Palais Viktoria

Un télégramme arriva en vitesse de Murasibirsk, il avait été envoyé pour donner un compte-rendu des négociation en cours.

Le Tsarévitch ne semble pas apprécier négocier avec une femme... stop
Les négociations vont plutot mal... stop
Mettez l'armée sur un pied de guerre... stop
Si je n'envoie pas un autre télégramme, armés les conscrits... stop
Tentons de faire notre possible pour appaiser le Tsarevitch... stop

Le Grand-Duc tournait de long en large au téléphone avec l'un de ses employés du KONSORTIUM. Des investissements en Turcosie était souhaité afin de protèeger els intérêt du KONSORTIUM ainsi que de fournir un approivisionnement en pétrole stable pour la Russlavie. Néanmoins les choses n'allait pas si bon train et les négociation serait plus difficile qu'il ne l'aurait crut.

Ainsi donc, Gorbevski, si je vous comprend bien, l'on demande la restitution de l'ïle de Erfuz! contre une exploitation abusive des sous-sol riche en pétrole de la Turcosie? Humm.... mais comment approcher cela dans la Douma? Comment la convaincre que nous avons tout a y gagner? Peut-être les républicains diront oui... mais les royalistes... pas certain! Céder un territoire et des mouvements nationaux pourraient succéder.

Un coup de téléphone sonna au beau milieu de la nuit. Le Grand-Duc qui avait le sommeil très profond ne s'en rendit pas compte. L'une des servantes fidèle et sous payées alla répondre a ce téléphone qui était plus que mystérieux a une telle heure, il devait être environ 4 heures du matin. Mirna Hazel décrocha le combiné.

-Allo?!

-Bonjour Mlle, sommes nous à chateau Viktoria?

-En effet Monsieur, a qui ai-je l'honneur de parler?

-Cela n'a pas d'importance petite sotte, transféré ce message au Grand-Duc immédiatement après avoir raccroché le combiné.

Mirna était dans tous ses états, qui était-il? Un manique, un dangeureux criminel? La chair de poule lui glaca le sang. Elle inspira profondément...

-Vous êtes toujours la mlle? Écoutez moi bien! Le Ministre Szartyv est mort dans un attentat il y a quelques minutes. Sachez que Son Altesse Krasstchenko est sur la liste également. S'Il n'obéis pas immédiatement a nos ordres formels, il finira déchiqueté comme le Consulet Szartyv...

Mirna était complètement pétrifié.

-Nous exigeons qu'il soit extrêment coopératif et abandonne ses idées de sécesionnisme, nous voulons une grande Panslavie. Il doit travailler avec nous. S'il continue ainsi dans sa voie actuelle, je ne donne pas cher de ses vieux os. Prenez un papier et écrivez tout ce que je viens de vous dire.

Mirna s'exécuta impérativement et mis sur papiers les notes que l'homme lui indiquait. Une fois terminé, le téléphone raccrocha bursquement. D'un coin sombre de la pièce que la jeune Mirna n'avait pas porté attention, elle entendit un craquement sec du bois de plancher... A peine eut-elle le temps de se retourner pour voir ce qui se passait que de rapides pas de dirigea vers elle. Dans un coup d'éclair, l'homme masqué trancha la gorge de la jeune fille. Un bruit raque se fit entendre dans la pièce, la jeune tenta par tout les moyens de respirer tandis que son sang coulait rapidement le long de son corps.

Elle tomba a genoux. L'homme lui asseina de solide coup de pied dans les reins et le ventre, lui faisant cracher encore plus de sang. Elle finit par perdre conscience. L'intrus s'approcha alors de la petit Mirna sanguinollanteet lui ouvrit le ventre avec son couteau, répendant ses organes sur le plancher. Il prit un stylo, et écrit sur une feuille de papier.

PREMIER AVERTISSEMENT

Hochant la tête d'en avant vers en arrière le GRand-Duc était perdu dans ses pensée. Le regard fixant contamment le vide. HIldegarde avait bien beau tenter de le rassurer et de lui expliquer les mesures de sérucités qui avait été mise en réaction a l'atentat des derniers jours, Ozy ne broncha pas. Il ne dormait pas non plus. Se contentant de se bercer dans sa vieille chaise son révolver à la main.

Hildegarde ne savait plus trop quoi faire ni penser. Le vieil homme avait-t-il idée de se suicider? Elle en aurait fortement douté. Ozy n'était point du genre a plier devant les autres. Définitivement, il avait été très affeté par la vision de Mirna. Qu'avait t elle d'ailleurs cette petite pour qu'Ozy s'en fasse a ce point? Le Vieu Duc gardait tant de mystère autour de lui. Tant de chose qu'il ne désirait jamais parler. D'ou venait cette Domestique? Elle semblait faire parti du Chateau depuis qu'ILs étaient arrivés a Piter.

Hildegarde s'assit près du foyer fixant d'un oeil distrait Ozy. Elle se tira une cigarette, se croisa les jambes et se frotta les mollets qui manquaient de circulation. 10 ans bientot... Et me voila toujours aux cotés de ce vieu bourgre de Krasstchenko! Elle alluma sa cigarette et fit coulé de douce et lente bouffée sur le bord de ses lèvres. Elle appréciait passer du temps seule. Elle entretenait une certaine amour-haine envers le Grand-Duc. Incapable de se séparer de lui plus de quelques jours, et pourtant elle avait parfois beaucoup de difficulté a le supporter, tellement le vieu était exigeant, grincheux, avare...

Soudaine l'on cogna a la porte, Ozy se tourna la tete vers celle-ci et pointa son revolver directement. Hildegarde demanda qui cela était? Un paquet pour le Grand-Duc dit l'un des domestiques. Hildegarde alla ouvrir la porte et le prit délicatement. Un inscription illisible était sur le dessus. Curieise, Hildegarde ouvrit le collis et vit au fond un drole d'objet! Comme si elle n'en avait pas deja suffisemment comme ca.



Un petit billet accompagnait le tout:

Nous attendons toujours des actions de Krasstchenko. Vous avez 5 jours sinon. KABOUM!