Promenade sur le port...
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- Un Con Nu
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Date d'inscription : 05/01/2007
Promenade sur le port...
Lun 15 Jan 2007 - 21:44
Pendant qu'à la Douma on cherchait à élucider la disparition, en plein bal, d'Igor Niviakov, sur le port, Un Con se baladait, Nu, ou presque. Drôle de tenue en plein hiver en sainte russlavie. Sa santé semblait en pâtir : après quelques jours passés bien au chaud dans une garçonnière de fort bon goût pour certains, de fort mauvais goût pour d'autres (les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, parait-il, surtout quand on est daltonien, mais ça c'est encore un autre problème), mais néanmoins chauffée, il n'était plus habitué aux grands froids et frissonnait de tout son corps. N'importe ayant un soupçon de sens commun ne lui aurait pas donné trois jours à vivre dehors dans cette tenue.
Grelottant comme jamais, le Con le plus célèbre de russlavie cherchait désespérément quelque navire à quai où aller souper à l'oeil en échange d'un peu de compagnie originale...
Grelottant comme jamais, le Con le plus célèbre de russlavie cherchait désespérément quelque navire à quai où aller souper à l'oeil en échange d'un peu de compagnie originale...
Re: Promenade sur le port...
Lun 15 Jan 2007 - 21:55
Mais aucun équipage, aucun marin n'accepta d'accueillir à son bord un pouilleux tout de caleçon vétu. Les marins, ivres de joie de retrouver la terre mais aussi d'alcool, s'amusaient à voir ce simple d'esprit vagabonder, tremblottant dans le froid. Certains pariaient même sur son espérance de vie, avant de s'écrouler congeler.
Ainsi marchait Un Con, Nu sur les quais.
Ainsi marchait Un Con, Nu sur les quais.
- Un Con Nu
- Nombre de messages : 64
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: Promenade sur le port...
Lun 15 Jan 2007 - 22:00
Soudain, un inconnu prend le con nu à parti :
- Dis l'exhibitionniste, viens voir par là !
- Je ne vous permets pas, Monsieur, mais j'arrive.
- Tu n'as pas froid dans cette tenue ?
- Si, un peu Monsieur, mais que voulez vous que j'y fasse ? Je n'ai pas de vêtements ni d'argent, et il faut bien que je mette le nez dehors pour aller grailler.
- Si tu veux, tu peux avoir les affaires de celui-ci, fit-il en lui désignant un corps à terre, celui d'un homme à première vue aussi riche qu'ivre mort.
- Mais, c'est du vol Monsieur, je n'accepte que ce qu'on me donne, il en va de ma réputation !
- Puisque je te dis qu'il t'offre ses frasques, fait l'inconnu en pointant discrêtement une arme vers le con nu.
- Ah, s'il me les offre, alors c'est différent ! renchérit Nutchov (ben oui, c'était Nutchov) un sourrire forcé aux lèvres.
Quelques minutes plus tard, le Con Nu se retrouve dans un tout nouvel accoutrement qui lui est fort seyant, laissant à terre le Consul Niviakov aussi légèrement vêtu que lui en arrivant, c'est à dire en caleçon.
Ignorant tout de l'identité de son bienfaiteur désigné volontaire par l'homme au pistolet chargé (en tout cas c'est ce qu'il avait présummé), Unmöglich Conrad Nutchov avait désormais trop chaud. Et avec des fringues aussi remarquables que celles-ci, il ne se passerait pas longtemps sans qu'il se fasse agresser s'il restait dans le quartier, aussi prit-il le parti d'aller vers les quartiers plus huppés pour se faire inviter. En passant devant la Douma, il se dit que vu le fric dont disposait le propriétaire (il ignorait qu'il s'agissait en fait d'une institution officielle) il devrait avoir des bonnes choses à manger. En s'approchant de la porte, il cherchait ce qu'il allait dire à l'entrée pour qu'on le laisse passer...
- Dis l'exhibitionniste, viens voir par là !
- Je ne vous permets pas, Monsieur, mais j'arrive.
- Tu n'as pas froid dans cette tenue ?
- Si, un peu Monsieur, mais que voulez vous que j'y fasse ? Je n'ai pas de vêtements ni d'argent, et il faut bien que je mette le nez dehors pour aller grailler.
- Si tu veux, tu peux avoir les affaires de celui-ci, fit-il en lui désignant un corps à terre, celui d'un homme à première vue aussi riche qu'ivre mort.
- Mais, c'est du vol Monsieur, je n'accepte que ce qu'on me donne, il en va de ma réputation !
- Puisque je te dis qu'il t'offre ses frasques, fait l'inconnu en pointant discrêtement une arme vers le con nu.
- Ah, s'il me les offre, alors c'est différent ! renchérit Nutchov (ben oui, c'était Nutchov) un sourrire forcé aux lèvres.
Quelques minutes plus tard, le Con Nu se retrouve dans un tout nouvel accoutrement qui lui est fort seyant, laissant à terre le Consul Niviakov aussi légèrement vêtu que lui en arrivant, c'est à dire en caleçon.
Ignorant tout de l'identité de son bienfaiteur désigné volontaire par l'homme au pistolet chargé (en tout cas c'est ce qu'il avait présummé), Unmöglich Conrad Nutchov avait désormais trop chaud. Et avec des fringues aussi remarquables que celles-ci, il ne se passerait pas longtemps sans qu'il se fasse agresser s'il restait dans le quartier, aussi prit-il le parti d'aller vers les quartiers plus huppés pour se faire inviter. En passant devant la Douma, il se dit que vu le fric dont disposait le propriétaire (il ignorait qu'il s'agissait en fait d'une institution officielle) il devrait avoir des bonnes choses à manger. En s'approchant de la porte, il cherchait ce qu'il allait dire à l'entrée pour qu'on le laisse passer...
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