- Le Vigilant
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Date d'inscription : 21/04/2009
LE VIGILANT 13 V 1915
Mer 13 Mai 2015 - 9:54
LE VIGILANT
Entretien exclusif avec le général de Hauteville
On ne présente plus le général de Hauteville. Dictateur militaire d’Edoran au cours de l’année écoulée, ami de la Russlavie, triomphateur de toutes les insurrections, fléau des républicains et des démocrates à travers le Micromonde, protecteur des monarques, des orphelins et des actionnaires, le général de Hauteville a récemment été reconduit par l’empereur d’Edoran au Ministère des Affaires Etrangères et la Défense, consacrant ainsi sa position de premier homme du Saint-Empire. Le Vigilant a obtenu un entretien avec l’homme le plus puissant de l’hémisphère nord après le Tzar.
Il est dix heures du matin, le général de Hauteville nous reçoit au Palais Corvin, à Allancia, où il a installé ses quartiers dans une vaste suite d’appartements dignes d’un dictateur panacondais. Le sol est jonché de livres et de paperasse en tout genre, qui côtoient les objets les plus incongrus. Des peaux de fauves ornent les murs. Une selle de cheval est posée sur la desserte. Dans un coin de la pièce git une mitrailleuse et quelques boîtes de cartouches. Charles de Hauteville a manifestement veillé tard dans la nuit, et nous reçoit en robe de chambre. Il s’assied derrière un immense bureau de la taille d’un porte-avion, et nous fait signe de le rejoindre, décroisant ses jambes, révélant au passage qu’il est entièrement nu sous son peignoir. Tout au long de l’entretien, il caresse nerveusement le revolver qu’il a posé sur le bureau, le canon orienté dans notre direction.
Général, merci de nous recevoir en ce haut lieu du pouvoir edoranais. C’est un honneur pour le Vigilant de s’entretenir avec l’un des hommes les plus puissants du Micromonde.
[se servant un généreux verre de wizzkey] Monsieur, bienvenue au Palais Corvin. Tout l'honneur est pour moi, vous savez. Le Vigilant est certainement le journal le plus lu dans le Micromonde !
Général, vous êtes micromondialement connu pour avoir triomphé de non pas une, mais deux révolutions en même temps, l’une en Edoran, l’autre en Russlavie. Comment expliquez-vous ce tour de force ? Disposez-vous d’un élixir secret de vitalité, ou cette ardeur guerrière trouve-t-elle sa source dans votre virilité débordante ?
Le Saint-Empire a comme vocation première de promouvoir la Paix dans le micromonde et en particulier sur le Continent Nord. Depuis de nombreuse année, le maintien de la Paix est l'activité principale de l'Armée du Saint-Empire. Aussi, cette armée est la plus puissante du Micromonde. Toujours invaincus, nos 2 millions d'hommes sont prêt à accomplir cette mission permanente de Paix. Ainsi, nous avons les moyens techniques et la vocation à réduire à néant toutes les volontés déstabilisantes de ce Continent. Donc deux révolutions à mater, cela n'est que peu.
[se resservant un verre] Vous savez, nous aurions pu intervenir en plus en Francovie ou en Eridan, si ces gouvernements nous l'avait demandé ! Nous aurions aussi été victorieux de ces insurrections les doigts dans le nez ! On ne peut que regretter la position de notre allié zollernois de tourner le dos à la Russlavie. Ils auraient pu partager l'honneur d'avoir rétablit un Tsar légitime, mais hélas il n'en est rien.
C’est au général de Hauteville que l’on doit la réintroduction de l’éléphant en Petite-Russlavie. Et sa ré-extinction, aussi
Edoran a la réputation d’avoir un régime politique stable, qui marie adroitement monarchie, parlementayrism’ et trafics d’influence. Pourtant, tout ceci a manqué d’être emporté par une violente révolution. Pour quelle raison ?
Les partis de droite comme de gauche ont toujours respecté l'Empereur et la Monarchie. C'est ainsi que tout tenait en place. Les républicains étaient anecdotiques en Edoran et n'avaient pas de tribune jusqu'à la création d'un parti républicain. Nous avons trop tardé à interdire ce parti contraire à notre Constitution, c'est pourquoi son influence auprès du peuple s'est accrue. Les markistes, l'équivalent de vos merksistes, ont même été gangrené par l'anti-monarchisme. Aujourd'hui le républicanisme est interdit et vous avez bien vu que s'il se réveille, le Saint-Empire est prêt à établir la Dictature pour endiguer son expansion.
Cette révolution réclamait l’abolition de la monarchie et l’instauration d’une république. Pensez-vous qu’il s’agisse d’une revendication légitime du peuple edoranais ? Y a-t-il une lassitude de la population envers le système actuel ?
