- Stepan Mai-Maievski
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Démission du Premier Ministre Mai-Maievski
Sam 9 Aoû 2008 - 17:05
Le Premier Ministre sortit du Palais d'Hiver, où il avait eu un long entretien avec le Tzar.
Stepan lui avait posément exposé la situation actuelle, et conclu par sa proposition de démission.
Le Tsar avait tergiversé quelques temps, indécis, quittant sans cesse l'entrevue pour aller discuter avec tel ou tel de ses conseillers, avant de finalement accepter la démission de son Premier Ministre.
S'il l'avait voulu, Alexandre III aurait pu refuser la démission de Mai-Maievski et le maintenir à la tête d'un gouvernement minoritaire.
Les Tsaristes, l'aristocratie, les officiers se seraient rassemblés avec empressement autour du Souverain s'il avait manifesté la moindre veilleité de jouer un rôle politique dans la crise.
Mais le Tzar n'avait rien fait de tel. Il semblait avoir abdiquer tout rôle influent.
Mai-Maievski sortit donc sur le perron du Palais. Des journalistes étaient présents, mais pas seulement. Une foule de badauds, intrigués par la présence de manifestants syndicalistes sur la place, était également sur place.
Mai-Maievski pris la parole.
- Messieurs,
Les conditions actuelles ne me permettent plus de mener mon mandat à bien.
J'ai donc remis ma démission entre les mains du Tsar, qui l'a acceptée, en même temps que la requête de dissolution de la Douma.
Le Tsar a demandé au Gouvernement d'assurer les affaires courantes et d'organiser les élections législatives.
Ce sera tout, spassiba.
D'un pas rapide, sans un mot de plus, Mai-Maievski descendit les marches et s'engouffra dans un fiacre qui parti en direction de l'Institut de Géographie.
Stepan lui avait posément exposé la situation actuelle, et conclu par sa proposition de démission.
Le Tsar avait tergiversé quelques temps, indécis, quittant sans cesse l'entrevue pour aller discuter avec tel ou tel de ses conseillers, avant de finalement accepter la démission de son Premier Ministre.
S'il l'avait voulu, Alexandre III aurait pu refuser la démission de Mai-Maievski et le maintenir à la tête d'un gouvernement minoritaire.
Les Tsaristes, l'aristocratie, les officiers se seraient rassemblés avec empressement autour du Souverain s'il avait manifesté la moindre veilleité de jouer un rôle politique dans la crise.
Mais le Tzar n'avait rien fait de tel. Il semblait avoir abdiquer tout rôle influent.
Mai-Maievski sortit donc sur le perron du Palais. Des journalistes étaient présents, mais pas seulement. Une foule de badauds, intrigués par la présence de manifestants syndicalistes sur la place, était également sur place.
Mai-Maievski pris la parole.
- Messieurs,
Les conditions actuelles ne me permettent plus de mener mon mandat à bien.
J'ai donc remis ma démission entre les mains du Tsar, qui l'a acceptée, en même temps que la requête de dissolution de la Douma.
Le Tsar a demandé au Gouvernement d'assurer les affaires courantes et d'organiser les élections législatives.
Ce sera tout, spassiba.
D'un pas rapide, sans un mot de plus, Mai-Maievski descendit les marches et s'engouffra dans un fiacre qui parti en direction de l'Institut de Géographie.
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