Projet de Loi Eco I

D & J est pour sur ce concept d'alléger la charge de l'Etat

Projet de Loi portant sur la privatisation des CFI

Article I. Les Chemins de Fer Impériaux, entreprise publique à charge de l'Etat, sont soustraits de la sphère publique.

Article II. L'Etat organise la mise en vente des Chemins de Fer Impériaux, via un appel d'offre. L'acquéreur devra disposer des fonds suffisants pour: a) acheter les CFI, b) subvenir à la bonne gestion du service.

Article III. L'acquéreur s'engage à proposer un service de qualité au moins égale à celle de l'Etat.

Leonid Godinnik prend la parole pour le PR

- Monsieur le Ministre, Monsieur le Président, nous nous demandoons pourquoi l'État se déferait de cette compagnie de transport et d'infrastructures ferroviaires... L'immensité de notre nation, la densité parfois inégale de certaines contrées font de la CFI un lien indispensable et d'intérêt public. il conviendrait donc que cette institution reste dans le giron de l'État afin de permettre à chacun des citoyens, et peu importe le lieu, d'en jouir. Pouvez-vous nous dire quelles sont les raisons poussant le Gouvernement à vouloir ne plus assumer sa charge?

Le groupe merksiste se déclara contre:
Vous dites que les caisses sont vides, et pourtant vous avez confortés les privilèges des boyards ! Vous dites que les caisses sont vides et continuez à verser des pensions aux religieux ! Si vous voulez remplir les caisses, confisquez les biens du clergé ! De hauts cris du côté du FCOR Des biens qui ont été arrachés aux travailleurs par la peur !
Mais ne spoliez pas les biens de la nation, c'est-à-dire les biens de tous les citoyens ! Ce que vous voulez c'est un pillage en règle de la propriété de tous pour vous l'approprier !
Le Grand Soviet se déclare prêt à collaborer avec l'Etat pour trouver une solution plus respectueuse des citoyens.

Pouvez-vous nous dire quelles sont les raisons poussant le Gouvernement à vouloir ne plus assumer sa charge?

"Les raisons, messieurs de l'opposition ?
Croyez moi, messieurs, ce n'est pas de gaieté de coeur que nous entreprenons la privatisation des CFI.
La guerre civile a mené le pays à la limite de la faillite. Les fonds ont disparu dans les pillages, dans les rapines et dans l'exil doré d'une grande partie des anciens responsables politiques.
L'Etat dispose juste de ce qu'il faut pour assurer les services publics, à l'heure actuelle, mais rien pour mener de grandes réformes, or, c'est ce que le peuple attend de nous; de grandes réformes ! Et nous ne reculerons pas !
Il fallait donc dégager des fonds quelque part.
De plus, la guerre a profondément détruit les infrastructures: le réseau des transports est actuellement très lacunaire.
En tout état de cause, le Gouvernement ne dispose pas des fonds pour mener une politique de reconstruction du réseau des transports.
Ce que peut faire une entreprise privée, à notre sens.

Enfin, l'impéritie, la corruption, la particratie, l'incompétence des fonctionnaires impériaux à travers tout le pays, nous font penser que, paradoxalement, une entreprise privée sera plus à même de délivrer un service de qualité aux usagers."

Vous dites que les caisses sont vides et continuez à verser des pensions aux religieux ! Si vous voulez remplir les caisses, confisquez les biens du clergé !

Iossif parut un peu gêné en entendant cette accusation.
"Hmm, bon, voyons messieurs, vous savez bien que je suis un adversaire farouche de l'emprise de l'Eglise sur notre société, et que j'ai toujours combattu pour la laicité... Le Premier Ministre devrait normalement proposer une loi de Concordat d'ici peu, et nous aborderons alors la question des biens ecclesiastiques..."

Le Grand Soviet se déclare prêt à collaborer avec l'Etat pour trouver une solution plus respectueuse des citoyens.

Collaborer avec une entreprise aux relents merksistes ? Je n'oublie pas, monsieur Salekine, que votre Soviet est le fruit de l'expropriation de toutes les industries de Navolstov ! Votre Soviet est bâti sur le vol !

Grondement dans les rangs merksistes. Des insultes commencent à voler.

Pour éviter qu'un seul acheteur puisse bénéficier d'un monopole absolu sur les chemins de fer russlaves, je propose que la vente de ceux-ci se fasse sous forme de lots. Peut-être un par région, pour permettre aux acteurs de la vie économique locale de s'impliquer dans les chemins de fer russlaves. L'union de tous ces acteurs se faisant par une fédération nationale.

Szartyv n'eut pas trop le temps d'admirer la fastuosité de la Douma, qu'il s'installa avec ses collègues, il pouvait voir quelques soulagements de son arrivée.

Szartyv déclara tout bas envers ses collègues :

- Bon, où en est la discution ?
Un député PP
- Il semble qu'ils veulent privatiser les chemins de fers, soit disant que l'Etat n'a plus d'argent...
- Mouais facile de proposer ce genre de loi, le pays vient de sortir d'une guerre civile, il faut laisser le temps au temps pour remettre la compagnie en marche, mais j'aurai une question à poser aux ministres...

