- Frederik LionidzeAristocrate
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Date d'inscription : 16/08/2020
Mouvements de troupes en Petite-Russlavie
Jeu 20 Aoû 2020 - 0:56
Sans surprise, la Junte russlave ne voyait pas le chancellement de son voisin d’un bon œil. Le Kolozistan avait trop longtemps laissé courir les idées merksistes et républicaines dans la société, corrompant les esprits et semant ainsi les graines de sa propre perte. Sans le souverain Alexandre, quelle garantie avait donc Murasibirsk contre l’émergence d’une hydre rouge sur son flanc gauche ? Certains se réjouiraient d’étouffer la terre des Tsars dans une ceinture de " républiques populaires ".
Pour autant, si le MNPR, parti unique, agitait déjà ses rangs contre le danger naissant d’une révolution aux frontières, la Junte approchait la situation prudemment. Les premiers rapports indiquaient que des interlocuteurs relativement acceptables, à savoir les partis conservateurs et nationalistes kolozistanais, ne rejetteraient pas à première vue de participer à la fondation du nouveau régime, diluant de ce fait l’influence que pourraient avoir les mouvances révolutionnaires les plus radicales.
Par mesure de précaution, le colonel Lionidze, proche du chef juntiste Stroganov, manœuvra pour faire dépêcher plusieurs régiments du 2e Corps d’armée en Petite-Russlave, épaulés par 3 bataillons de la Gendarmerie Impériale. Dans la nuit, des agents de l’Okhrana disparurent le long de la frontière avec pour mission la collecte de renseignement. C’est au travers de l’ambassade à Belgograd qu’il fit également parvenir un message à la famille royale l’informant que des agents se tenaient prêts à assurer son exfiltration le cas échéant.
Pour autant, si le MNPR, parti unique, agitait déjà ses rangs contre le danger naissant d’une révolution aux frontières, la Junte approchait la situation prudemment. Les premiers rapports indiquaient que des interlocuteurs relativement acceptables, à savoir les partis conservateurs et nationalistes kolozistanais, ne rejetteraient pas à première vue de participer à la fondation du nouveau régime, diluant de ce fait l’influence que pourraient avoir les mouvances révolutionnaires les plus radicales.
Par mesure de précaution, le colonel Lionidze, proche du chef juntiste Stroganov, manœuvra pour faire dépêcher plusieurs régiments du 2e Corps d’armée en Petite-Russlave, épaulés par 3 bataillons de la Gendarmerie Impériale. Dans la nuit, des agents de l’Okhrana disparurent le long de la frontière avec pour mission la collecte de renseignement. C’est au travers de l’ambassade à Belgograd qu’il fit également parvenir un message à la famille royale l’informant que des agents se tenaient prêts à assurer son exfiltration le cas échéant.
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