Après avoir chassé Casimir III de Transvalachie, quelle sera notre prochaine cible ?
- Feodor Pojarski
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Date d'inscription : 06/09/2008
Le Vigilant, 17 X 1911
Lun 17 Oct 2011 - 18:08
En ces heures critiques, le Vigilant s'offre une illustration encore plus patriotique que la précédente. Celle-ci symbolise bien évidemment le destin hors-norme promis à la Russlavie, ainsi que le sort de ceux qui s'y opposent.
LE VIGILANT
Editorial
Ça y est, chers lecteurs ! Sous la férule de Notre Tsar bien-aimé et de Son non moins bien-aimé Ministre de la Guerre, le général P.A. Arpakine, l’Armée Impériale a retrouvé la splendeur qu’elle n’aurait jamais du perdre. A l’heure où nous mettons sous presses, plus de 500.000 braves conscrits se massent aux frontières, prêts à délivrer la Transvalachie occidentale du joug effroyable que lui impose le fourbe Casimir Ibrahimovitch.
Mais l’Empire n’est pas en manque de multitudes, et des centaines de milliers d’autres soldats sont en route pour rejoindre le front. Car la voix du Tsar, d’où émane toute autorité et toute vie, met en branle les masses guerrières jusqu’aux montagnes les plus reculées de nos protectorats, et innombrables sont les peuples en armes qui marchent sous l’étendard impérial, dans un enthousiasme unanime.
Hazim le Magnifique, Bey de Circassie, participera en personne à la campagne.
Tous sont remarquablement au fait des enjeux micromondiaux et sont bien conscients de donner leur vie pour une cause fondamentalement juste. Ainsi du soldat Dzimboumorov, qui nous dit, dans son russlave impeccable : « Batiouchka-Tsar il promet terre et femmes vierges pour la tribu là-bas. Alors la tribu part. » Cet autre soldat, jeune étudiant
Le jeune étudiant en Panslavologie.
Rudes Tatars, sauvages Kriméens, nobles Tcherkesses, tous accourent aux pieds du trône impérial, menés par leurs khans rusés et impitoyables. N’oublions pas non plus nos valeureux Cosaques du Don, du Tniepr et de Sibérie, gardiens fidèles de l’Autocratie. Le Cosaque Magomedov nous confie : « Ce n’est pas que knouter les ouvriers commence à me lasser, mais j’ai vraiment envie de voir ce que valent les femmes edoranaises. Vous croyez qu’ils ont des hébraïtes, là-bas ?»
Des Cosaques Halawites de Sibérie en partance pour le front.
Alors que la grande offensive est certainement sur le point de commencer (une question d’heures, tout au plus), nos reporters se préparent à accompagner la marche triomphale de nos armées munis de tous les accessoires de la technologie moderne, afin que vous, chers lecteurs, puissiez suivre cette promenade militaire en temps réel. Jean-Pierre, notre jeune reporter suivra pas à pas le 21e régiment de la Garde, afin de ne rien rater des combats, pogroms et autres massacres qu'il nous transmettra par le télégraphe, afin que vous ne ratiez rien des péripéties de cette guerre qui s'annonce prometteuse.
Priap K. Rioumine
Rumeurs palatines
Le bruit court parmi les cercles bien informés des deux Capitales que le Tsar pourrait gracier le prince Fedor Vassilievitch Pojarski et lui confier un commandement dans nos armées, ce qui serait le bon sens même : en effet, le prince Pojarski, qui était auparavant qualifié de traître, apparait au vu des événements comme un génial précurseur qui a eu le douloureux mérite de voir avant tout le monde la perfidie edorano-palonienne.
Il nous a même écrit, depuis sa résidence surveillée de Gurban-Guli, qu’il avait également prévu la sécession d’Eupatoria, et qu’il compte bien liquider ce problème si on lui en donne la possibilité. En ces heures cruciales, l’Empire serait bien malavisé de se priver d’un patriote aussi loyal, perspicace, courageux, généreux, brillant, etc. Ce ne serait que justice qu'on lui rende ses titres, ses biens et son domaine, un peu hâtivement offerts à je ne sais quel métèque zollernbergeois.
Pojar Fedorovitch Vassiliev
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