Le peuple édoranais est bien entendu fidèle à son Empereur. Les républicains ont fait croire que le peuple avaient pris les armes. Mais la réalité est toute autre. Nous avons fait des milliers de prisonniers à la suite de cette insurrection : que des criminels, des mercenaires ou des étrangers. Le peuple édoranais est resté cloîtré chez lui en attendant la saine intervention de la Police et de l'Armée !
Alors que vous écrasiez la chienlit républicaine en Edoran, vous trouviez le temps d’intervenir en Russlavie pour sauver celle-ci de la désintégration et de l’invasion étrangère. Pour quelle raison Edoran, adversaire ancestral des Slaves, s’est-il porté au secours de son vieil ennemi ?
Le Micromonde a beaucoup changé. Le Krassland s'est réveillé il y a quelques années avec des volontés expansionnistes terribles, les régimes markistes se multiplient aux quatres coins de l'Archipel et les démocraties se sont réunies en Ligues des Etats Modernes. Le Saint-Empire donna l'impulsion à la création d'une Triple-Alliance entre monarchies pour établir un contre-pouvoir micromondiale. A partir de là, il n'est plus possible de considérer la Russlavie comme un ennemi ! Et quand la Russlavie fut mis à sac l'an dernier par les markistes, les krasslandais et des potentats locaux, il nous fallait rétablir un régime plus proche idéologiquement du notre !...
D'aucuns diront aussi que la crise russlave, depuis la théocratie de Soyembika jusqu'au couronnement de Mikhaïl II, a permis d'enrichir énormément le Saint-Empire et nos industries d'armement. Une cause légitime donc.
Général de Hauteville will kick your ass
La quasi-totalité des partis politiques edoranais sont hostiles à la Russlavie, quand ils ne sont pas tous simplement racistes envers les Slaves. Pensez-vous que votre politique d’alliance avec la Russlavie survivra au retour du parlementarisme ?
Certaines personnalités édoranaises sont slavophobes, d'autres zollernophobes, etc... Mon prédécesseur, Störtebeker, à toujours réussi a faire accepter que nos vrais alliés sont les monarchies environnantes. Je compte m'employer à faire de même. Et puis de toute façon, le Parlement n'a que peu de prise sur la diplomatie et la défense. Ce sont des domaines exclusifs de l'Empereur, qui d’ailleurs ratifie les traités sans avis de la Diète. Et l'Empereur a bien compris où était les intérêt du Saint-Empire et où étaient les conditions de la Paix sur le Continent : c'est l'alliance entre monarchies et donc avec la Russlavie.
Vous avez reçu le portefeuille des Affaires Etrangères. Quels seront les grands axes de votre politique sur la scène micromondiale ?
Ma politique sera de renforcer les liens qui unissent les membres de la Grande Alliance, qui remplace la Triple-Alliance. J'aimerai également renégocier l'entrée du Saint-Empire Avarois dans cette organisation, mais aussi proposer à la Russlavie de la rejoindre et pourquoi pas à Fantispa. Je réfléchis également à reprendre contact avec le Krassland. Maintenant que nous leur avons rétrocédé l'Edredonie, il est temps de tenter un réchauffement.
A la surprise générale, l’empereur a nommé chancelier un homme obscur, un certain Dutrounk-Poumbal. Qui est cet homme ? Pourquoi n’avez-vous pas été nommé à la tête du gouvernement, vous qui avez sauvé Edoran de la révolution ?
[visiblement embarrassé] François-Alexandre Dutronc-Pombal, Duc d'Esse, est… une grande figure du Saint-Empire,… c'est… un homme de « haute qualité » [clin d’œil]. Il a occupé le poste de Chancelier du premier gouvernement du Second Empire, après le couronnement de Charles III, le père de Philippe Ier… C'était l'homme idéal pour assurer la direction du gouvernement, et l'Empereur le sait… [maitrise difficilement une grimace de dépit]. Pour ma part, je ne suis pas aussi compétent pour les affaires économiques ou d'éducation.
Faut-il en déduire que vous avez perdu les faveurs de l’empereur ?
[le général de Hauteville empoigne son revolver et l'agite devant notre nez, visiblement très ému] Les Affaires Extérieures et la Défense sont, comme je l'ai dit, des domaines sous responsabilité plus direct de l'Empereur. Ma nomination à ce poste est donc une marque supplémentaire de confiance de la part de Sa Majesté Impériale ! Je ne laisserai personne dire le contraire ! Personne, vous m'entendez !
[craignant pour notre vie, nous décidons d'écourter l'interview avec ce lunatique] Euh, bien bien, d'accord. Général, nous vous remercions de nous avoir accordé cette interview. Avez-vous un dernier mot pour les lecteurs du Vigilant ?
Je remercie votre rédaction et vous assure de ma fidélité comme lecteur. J'en profite aussi pour saluer le peuple russlave qui a toute mon estime !
