Reincursion en Russlavie
2 participants
- Edorel GatlineAristocrate
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Date d'inscription : 02/07/2012
Reincursion en Russlavie
Ven 7 Mar 2014 - 21:03
Un cargo de la Compagnie des Zindes Zollernoises. C'était étrange, pour le moins suspect. D'habitude ces navires ne rallient que les Zindes, ou d'autres destinations, mais de manière exceptionnel, et la Russlavie n'a jamais compté parmi lesdites destinations.
Morpheuz respirait le grand air marin, accoudé sur le bastingage du navire, Gornograd était sa nouvelle affectation, à lui et à son équipe. La déconvenue rencontré en Atropatène ne calma pas les ardeurs des ZZZ, certes déjà bien implanté en Russlavie mais néanmoins décider à forcer le destin.
Le navire avait quitté Port-Zaïd, dans le Kolstein quelques jours auparavant, pour ne pas éveiller les soupçons de la flotte valdisk, on contourna cette obstacle en passant par le micrarctique. Ce n'était que deux jours de voyages supplémentaires sur le calendrier et la glace ayant commencer à fondre, évitant ainsi un plus grand détour.
D'après la cellule local des ZZZ à Gornograd, il y avait un entrepôt désaffecté sur les quais qui siérait à merveille à l'équipe 3-lambda-5. Plutôt grand, deux étages de bureaux avec, cuisines, sanitaires, et gaz à tout les étages. Surveillance facile par quelques sentinelles et garde aux entrées.
Ainsi donc, Morpheuz, son équipe et les nynjas qui y étaient affectés s'y installèrent. L'entrepôt fut racheté au port à titre privée et ne pouvait pas donc, selon la loi russlave fait l'objet d'un contrôle comme les bâtiments appartenant aux armateurs. Et puis, Pojarski veillera sans doute au grain.
D'ailleurs, Morpheuz s'empressa de lui écrire.
Morpheuz respirait le grand air marin, accoudé sur le bastingage du navire, Gornograd était sa nouvelle affectation, à lui et à son équipe. La déconvenue rencontré en Atropatène ne calma pas les ardeurs des ZZZ, certes déjà bien implanté en Russlavie mais néanmoins décider à forcer le destin.
Le navire avait quitté Port-Zaïd, dans le Kolstein quelques jours auparavant, pour ne pas éveiller les soupçons de la flotte valdisk, on contourna cette obstacle en passant par le micrarctique. Ce n'était que deux jours de voyages supplémentaires sur le calendrier et la glace ayant commencer à fondre, évitant ainsi un plus grand détour.
D'après la cellule local des ZZZ à Gornograd, il y avait un entrepôt désaffecté sur les quais qui siérait à merveille à l'équipe 3-lambda-5. Plutôt grand, deux étages de bureaux avec, cuisines, sanitaires, et gaz à tout les étages. Surveillance facile par quelques sentinelles et garde aux entrées.
Ainsi donc, Morpheuz, son équipe et les nynjas qui y étaient affectés s'y installèrent. L'entrepôt fut racheté au port à titre privée et ne pouvait pas donc, selon la loi russlave fait l'objet d'un contrôle comme les bâtiments appartenant aux armateurs. Et puis, Pojarski veillera sans doute au grain.
D'ailleurs, Morpheuz s'empressa de lui écrire.
S.A.
Suite à quelques malencontreux contre-temps, nous avons été bien obligés de partir d'Atropatène, mais rassurez vous, nous sommes toujours à vote coté, à Gornograd. J'ai d'ailleurs quelques choses qui pourraient grandement vous être utile. Lorsque vous aurez le temps...
M.
- Feodor Pojarski
- Nombre de messages : 436
Date d'inscription : 06/09/2008
Re: Reincursion en Russlavie
Ven 7 Mar 2014 - 23:03
Dans la situation où il se trouvait, Pojarski était prêt à accepter l'aide d'où qu'elle vienne; Edoran, le Zollernberg, les pingouins du micrarctique, le grand Satan lui-même; tous étaient les bienvenus tant qu'ils aidaient le prince à réaliser ses buts: sauver l'Autocratie, ce qui était important, et ficher les crânes de ses ennemis sur des piques, ce qui était primordial. Et si cette aide n'était pas gratuite, on ne lésinerait pas sur la récompense. Pojarski était prêt à octroyer des concessions économiques et des droits d'exploitation sur la moitié du pays si cela permettait de sauver le pays de l'anéantissement merksiste franc-charpentier.