Szartyv demanda la parole

Messieurs les ministres, messieurs les députés, je vous vois surpris par mon apparition, mais j'ai pris la place de notre cher collègue Parmen Ravenko, mort il y a peu. Sous la demande de monsieur Stamboulski, j'ai accepté avec honneur ce poste.
Bref pour pas m'éterniser, j'ai une question à vous poser.
Vous dites que : "les caisses de l'Etat sont vides, et nous peinons à assurer les services publics indispensables", il me semblerai nécessaire que vous nous fournissiez les preuves des comptes des ces entreprises, avant de lancer quelques projets que se soit !
Mais je pense, si vous en parlez, c'est que vous avez surement les comptes sous vos yeux, si ce n'est pas le cas, il me semblerai utile de nommer une commission afin de faire un audit pour cet entreprise public de chemin de fer ?
Merci de votre attention.

Un remous ce fit entendre dans l'assemblée, les PP applaudirent sur leurs bancs de la proposition faite par Szartyv.

Stanislas Tyulof était resté depuis le début des débats et des "affrontements" totalement silencieux, "muet comme une taupe" et impassible. Toutefois, et voyant que ce premier projet économique stagnait, que rien n'était fait pour qu'il soit véritablement accepté, il décida de se lever tranquillement, afin de prendre la parole, qu'on la lui accorda. Calmement, et sans rajouter du piment au débat, il s'expliqua alors.

"Mesdames,
Messieurs,
Les Députés de la Douma,


Je tiens à m'adresser plus particulièrement à Monsieur ..., un collaborateur vint alors se pencher près de lui, afin de lui donner le nom du député, du paysan qui venait tout juste de s'exprimer, Szartyv. Un vote de confiance a été fait ici même, par ces mêmes députés qui ajourd'hui sont réunis, hormis vous bien évidemment, sachant que vous êtes le petit dernier arrivé, vous ne devez donc pas être au courant de ce qui a pu se passer auparavant. La Douma a accordé toute sa confiance au gouvernement qui a été formé par Monsieur Sebastopol. Ce que vous faîtes, finalement, c'est simplement remettre en question un gouvernement qui est légitime, et qui a la confiance de vos compaires. Navré de vous l'apprendre Monsieur, mais vous arrivez trop tard. Par ailleurs, pensez vous qu'apporter des chiffres, qui peuvent être donnés sans aucun problème, pourrait résoudre votre question ? Il est vrai que pour un Paysan, quelques milliers de Roubles réprésentent une fortune, alors que pour un gouvernement, il s'agit même pas des frais de gestions des personnels d'un ministère. Comprenez que tout le monde n'est pas apte à comprendre ces chiffres, et que par conséquent, nous préférons les garder pour le moment sous clé de voute, ce qui est plus approrié.
Par ailleurs, personne n'a à nommer qui que ce soit afin de vérifier les dires d'un ministre. Sachez que vous n'êtes personne pour pouvoir contredire Iossif Mai-Maievski, et que, jusqu'ici, il est le seul faire tout son possible pour réhausser l'économie Russlave, qui, et je vous l'assure, est dans une situation catastrophique. Alors avant de chercher à, et juste pour vous faire bien voir de vos trois amis paysans, mettre des batons dans les roues d'un gouvernement qui a besoin d'agir, qui a besoin d'une liberté d'action, essayer de proposer du concret, et pas du palliatif à un problème qui n'éxiste pas. Par ailleurs, la privatisation de ce service ne changerait rien à votre petite "train de vie" quotidien, comprenez le bien. Il faut des investisseurs, il faut relancer la croissance russlave, et la collectivisation n'y sera pour rien, croyez moi !

Le Ministre Mai-Maievski se leva et tenta de calmer les débats.

"Messieurs, voyons, ne nous lançons pas des invectives à la tête !
Je remercie Monsieur Tuylof pour le prompt soutien qu'il m'accorde. En effet, il serait peut-être opportun de rappeller aux députés du Parti Paysan qu'ils ont un devoir de loyauté envers le Gouvernement, en tant que membres de la coalition.
Cette loyauté n'est pas à sens unique: souvenez vous que le projet de réforme agraire, qui tient particulierement au coeur de Monsieur Stamboulski, aura besoin du soutien de D&J et du PCD...
D'ailleurs, plus vite cette auguste assemblée aura adopté ce projet de loi, plus vite Monsieur Stamboulski pourra nous proposer son projet de réforme, lui aussi nécéssaire à la nation.
Messieurs, ne perdons pas notre temps en commissions d'audit, en chiffres et en ergotage. Je vous ais démontré que la privatisation des CFI ne pourrait que faire du bien au pays, peu importe l'idendité du repreneur privé."

Pour éviter qu'un seul acheteur puisse bénéficier d'un monopole absolu sur les chemins de fer russlaves, je propose que la vente de ceux-ci se fasse sous forme de lots. Peut-être un par région, pour permettre aux acteurs de la vie économique locale de s'impliquer dans les chemins de fer russlaves. L'union de tous ces acteurs se faisant par une fédération nationale.

