- Andrei VedeninBourgeois
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Localisation : Kalingrad
Date d'inscription : 03/02/2019
Andrei Manuilovich Vedenin
Dim 3 Fév 2019 - 23:50
Andrei Manuilovich Vedenin naquit le 18 février 1885 à Bzetov, petit village situé dans les terres montueuses du sud-ouest de Kalingrad, en Oudmourtie. Issu d’une longue lignée de moujiks impécunieux, Andrei s’intéressa très tôt aux soins des créatures de la ferme. Jeune adolescent curieux et débrouillard, il améliora une pince obstétrique lors d’une mise à bas difficile dans les écuries du boyard local, sauvant la vie d’une jument et de son poulain au noble pedigree.
Le hobereau impressionné accepta de financer son instruction jusqu’à sa majorité, année de son affranchissement, après quoi Andrei s’installa dans la banlieue de Kalingrad, où il partagea son temps entre petits métiers de subsistance et études scientifiques à l’Université locale. Il y découvrit un goût certain pour l’écriture et le commentaire sociétal au sein de " La Gazette des Estropieurs ", journal étudiant pince-sans-rire aux vues progressistes et anticléricales.
Ses expérimentations sur l’éphilose du cheval aboutirent à la première inoculation contre la maladie et débutèrent son ascension dans les cercles scientifiques russlaves. Un diplôme d’état en main, il choisit de travailler quelques années pour l’une des coopératives d’Oudmourtie naissante tout en poursuivant ses recherches personnelles. Mais les bouleversements politiques successifs en Russlavie et son expérience personnelle avec les abus du servage privé aiguisèrent son intérêt pour la politique. En 1917, on lui proposa une chaire professorale, qu’il refusa : repéré par les Kadets pour ses pamphlets pertinents et acerbes contre les ingérences étrangères consenties par la majorité conservatrice, il se présenta sous les couleurs du PCD et fut élu à la Douma lors de la vague Kareniste emportant l’ensemble du pays.
Andrei n’effectua cependant qu’un seul mandat avant de retourner auprès de sa pratique. Début 1918, le directeur de " La Sentinelle ", journal de référence, l’invita à rédiger pour son compte des billets d’humeur sur les affaires du moment. Le docteur Vedenin accepta sans se faire prier et devint rapidement une voix respectée et portant loin au sein de l’Intelligentsia et des strates éduquées de la population russlave, agaçant autant à droite qu’à gauche et n’hésitant pas à houspiller sa propre famille politique.
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