Il répondit donc personnellement au message:
Je suis ravi de vous revoir. Je rejoindrai incessamment les troupes qui s'apprêtent à marcher sur Murasibirsk, mais j'escompte bien vous voir avant cela. Je crois comprendre que vous disposez de talents particuliers qui seront bien utiles à notre cause.
Fedor Vassilievitch
- Edorel GatlineAristocrate
- Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 02/07/2012
Re: Reincursion en Russlavie
Mar 11 Mar 2014 - 16:35
Les récents évènements de la Krassee avait forcé Morpheuz à revoir ses priorités, axant le travail de ses hommes sur les activités des krasslandais en Romalovie. Pojarski passait au second plan et ça risquait bien de le faire virer tout rouge. Mais d'un coté, ça avait son avantage, si il est avéré les krasseux ont accordés leur confiance aux républicains, les ZZZ agirons pour contrer autant que possible cette mauvaise influence, les loyalistes finirons forcément par en profiter. La cellule des ZZZ à Sibiou faisait état de plusieurs mouvements d'aviation krasseuses dans leurs nouvelle base. Gornograd tout comme Allancia étant à porté de leur aviation, aussi Morpheuz décida d'entrer en contact avec ses homologues édoranais pour faire le point sur la situation. Eux aussi surveillaient étroitement cette base depuis tout ce temps et avaient pris des mesures pour parer à toute éventualité. Et avec la présence d'une flottille édoranaise en Krassee, tout le monde est sur les dents. La moindre étincelle et c'est non pas une poudrière qui allait exploser, mais deux.
- Edorel GatlineAristocrate
- Nombre de messages : 36
Date d'inscription : 02/07/2012
Re: Reincursion en Russlavie
Jeu 13 Mar 2014 - 21:22
-Qu'est-ce que c'est ces photos ?
Morpheuz avait là plusieurs photos que lui avait fait parvenir des agents présent sur le front loyaliste de Murasibirsk, ces photos étaient ceux de charniers et autre lieux d'exactions, on voyait même sur l'un d'eux les ruines encore fumantes d'une synagogue. Dans une autre une femme mis en joue par un soldat. L'image suivante s'imagine aisément.
-Les traces du passage des troupes de Pojarski dans un village hébraïte à une cinquantaine de kilomètres de Murasibirsk.
-... Il est taré ?
-Je ne pense pas chef, disons qu'il s'agit là d'une habitude pour nos amis russlaves. Mais je doute très fortement que les troupes républicaines soient capables de retenues.
-Eh bien, on va l'y forcer, si ça peut leur économiser des munitions.
Il sorti de quoi écrire et envoya un message cinglant au Prince.
-Faites porter ça à Pojarski, dite lui que ça ne peut pas attendre.
-Bien chef, mais une question.
-Oui ?
-Si Pojarski continue, on va retourner notre veste et soutenir les républicains ?
-Impossible, eux, c'est pas mieux, pour arriver au pouvoir la première fois ils ont fait assassiner le Tzar.
-Ah.
-Et oui, la Russlavie, c'est un beau merdier quand on s'y intéresse d'un peu trop près.
Morpheuz avait là plusieurs photos que lui avait fait parvenir des agents présent sur le front loyaliste de Murasibirsk, ces photos étaient ceux de charniers et autre lieux d'exactions, on voyait même sur l'un d'eux les ruines encore fumantes d'une synagogue. Dans une autre une femme mis en joue par un soldat. L'image suivante s'imagine aisément.
-Les traces du passage des troupes de Pojarski dans un village hébraïte à une cinquantaine de kilomètres de Murasibirsk.
-... Il est taré ?
-Je ne pense pas chef, disons qu'il s'agit là d'une habitude pour nos amis russlaves. Mais je doute très fortement que les troupes républicaines soient capables de retenues.
-Eh bien, on va l'y forcer, si ça peut leur économiser des munitions.
Il sorti de quoi écrire et envoya un message cinglant au Prince.
S.A.
Nous avons été informé par nos services que bon nombre de vos hommes se livrent à des actes hautement répréhensibles. Il est inutile de nier puisque nous avons des photos et des témoignages d'exécutions sommaire, d'acte de vandalisme, pillages et viols. Et je vous passe les détails.
