- Dimitri Krasstchenko
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Localisation : Grand-Duc de Ninjovskia
Date d'inscription : 17/07/2008
Manifeste pour la Sainte-Russlavie
Dim 4 Avr 2010 - 22:08
Chers membres du Parti Républicain,
Notre avenir est menacé par le déclin démographique et la concurrence micromondiale, la Russlavie ne peut se permettre d'être la république du statu quo. L'avènement de la république à eu quelques bons avantages mais aucune balise n'a été mit afin qu'il n'y ait plus de débordement possible. Donner plus de pouvoir aux régions peut signifier la montée à moyen terme de l'individualisme et de poussées souvrainistes, indépendantistes.
Le poids de la dette publique est rendue à un niveau considéré inquiétant et personne ne semble s'en préoccuper. Tôt ou tard nous foncerons dans un mur. L'instauration rapide d'un système capitaliste depuis la chute du Tsar à créer plusieurs bulles spéculières et financières. Ne pas agir pourrait nous conduire à la banqueroute imminente à des mises à pieds gigantesques et catastrophiques.
Notre système financière accuse un retard stratégique d'importance majeure. Nous avons peine à rejoindre celui du Belondor et de la Turcosie. Laisserons-nous ces ridicules petites micronations nous dépasser alors que nous avons les bras croisés et sifflons en attendant la pluie et le beau temps?
Voiçi quelques pistes de solutions qui pourraient être mises de l'avant afin de contrer le déclin de notre si chère nation:
* L'allègement du fardeau de la dette publique ;
* un investissement massif en éducation et en formation ;
* la mise en place de mesures pour inciter les Russlaves à maîtriser plusieurs langues ;
* Nationaliser tous les biens nationaux: électricité, pétrole, gaz, mines, forestiers
* une réforme majeure du système de taxation, qui privilégie les taxes sur la consommation plutôt que celles sur le revenu ;
* la création d'un régime de revenu minimum garanti
* Une plus grande ouverture au secteur privé en offrant des crédits de taxes.
En fait, le manifeste dénonce le statu quo et la pensée unique, réfractaire aux changements qui se termine toujours par un échec de négociation devant la Douma. La moindre évolution dans le fonctionnement de l'État, le moindre projet audacieux, le moindre appel à la responsabilité, la moindre modification dans nos confortables habitudes de vie sont accueillis par une levée de boucliers, une fin de non-recevoir, au mieux par l'indifférence. Les syndicats sont particulièrement pointés du doigt. À l'heure actuelle, le discours social russlave est dominé par des groupes de pression de toutes sortes, dont les grands syndicats et particulièrement le PMLR qui ont monopolisé le label “progressiste” pour mieux s'opposer aux changements qu'impose la nouvelle donne.
Le PMLR met des bâtons dans les roues de l'État en empêchant tout accomodement susceptible d'aide la nation à relever la tête hors de l'eau. Aux prochaines élections, faites un effort supplémentaire afin de convaincre la population du bien fondé de la république, mais une république qui se mêle des affaires de l'État. Le statu quo n'a plus sa place ici. Nous devons agir maintenant afin d'être capable de regarder dans les yeux nos enfants en leur disant que nous avons prit les bonnes décisions.
Dimitri Krasstchenko, Grand-Duc du Ninjovskia
Nefertius Ramazov, Professeur en économie de l'Université de Gornograd
Benedik R. Minotchenko, Économiste de la BNSR
Feliks Timotchensky, Professeur d'histoire de l'Université de Svetivostok
Alexey Branivik, Éditorialiste du journal Le Vigilant
Faddei Federov, ex sous-ministre aux affaires sociales
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