"Votre remarque est intéréssante, monsieur Salekine, mais elle soulève quelques objections: Il est possible que dans certaines régions, aucune entreprise privée ne soit capable de gérer un pareil secteur. Quid dans ce cas ? Irions nous confier nos chemins de fer à des incapables, dans le seul but d'associer les "acteurs de la vie économique locale" ? Moi je crois que si privatisation il doit y avoir (et certes, il le faut), les CFI doivent être repris par un géant de l'Industrie et des Services, comme il y en avait quelques uns sous l'ancien régime.

En conclusion, si la Douma veut nommer une commission d'audit, qu'elle le fasse. Mais il serait dommage que cette procédure fasse trainer les choses. N'oubliez pas que la Russlavie a un besoin urgent de réformes."

Oui c a suffit ! rugissent les députés de DJ, si le Président de la Douma ne prend pas ses responsabilités, nous demanderons un vote de défiance

Nous sommes contre le lotissement, les chemins de fer sont un réseau comme leur nom l indique, on veut la pagaille avec des compagnies ayant des stratégies des équipements différants soyons sérieux

passons aux votes !!!!!!

Les députés du Parti Paysan étaient plongés dans la plus grande perplexité. Stamboulski chuchota à ses collègues:

"Mes amis, ce projet ne m'inspire pas. Difficile de pas voir que c'est une loi toute faite pour Mai-Maievski et ses amis industriels. Que fait on ?
Moi, j'voterais bien contre, mais faut pas oublier que c'est donnant-donnant: si on vote pas leur loi, on sera pas soutenu pour la réforme agricole. Z'en pensez quoi ?"

[i]Szartyv écouta gravement ce que Stamboulski disait, puis il prit la parole en chuchotant...[i]

Que pense le Tsar ? Cette loi ne fera que favoriser les grands complexes industriels...
Mon idée était de faire gagner du temps pour faire prendre conscience au peuple des enjeux qui "risquent" de faire apparaitre sur du long terme, càd : les transports seront réservés pour l'élite...
Mais.... une idée me vient à l'esprit et si c'est possible, apparemment les votes ont débuté sans l'intervention du Président de la Douma, mais de demander que l'entreprise soit semi-privé et semi-public...? On pourrait le faire passer comme un amendement...? Si ça reste possible ?

Pour du vote, voter contre risquerait de nous mettre en difficulté et de nous pointer du doigt comme des opposants... Voter l'abstention peut nous être tout autant défavorable...?
Que faire ??? Sauvons la face ! Votons oui en faisant passer notre message pour le bien de notre nation, c'est un discours démago..., mais on sauve les meubles... !

Natali Abramovitch, s'étant expliqué sur son absence précédemment, repris l'affaire en cours...



- Messieurs, messieurs, la défiance, soit, votons si vous le souhaitez! Encore une fois toutes mes excuses, mais le vrai débat n'est pas là.

Hués d'un côté de l'Assemblée, désintérêt mou au milieu et soutien silencieux à gauche.

- Le vote a commencé, continuons donc et voyons voir comment cette réforme évoluera...

Stamboulski à Sartyv:

"Cette idée a du bon. Nous voterons donc oui. Je te laisse le déclarer, accompagné des mots que tu jugera utile pour sauver la face du PP. Dés que cette histoire sera derrière nous, je lancerais mon projet de réforme agraire, et gare si nos alliés du gouvernement ne le soutiennent pas !"

Szartyv compris le message. Regarda ses collègues désabusés (lui aussi était dans le même état), il se leva, se racla la gorge et déclara...

Messieurs les ministres, mes chers collègues députés, mes propos enfin indirectement les propos du PP, ont été bien mal compris !
Loin de nous à vouloir être un obstacle pour les réformes, bien au contraire ! Mais nous estimions être, dans nos déclarations, un questionnement sur la nécessité de privatiser les chemins de fer de nos pays et pourquoi tant d'empressement...
Mais ayant bien noté les arguments, et du caractère urgent de la situation pour notre pays d'avoir des finances saines, nous comprenons votre ardeur à appliquer des réformes. Réformes que nous soutiendrons toujours, dans l'intérêt du peuple ! C'est seulement, et seulement pour cela que nous votons en faveur de cette proposition !
Merci de votre attention.

PP = 8 pour

- Monsieur le Président, chers collègues, Le Parti Républicain a déjà montré sa désapprobation face à ce projet qui va dans le sens contraire de la cohésion du développement national.

Aussi les députés du PR voteront d'un seul bloc contre:

- PR: 17 CONTRE

Un député merksiste, furieux

Je m'adresse à vous, députés de la majorité !Vous savez que ce projet est completement scélérat ! Oserez vous encore prétendre défendre les intérets du peuple après avoir voté pareille loi ?
Cette assemblée est le reflet de la pire politique politicienne que j'ai jamais vu ! Quelle image pour le peuple ! Ce n'est que collusion, intérêts partisans et copinage !
Je vous le promet, le Parti Merksiste Luniniste fera grand bruit de cette histoire ! Il en informera les masses !

Les 48 députés du PML votent: NON