Sachez que notre gouvernement ne peut cautionner ces actions qui relèvent d'un autre temps. Nous allons faire remonter l'information à Wilhelstaufen et il se peut que notre accord soit suspendue. Aussi, je ne puis que vous inviter à MODÉRER les ardeurs de vos hommes et à faire preuve d'une plus grande retenue. C'est l'image de votre cause à l'étranger qui risque d'en pâtir, et il est probable que l'actuelle prétendant au trône de Russlavie refuse d'être associer à ces agissements.
Bref, agissez, faites cesser ces atrocités et condamner les responsables de ces actes. Et après seulement nous pourrons vous soutenir.
M.
-Faites porter ça à Pojarski, dite lui que ça ne peut pas attendre.
-Bien chef, mais une question.
-Oui ?
-Si Pojarski continue, on va retourner notre veste et soutenir les républicains ?
-Impossible, eux, c'est pas mieux, pour arriver au pouvoir la première fois ils ont fait assassiner le Tzar.
-Ah.
-Et oui, la Russlavie, c'est un beau merdier quand on s'y intéresse d'un peu trop près.
- Feodor Pojarski
- Nombre de messages : 436
Date d'inscription : 06/09/2008
Re: Reincursion en Russlavie
Ven 14 Mar 2014 - 12:21
Pojarski contemplait la lettre qu'il tenait dans les mains avec incrédulité. Il avait beau lire et relire son contenu, il ne parvenait pas à y trouver le moindre sens. Certes, il comprenait le message, mais il n'arrivait pas à relier celui-ci à la personne de Morfeouz, qui lui avait semblé être un type plutôt malin, rompu aux réalités du terrain... Et voilà maintenant que ce "super-espion" s’avérait être un de ces paladins corsetés de préjugés moraux, un chevalier blanc qui du haut de ses ergots se permettait de donner des leçons d'étiquette zollernoise aux Russlaves...
Comme souvent, le premier mouvement de Pojarski eut été d'abattre sur place le messager zollernois, puis de pendre une douzaine d'Hébraïtes devant les fenêtres du QG zollernois à Gornograd, histoire de bien leur montrer ce qu'il faisait de leurs conseils de modération.
Mais voilà, au printemps 1914, le prince Pojarski n'avait pas encore perdu tout contact avec la réalité. Il était encore capable de maîtriser les accès de cruauté gratuite qui plus tard allaient guider entièrement sa conduite.
Le fait est que la Russlavie avait besoin de l'aide zollernoise. Certes, le plus important était de sécuriser l'appui edoranais (c'était la raison pour laquelle il avait expressément défendu de toucher à un cheveu des minorités alémaniennes, paloniennes et moldaviennes présentes en Russlavie), mais dans la situation actuelle, on ne pouvait non plus cracher sur l'appui zollernois, aussi vague et hypothétique fut-il...
Le prince Pojarski se força donc à dicter quelques lignes à sa secrétaire personnelle (un joli petit lot de vingt-deux ans qui semblait perpétuellement terrifiée par son patron et que Pojarski avait bien l'intention de faire passer à la casserole tôt ou tard):
Cher Morfeouz,
Vous ne m'apprenez rien. J'ai reçu la nouvelle de cesfantaisiescrimes commis par mes Cosaques ce matin, et j'aibeaucoup riété scandalisé en en apprenant les détails.
Il va de soi que ce genre de comportement esttypiquecontraire à l'honneur de l'Armée impériale, et je n'ai pas l'intention derestreindretolérer des pratiquesbien naturellesqui sont fondamentalement étrangères au peuple russlave.
Soyez sans crainte, je vais faire en sorte que lesplaisantinscoupables de ces crimes soientenjoints à plus de discrétionpunis avec la plus grande sévérité.
Soyez assuré, mon cher Morfeouz Mitrofanovitch, que ces exactions ne se reproduiront plus. Si d'aventure d'autres exactions de ce genre devaient survenir durant les affrontements qui se préparent, ils seront logiquement l'oeuvre de nos adversaires. Allez donc vous promenez en zone occupée par les Rouges, je peux vous assurer que vous en reviendrez avec une bonne collection de photographies.
Sincèrement,
Fedor Vassilievitch,
Commandant-en-chef faisant fonction
Protecteur du Peuple
Bienfaiteur des faibles
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