Alors que nous prenons congé, le général de Hauteville reçoit un appel et décroche le téléphone en nous faisant signe de dégager. Alors que nous quittons la pièce, nous pouvons entendre : « comment ? une demi-douzaine de collégiens ? Pris en flagrant délit d’école buissonnière ? J’arrive de ce pas, gardez-les moi au chaud ! »
Il est dix heures du matin, le général de Hauteville nous reçoit au Palais Corvin, à Allancia, où il a installé ses quartiers dans une vaste suite d’appartements dignes d’un dictateur panacondais. Le sol est jonché de livres et de paperasse en tout genre, qui côtoient les objets les plus incongrus. Des peaux de fauves ornent les murs. Une selle de cheval est posée sur la desserte. Dans un coin de la pièce git une mitrailleuse et quelques boîtes de cartouches. Charles de Hauteville a manifestement veillé tard dans la nuit, et nous reçoit en robe de chambre. Il s’assied derrière un immense bureau de la taille d’un porte-avion, et nous fait signe de le rejoindre, décroisant ses jambes, révélant au passage qu’il est entièrement nu sous son peignoir. Tout au long de l’entretien, il caresse nerveusement le revolver qu’il a posé sur le bureau, le canon orienté dans notre direction.
Général, merci de nous recevoir en ce haut lieu du pouvoir edoranais. C’est un honneur pour le Vigilant de s’entretenir avec l’un des hommes les plus puissants du Micromonde.
[se servant un généreux verre de wizzkey] Monsieur, bienvenue au Palais Corvin. Tout l'honneur est pour moi, vous savez. Le Vigilant est certainement le journal le plus lu dans le Micromonde !
Général, vous êtes micromondialement connu pour avoir triomphé de non pas une, mais deux révolutions en même temps, l’une en Edoran, l’autre en Russlavie. Comment expliquez-vous ce tour de force ? Disposez-vous d’un élixir secret de vitalité, ou cette ardeur guerrière trouve-t-elle sa source dans votre virilité débordante ?
Le Saint-Empire a comme vocation première de promouvoir la Paix dans le micromonde et en particulier sur le Continent Nord. Depuis de nombreuse année, le maintien de la Paix est l'activité principale de l'Armée du Saint-Empire. Aussi, cette armée est la plus puissante du Micromonde. Toujours invaincus, nos 2 millions d'hommes sont prêt à accomplir cette mission permanente de Paix. Ainsi, nous avons les moyens techniques et la vocation à réduire à néant toutes les volontés déstabilisantes de ce Continent. Donc deux révolutions à mater, cela n'est que peu.
[se resservant un verre] Vous savez, nous aurions pu intervenir en plus en Francovie ou en Eridan, si ces gouvernements nous l'avait demandé ! Nous aurions aussi été victorieux de ces insurrections les doigts dans le nez ! On ne peut que regretter la position de notre allié zollernois de tourner le dos à la Russlavie. Ils auraient pu partager l'honneur d'avoir rétablit un Tsar légitime, mais hélas il n'en est rien.
C’est au général de Hauteville que l’on doit la réintroduction de l’éléphant en Petite-Russlavie. Et sa ré-extinction, aussi
Edoran a la réputation d’avoir un régime politique stable, qui marie adroitement monarchie, parlementayrism’ et trafics d’influence. Pourtant, tout ceci a manqué d’être emporté par une violente révolution. Pour quelle raison ?
Les partis de droite comme de gauche ont toujours respecté l'Empereur et la Monarchie. C'est ainsi que tout tenait en place. Les républicains étaient anecdotiques en Edoran et n'avaient pas de tribune jusqu'à la création d'un parti républicain. Nous avons trop tardé à interdire ce parti contraire à notre Constitution, c'est pourquoi son influence auprès du peuple s'est accrue. Les markistes, l'équivalent de vos merksistes, ont même été gangrené par l'anti-monarchisme. Aujourd'hui le républicanisme est interdit et vous avez bien vu que s'il se réveille, le Saint-Empire est prêt à établir la Dictature pour endiguer son expansion.
Cette révolution réclamait l’abolition de la monarchie et l’instauration d’une république. Pensez-vous qu’il s’agisse d’une revendication légitime du peuple edoranais ? Y a-t-il une lassitude de la population envers le système actuel ?
Le peuple édoranais est bien entendu fidèle à son Empereur. Les républicains ont fait croire que le peuple avaient pris les armes. Mais la réalité est toute autre. Nous avons fait des milliers de prisonniers à la suite de cette insurrection : que des criminels, des mercenaires ou des étrangers. Le peuple édoranais est resté cloîtré chez lui en attendant la saine intervention de la Police et de l'Armée !
