit fut maintenue et renforcée.
De nouveaux ordres étaient donnés. Les 2e et 3e corps d’armées qui avait déjà fait mouvement vers le sud dans la journée reçut l’ordre d’aller plein sud vers la frontière entre la Russlavie et la Petite Russlavie. Les 7e et 8e corps reçurent les mêmes ordres et firent mouvement plus tard et se situaient plus loin.
Les deux divisions blindées qui avaient gagné Gornograd firent demi-tour après avoir été approvisionnées.
La 201e division territoriale, a peine formée a partir des réservistes et des soldats en permission dans la capitale fut envoyée dans le sud avec la 16e DI.
Enfin, deux des quatre divisions reçurent l’ordre de faire mouvement vers la Petite Russlavie pour faire jonction avec la division des cosaques sur la frontière édorano-petite-russlave.
Pendant ce temps, les centres mobilisateurs recevaient leurs conscrits, une vingtaine de divisions fraiches étaient en formation basée sur les dépôts des unités dans les villes de garnisons.
En ville, la presse s’en donnait à cœur joie : « Edoran manipule la Petite Russlavie ! » titrait un quotidien du soir, « Karénine sauve le nord, le cochon métèque zollerno-édoranais essaie de lui chiper le sud ! » titra une feuille de chou nationaliste.
L’ambassade zollernoise, protégée par la gendarmerie impériale pendant plusieurs heures fut attaquée par plusieurs centaines d’étudiants et de militants nationalistes. Bien que tenu a distance, certains exaltés et bons viseurs purent lancer des cocktails Molotov sur le bâtiment qui commença a prendre feu. Parallèlement, les manifestants obligèrent a deux reprises les pompiers qui se rendaient sur place a faire demi-tour. Ce n’est que sous une escorte de soldat, 45min plus tard que les pompiers purent arriver sur les lieux, l’ambassade commençant sérieusement a flamber sous les vivats de la foule. Pendant que les gendarmes évacuaient discrètement le reste du personnel de l’ambassade.
- Atropatène
- Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 13/02/2015
Re: Manoeuvres dé défenses
Mer 19 Avr 2017 - 1:26
La situation avait rapidement changé pour les troupes vassaliques. Depuis l'attaque du satrape, c'était le hiérarque d'Atropatène qui avait désormais la charge des affaires militaires. Aussi avait-il ordonné que dix milles hommes soient renvoyés au pays afin de sécuriser la frontière avec le Zollernberg. Il fallait s'attendre à tout désormais.
le Grand Khan n'était plus, on a retrouvé son corps sabre à la main, mais lardé de coups de lances. Aussi tôt la nouvelle apprise, se furent pas moins de quarante milles cavaliers qui se mirent en branle au coté de l'armée d'Atropatène. Et des messages faisaient états de la mobilisation des troupes du Prince de Somorkonde. Trente milles hommes et cent canons de plus. C'était quasiment un dixième corps d'armée qui se formait en plus : cent-soixante milles hommes, quarante milles cavaliers, deux-cent pièces d'artilleries conventionnelles. Sans compter la trentaine de chars d'assauts.
Les commandants atropaténiens, ceux de la Horde et ceux du Kaukaze, avaient convenu cependant de se rassembler au sud-est de Murasibirsk avant de prendre leur ordre du commandement impérial.
Une énième guerre, défensive cette fois, se profilait à l'horizon.
le Grand Khan n'était plus, on a retrouvé son corps sabre à la main, mais lardé de coups de lances. Aussi tôt la nouvelle apprise, se furent pas moins de quarante milles cavaliers qui se mirent en branle au coté de l'armée d'Atropatène. Et des messages faisaient états de la mobilisation des troupes du Prince de Somorkonde. Trente milles hommes et cent canons de plus. C'était quasiment un dixième corps d'armée qui se formait en plus : cent-soixante milles hommes, quarante milles cavaliers, deux-cent pièces d'artilleries conventionnelles. Sans compter la trentaine de chars d'assauts.
Les commandants atropaténiens, ceux de la Horde et ceux du Kaukaze, avaient convenu cependant de se rassembler au sud-est de Murasibirsk avant de prendre leur ordre du commandement impérial.
Une énième guerre, défensive cette fois, se profilait à l'horizon.
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