- Gleb Molotov
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Localisation : Novolensk
Date d'inscription : 12/12/2006
Réunion syndicale
Sam 1 Mar 2008 - 19:10
"Ouais, mais qu'est que ça peut nous faire, à nous, de changer d'patron ? L'Etat ou les gros bonnets, quelle différence ? Dis nous un peu."
C'était un des cheminots assis au premier rang qui avait parlé. C'était la première interruption dans le discours enflammé que Gozdenovitch tenait aux cheminots de Murasibirsk, rassemblés dans cette salle d'une association travailliste. L'objection fut soutenue par un murmure d'approbation dans la salle. Gleb secoua la tête et s'empressa de répondre:
Tu veux que je te dise, mon gars ? Si demain les CFI passent sous le controle des patrons, vous n'aurez plus aucune garantie. Sans salaire minimal garanti, sans droit du travail, puisque il faut bien dire que ce foutu pays se fout de ses travailleurs, les capitalistes seront libres de vous oppresser comme ils le veulent.
C'est ça que vous voulez, les gars ? Vous voulez vous retrouver à la rue du jour au lendemain, sans toit, sans travail, avec une famille sur les bras ? Et je ne vous parle pas des normes de sécurité, qui seront allegrement ignorées.
J'sais bien que l'Etat est pas terrible comme employeur, mais au moins il vous martyrise pas pour quelques billets en plus. Il faut agir ! Vous êtes une force ! Faites grêve ! Proclamez la grêve générale ! Formez un syndicat ! Je vous le garantis, vous aurez le soutien du syndicat de Novolensk ! On doit se serrer les coudes ! A la Douma, on vous soutiendra, on exigera des lois sur le travail ! Il est temps de lever le poing !
Grêve générale des chemins de fer !
Débats enflammés. Les partisans de la grêve et opposants s'affrontent.
C'était un des cheminots assis au premier rang qui avait parlé. C'était la première interruption dans le discours enflammé que Gozdenovitch tenait aux cheminots de Murasibirsk, rassemblés dans cette salle d'une association travailliste. L'objection fut soutenue par un murmure d'approbation dans la salle. Gleb secoua la tête et s'empressa de répondre:
Tu veux que je te dise, mon gars ? Si demain les CFI passent sous le controle des patrons, vous n'aurez plus aucune garantie. Sans salaire minimal garanti, sans droit du travail, puisque il faut bien dire que ce foutu pays se fout de ses travailleurs, les capitalistes seront libres de vous oppresser comme ils le veulent.
C'est ça que vous voulez, les gars ? Vous voulez vous retrouver à la rue du jour au lendemain, sans toit, sans travail, avec une famille sur les bras ? Et je ne vous parle pas des normes de sécurité, qui seront allegrement ignorées.
J'sais bien que l'Etat est pas terrible comme employeur, mais au moins il vous martyrise pas pour quelques billets en plus. Il faut agir ! Vous êtes une force ! Faites grêve ! Proclamez la grêve générale ! Formez un syndicat ! Je vous le garantis, vous aurez le soutien du syndicat de Novolensk ! On doit se serrer les coudes ! A la Douma, on vous soutiendra, on exigera des lois sur le travail ! Il est temps de lever le poing !
Grêve générale des chemins de fer !
Débats enflammés. Les partisans de la grêve et opposants s'affrontent.
- Michel Sebastopol
- Nombre de messages : 640
Date d'inscription : 28/12/2006
Re: Réunion syndicale
Dim 2 Mar 2008 - 14:57
la réunion n'etait pas encore terminée qu un mouchard de la police secréte avait déja informé ses supérieurs.............
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