- Gleb Molotov
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Date d'inscription : 12/12/2006
Manifeste 003
Jeu 11 Jan 2007 - 15:36
Dans la même journée qu'un tract est diffusé à Svetivostok, un autre, manifestement du même auteur, se répand dans les bas quartiers de Gornograd. Un exemplaire est placardé sur les portes de la Douma, tandis qu'un jeune étudiant est arreté en tentant de l'afficher sur les grilles du Palais Impérial. Il ne semble pas savoir qui est le mystérieux Spartacus.
La réalisation du régime du peuple est la tâche la plus grandiose qui ait jamais incombé dans l'histoire du monde à une classe et à une révolution. Cette tâche requiert une transformation totale de l'Etat et un bouleversement complet des fondements économiques et sociaux de la société.
Cette transformation, ce bouleversement ne sauraient être décrétés par quelque autorité, commission ou Parlement : seules les masses peuvent les entreprendre et les réaliser.
C'est pure folie que de s'imaginer que les capitalistes pourraient se plier de bon gré au verdict d'une Douma, qu'ils renonceraient tranquillement à la propriété, au profit, aux privilèges de l'exploitation. Toutes les classes dominantes ont lutté jusqu'au bout pour leurs privilèges, avec l'énergie la plus tenace. Tous ont versé des torrents de sang, ont marché sur des cadavres, au milieu des incendies et des crimes, ils ont déchaîné la guerre civile et trahi leur pays, pour défendre leur pouvoir et leurs privilèges.
Aussi du sommet de l'Etat à la plus petite commune, la masse prolétarienne doit-elle substituer aux organes de la domination bourgeoise dont elle a hérité : Douma, parlements, conseils municipaux, ses propres organes de classe : les Soviets d'ouvriers et de soldats.
Et ce n'est que par une osmose permanente, vivante, entre les masses populaires et leurs organismes, les conseils d'ouvriers et de soldats, que pourra être insufflé à l'Etat un esprit démocratique.
Dernier rejeton de la caste des exploiteurs, la classe capitaliste impérialiste surpasse en brutalité, en cynisme, la bassesse de toutes celles qui l'ont précédée. Elle défendra ce qu'elle a de plus sacré : le profit et le privilège de l'exploitation avec ses dents et ses ongles. Elle emploiera les méthodes sadiques dont elle a fait montre dans toute sa politique coloniale et au cours de la dernière guerre. Contre le prolétariat elle mettra en mouvement le ciel et l'enfer ; elle mobilisera la paysannerie contre les villes, excitera des couches ouvrières rétrogrades contre l'avant-garde révolutionnaire, elle se servira d'officiers pour organiser des massacres, tentera de paralyser toute mesure démocratique par les mille moyens de résistance passive, elle suscitera contre la révolution vingt Vandées, elle appellera à son secours l'ennemi de l'extérieur, le Sultan, le Ksar Alexandre, et l’Empereur d’Edoran, avec leurs armes, préférant transformer la Russlavie en un tas de décombres fumants plutôt que de renoncer de plein gré à l'esclavage du salariat.
Peuple, lève toi !
SPARTACUS
La réalisation du régime du peuple est la tâche la plus grandiose qui ait jamais incombé dans l'histoire du monde à une classe et à une révolution. Cette tâche requiert une transformation totale de l'Etat et un bouleversement complet des fondements économiques et sociaux de la société.
Cette transformation, ce bouleversement ne sauraient être décrétés par quelque autorité, commission ou Parlement : seules les masses peuvent les entreprendre et les réaliser.
C'est pure folie que de s'imaginer que les capitalistes pourraient se plier de bon gré au verdict d'une Douma, qu'ils renonceraient tranquillement à la propriété, au profit, aux privilèges de l'exploitation. Toutes les classes dominantes ont lutté jusqu'au bout pour leurs privilèges, avec l'énergie la plus tenace. Tous ont versé des torrents de sang, ont marché sur des cadavres, au milieu des incendies et des crimes, ils ont déchaîné la guerre civile et trahi leur pays, pour défendre leur pouvoir et leurs privilèges.
Aussi du sommet de l'Etat à la plus petite commune, la masse prolétarienne doit-elle substituer aux organes de la domination bourgeoise dont elle a hérité : Douma, parlements, conseils municipaux, ses propres organes de classe : les Soviets d'ouvriers et de soldats.
Et ce n'est que par une osmose permanente, vivante, entre les masses populaires et leurs organismes, les conseils d'ouvriers et de soldats, que pourra être insufflé à l'Etat un esprit démocratique.
Dernier rejeton de la caste des exploiteurs, la classe capitaliste impérialiste surpasse en brutalité, en cynisme, la bassesse de toutes celles qui l'ont précédée. Elle défendra ce qu'elle a de plus sacré : le profit et le privilège de l'exploitation avec ses dents et ses ongles. Elle emploiera les méthodes sadiques dont elle a fait montre dans toute sa politique coloniale et au cours de la dernière guerre. Contre le prolétariat elle mettra en mouvement le ciel et l'enfer ; elle mobilisera la paysannerie contre les villes, excitera des couches ouvrières rétrogrades contre l'avant-garde révolutionnaire, elle se servira d'officiers pour organiser des massacres, tentera de paralyser toute mesure démocratique par les mille moyens de résistance passive, elle suscitera contre la révolution vingt Vandées, elle appellera à son secours l'ennemi de l'extérieur, le Sultan, le Ksar Alexandre, et l’Empereur d’Edoran, avec leurs armes, préférant transformer la Russlavie en un tas de décombres fumants plutôt que de renoncer de plein gré à l'esclavage du salariat.
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