Alors que vous écrasiez la chienlit républicaine en Edoran, vous trouviez le temps d’intervenir en Russlavie pour sauver celle-ci de la désintégration et de l’invasion étrangère. Pour quelle raison Edoran, adversaire ancestral des Slaves, s’est-il porté au secours de son vieil ennemi ?
Le Micromonde a beaucoup changé. Le Krassland s'est réveillé il y a quelques années avec des volontés expansionnistes terribles, les régimes markistes se multiplient aux quatres coins de l'Archipel et les démocraties se sont réunies en Ligues des Etats Modernes. Le Saint-Empire donna l'impulsion à la création d'une Triple-Alliance entre monarchies pour établir un contre-pouvoir micromondiale. A partir de là, il n'est plus possible de considérer la Russlavie comme un ennemi ! Et quand la Russlavie fut mis à sac l'an dernier par les markistes, les krasslandais et des potentats locaux, il nous fallait rétablir un régime plus proche idéologiquement du notre !...
D'aucuns diront aussi que la crise russlave, depuis la théocratie de Soyembika jusqu'au couronnement de Mikhaïl II, a permis d'enrichir énormément le Saint-Empire et nos industries d'armement. Une cause légitime donc.
Général de Hauteville will kick your ass
La quasi-totalité des partis politiques edoranais sont hostiles à la Russlavie, quand ils ne sont pas tous simplement racistes envers les Slaves. Pensez-vous que votre politique d’alliance avec la Russlavie survivra au retour du parlementarisme ?
Certaines personnalités édoranaises sont slavophobes, d'autres zollernophobes, etc... Mon prédécesseur, Störtebeker, à toujours réussi a faire accepter que nos vrais alliés sont les monarchies environnantes. Je compte m'employer à faire de même. Et puis de toute façon, le Parlement n'a que peu de prise sur la diplomatie et la défense. Ce sont des domaines exclusifs de l'Empereur, qui d’ailleurs ratifie les traités sans avis de la Diète. Et l'Empereur a bien compris où était les intérêt du Saint-Empire et où étaient les conditions de la Paix sur le Continent : c'est l'alliance entre monarchies et donc avec la Russlavie.
Vous avez reçu le portefeuille des Affaires Etrangères. Quels seront les grands axes de votre politique sur la scène micromondiale ?
Ma politique sera de renforcer les liens qui unissent les membres de la Grande Alliance, qui remplace la Triple-Alliance. J'aimerai également renégocier l'entrée du Saint-Empire Avarois dans cette organisation, mais aussi proposer à la Russlavie de la rejoindre et pourquoi pas à Fantispa. Je réfléchis également à reprendre contact avec le Krassland. Maintenant que nous leur avons rétrocédé l'Edredonie, il est temps de tenter un réchauffement.
A la surprise générale, l’empereur a nommé chancelier un homme obscur, un certain Dutrounk-Poumbal. Qui est cet homme ? Pourquoi n’avez-vous pas été nommé à la tête du gouvernement, vous qui avez sauvé Edoran de la révolution ?
[visiblement embarrassé] François-Alexandre Dutronc-Pombal, Duc d'Esse, est… une grande figure du Saint-Empire,… c'est… un homme de « haute qualité » [clin d’œil]. Il a occupé le poste de Chancelier du premier gouvernement du Second Empire, après le couronnement de Charles III, le père de Philippe Ier… C'était l'homme idéal pour assurer la direction du gouvernement, et l'Empereur le sait… [maitrise difficilement une grimace de dépit]. Pour ma part, je ne suis pas aussi compétent pour les affaires économiques ou d'éducation.
Faut-il en déduire que vous avez perdu les faveurs de l’empereur ?
[le général de Hauteville empoigne son revolver et l'agite devant notre nez, visiblement très ému] Les Affaires Extérieures et la Défense sont, comme je l'ai dit, des domaines sous responsabilité plus direct de l'Empereur. Ma nomination à ce poste est donc une marque supplémentaire de confiance de la part de Sa Majesté Impériale ! Je ne laisserai personne dire le contraire ! Personne, vous m'entendez !
[craignant pour notre vie, nous décidons d'écourter l'interview avec ce lunatique] Euh, bien bien, d'accord. Général, nous vous remercions de nous avoir accordé cette interview. Avez-vous un dernier mot pour les lecteurs du Vigilant ?
Je remercie votre rédaction et vous assure de ma fidélité comme lecteur. J'en profite aussi pour saluer le peuple russlave qui a toute mon estime !
Alors que nous prenons congé, le général de Hauteville reçoit un appel et décroche le téléphone en nous faisant signe de dégager. Alors que nous quittons la pièce, nous pouvons entendre : « comment ? une demi-douzaine de collégiens ? Pris en flagrant délit d’école buissonnière ? J’arrive de ce pas, gardez-les moi au chaud ! »
Nikolaï Mavrikievitch du Chayla,
Correspondant à Allancia
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