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- Dimitri Fédorovitch
- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 13/05/2015
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Ven 15 Mai 2015 - 2:18
Dimitri Fédorovitch avait été chassé de sa maison de Svetivostok, forcé de partir hors de sa région. Il se souviendra de l'odieux du roitelet du Lividia. Il saurait se venger. Tout ce qui lui restait était contenu dans son sac de voyage. Bien peu de choses en fait. Il vagabondait dans son esprit, alors que le train s'arrêta en gare de Novolensk.
Voilà sa nouvelle région. Ces terres étaient acquises aux Rouges, mais il espérait que la ville soit un terreau fertile pour le PR et ses idées.
Voilà sa nouvelle région. Ces terres étaient acquises aux Rouges, mais il espérait que la ville soit un terreau fertile pour le PR et ses idées.
- Feodor Pojarski
- Nombre de messages : 436
Date d'inscription : 06/09/2008
Re: Visite
Mer 20 Mai 2015 - 9:19
Tout au long des événements de 1914-1915, la province de Navolstov était demeurée calme, fidèle en apparence à l’autorité du gouvernement impérial, représentée par le paternaliste gouverneur Doukhonine. Le massacre d'octobre 1911, au cours duquel l’armée avait tiré sur la foule, restait dans les mémoires.
Novolensk, la grande métropole ouvrière, était poumon industriel de la Russlavie, et le berceau de Viktor Medjelev, le plus grand mersksiste russlave, qui avait fait brièvement de la Russlavie le pays le plus libre et le plus avancé du Micromonde, en 1909-1910.
Mais aujourd’hui, politiquement, Novolensk faisait figure de parent pauvre dans les constellations politiques russlaves. Le PMLR, sous la direction de son nouveau leadership pro-valdisk, s’était relocalisé en Sibérie. Il avait abandonné les grands bassins industriels et les villes occidentales pour les vastes monotonies agraires et les petites bourgades arriérées.
Il y avait donc une place à prendre pour le leadership des masses ouvrières dans la province de Navolstov. Les cellules merksistes locales, désorientées par la nouvelle orientation du PMLR, et peu soucieuses de rigueur dogmatique, étaient prêtes à se rallier au premier tribun venu. Les masses ne demandaient qu’à se réveiller…
Novolensk, la grande métropole ouvrière, était poumon industriel de la Russlavie, et le berceau de Viktor Medjelev, le plus grand mersksiste russlave, qui avait fait brièvement de la Russlavie le pays le plus libre et le plus avancé du Micromonde, en 1909-1910.
Mais aujourd’hui, politiquement, Novolensk faisait figure de parent pauvre dans les constellations politiques russlaves. Le PMLR, sous la direction de son nouveau leadership pro-valdisk, s’était relocalisé en Sibérie. Il avait abandonné les grands bassins industriels et les villes occidentales pour les vastes monotonies agraires et les petites bourgades arriérées.
Il y avait donc une place à prendre pour le leadership des masses ouvrières dans la province de Navolstov. Les cellules merksistes locales, désorientées par la nouvelle orientation du PMLR, et peu soucieuses de rigueur dogmatique, étaient prêtes à se rallier au premier tribun venu. Les masses ne demandaient qu’à se réveiller…
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